Ce qui caractérise ce film : un plan séquence unique, d'excellents acteurs, des personnages secondaires avec chacun leur personnalité propre et qui existent vraiment, un suspense / une tension réels, un scénario intéressant et avec des surprises. Mais ce film est surtout un film sur la vie, chaque personnage amenant avec lui son histoire personnelle, un film aussi sur la société d'aujourd'hui (les influenceurs, etc), et même un film de management (ce qu'il faut faire ou ne pas faire en matière de management !). C'est un excellent film, que je recommande absolument et qui est assez unique en son genre.
selon moi, il y a un décalage entre la présentation du film : "à chaque instant, tout peut basculer" et ce que j'ai pu voir. je n'ai pas aimé le jeu de Stephen Graham. Je me suis déconnecté du film rapidement sans vraiment croire à ce qui se passait.
Film sans intérêt. Scénario sans reflet. Filmer caméra à l'épaule de manière trop rapide et saccadée, l'effet "Kiss cool" est une nausée garantie au bout d'u quart de film. la moitié de la salle est partie avant la fin de la séance.... Éloquent, non ? A éviter et oublier d'urgence !!!
La forme de ce film en un seul plan séquence est un tour de force incroyable. Bravo au réalisateur Philip Barantini que je ne connaissais pas. Le fond n'en n'est pas moins une prouesse et nourrit le film avec tous les états d'âmes des protagonistes du restaurant, du chef au commis en passant par les cuisiniers et les serveurs sans oublier les critiques gastronomiques et les clients, dans la vérité saisissante de notre 21ème siècle. Une tragédie moderne résumée dans une unité de temps, de lieu et d'actions. A voir !
Comment ne pas succomber une nouvelle fois au charme de ces films tournés en un seul plan-séquence. Les plus fameux d’entre eux ces dernières années (Birdman, 1917) usaient de stratagèmes pour assembler les différentes séquences alors que The Chef est un véritable long-métrage tourné en une seule prise ! Voilà pour le premier atout du film de Philip Barantini. Le second attrait réside dans l’intérêt de l’usage du procédé. En effet, l’heure du coup de feu en restauration se prête à merveille à l’exercice parce que la durée correspond parfaitement à celle d’un long-métrage, et le huis-clos d’un restaurant est le cadre quasi idéal pour trouver le rythme parfait pour ce genre d’exercice. Hormis un ou deux moments un peu plus faibles et une ambiance lumineuse un peu trop sombre, c’est un coup de maître réussi par le réalisateur anglais. Le rythme intense du travail en cuisine, le stress omniprésent, et évidemment les nombreuses péripéties ajoutées au scénario permettent de passer un moment de cinéma assez unique. Obligatoirement le scénario condense des anecdotes vécues dans le monde de la restauration, de clients odieux aux erreurs en cuisine, mais celles-ci s’imbriquent idéalement autour du fil rouge du récit, qui s’avère être l’attitude du chef. Celui-ci, incarné parfaitement par Stephen Graham, semble dépassé par les évènements sans que l’on sache vraiment les causes de ses tourments, qui sont révélés progressivement tout au long du récit. Les seconds rôles sont malheureusement beaucoup moins intéressants, hormis la sous-cheffe interprétée par Vinette Robinson, bluffante. Au final, l’épatant procédé du plan-séquence s’avère idéal pour porter à l’écran l’univers de la restauration et nous faire passer un beau moment de cinéma.
Ce film aurait dû s'appeler The Restaurant. A aucun moment le rôle du chef n'est traité en profondeur du fait du traitement particulier de ce long métrage en plan séquence. De plus, la photographie est nulle, sombre et tremblotante à souhait. Je n'ai absolument pas accroché à ce film, qui donne une image déplorable de l'Angleterre et qui donne un goût amer autant au spectateur qu'aux clients de ce restaurant. La seule note positive concerne cette réalisation "hardie" qui a dû constituer indubitablement un défi pour l'équipe du tournage et les acteurs (qui n'ont pas démérité, ceci dit en passant). Mais le cinéma doit avant tout être pensé pour le plus grand plaisir du public.
Un film qui ne nous laisse aucun répit, une cadence frénétique avec le passage d un personnage à l autre grâce à un tournage sans coupure. Nous le recommandons vivement.
Film contrasté entre une magnifique performance d'acteurs et de réalisation (plan séquence) et un scénario qui est une avalanche de caricatures sur le plus "mauvais" d'un restaurant.....au final peu crédible . Dommage ....
Surprenant comme se prendre un gros d' adrénaline avec un film sans qu'il y ait forcément du muscle et des explosions ;-)! Bon coup de speed réaliste. L idée du film tourné en un seul plan séquence est juste prouesse. Bravo!
Réalisé en plan séquence, ce film de Philip Barantini et Stephen Graham est une prouesse au niveau technique mais aussi au niveau artistique. Des acteurs.trices très justes du début à la fin (mention spéciale à Stephen Graham et Vinette Robinson qui sont tous deux des monstres de scènes quoique certains jeunes comédiens.nes n'ont pas à être jaloux.ses), les décors adaptés en fonction des ambiances que souhaite instaurer le film, même jugement pour la lumière, le cadre est parfois même originalement choisi pour les dialogues... Les quelques points négatifs ne représentent, si je puis me permettre, qu'un simple cheveu dans la soupe: ils ne nuisent pas à la trame principale, et on les oublie vite. Le film réussit à mettre les mots sur des conditions de travail souvent mises sous silence dans le milieu de la restauration. Les personnages sont simples, sans extravagance pour la plupart, et, petit défaut je trouve, même si cela part d'une bonne intention, certaines scènes qui montrent les situations émotionnelles des personnages sont peut être un peu de trop, ou du moins pas nécessaires. spoiler: je pense à la scène où on découvre un des cuisiniers qui se taille le bras sûrement pour des raisons persos... Mais qui est le personnage féminin ? Sa mère ? Une collègue ? Un peu flou peu être à ce niveau . Point non-négligeable: The chef est tiré d'un court-métrage éponyme, lui même tiré de l'expérience du réalisateur Philip Barantini dans la cuisine. Et en effet, la plupart des personnes ayant travaillé dans ce domaine vous diront que ce film rentranscit bien l'ambiance. Tenu en haleine du début à la fin, ce thriller est à voir, car il change des blockbusters et autres films d'angoisses à shema "classiques". Il sort du lot, et pour les bonnes raisons.
J'ai passé un très bon moment devant The Chef. Premièrement la réalisation de ce film tourné en plan séquence est prodigieuse, elle s'adapte bien au contexte du film et permet de ressentir le stress, l'empressement des différents personnages en cuisine. Les acteurs ont tous été très bons et le fait que le film ait été tourné en une seule prise rend leurs performances encore plus remarquables. En revanche, la fin du film nous laisse un peu sur notre faim, il y a un goût d'inachevé. Tout le déroulement de l'histoire reste néanmoins très bon jusqu'à la dernière minute du film.
Pour finir, The Chef montre qu'avec une intrigue de départ et des scènes "simples", on peu réaliser un très bon film.
J'aurai volontiers donné 5 étoiles pour le scénario qui révèle à mon avis de façon objective ce qui se passe dans beaucoup de cuisines et arrière-cuisines de restaurants qui se prétendent"gastronomiques". Par contre je ne comprends pas cet engouement général pour le plan séquence caméra à l'épaule. En ce qui me concerne, je ne crois pas que ce soit une prouesse technique, mais au contraire une facilité. Celà augmente juste l'impression d'immersion avec une quasi envie de vomir permanente en contrepartie. J'ai pris sur moi pour ne pas sortir en cours de film. Donc je déconseille si vous êtes sujet au mal de mer. Et si ce n'est pas le cas, courrez y, le scénario est pertinent et touchant.