Autrefois, il existait un bandeau que l'on passait avant les films ou il était écrit "LIbrement adapté de l'oeuvre" ... Ici c'est très très très très librement qu'il eu fallu écrire..... Mais où est donc le roman dans cette succession de scènes théâtrales très ennuyeuses ? Voila un film qui n'a pas du couter bien cher à produire.... ça manque de lyrisme, de décors..., (avec toutefois des costumes à la hauteur). Tout est esquissé, rien n'est expliqué. Ni la déflagration que produit l'arrivée du cousin dans la vie faite de contraintes dues a l'avarice du père Grandet, ni l'amour naissant et chaste si profond entre les deux jeunes gens, ni le sacrifice énorme qu'Eugenie fait en donnant au jeune homme ce qu'elle pense être ses seuls biens. Le départ pour l'amérique est à peine esquissée. il faut lire entre les lignes pour comprendre que le père lèse son neveux et sa fille sans remords. La decheance morale du jeune homme n'est pas expliquée. On a du mal à saisir l'attente monacale d'Eugenie, sans compter la fin qui part en quenouille...... Ce film est tout au plus un téléfilm pour les chaines mainstream et en aucun cas il ne saurait etre le reflet du roman de Balzac. En aucun cas.
Belle adaptation du roman d'Honoré de Balzac. On y retrouve bien l'histoire et elle est bien mise en avant par le casting de cette production. L'interprétation du rôle de Joséphine Japy est très belle et juste. De même pour Olivier Gourmet qui livre une remarquable prestation. Il est intéressant de voir des œuvres littéraires adaptés à l'écran. Le travail de reconstitution est bien mené et le spectateur passe un bon moment au visionnage sur une histoire d'époque qui mêle sentiment et au final drame familial. Une production qui atteint son but de mettre à l'écran de belle manière un roman littéraire.
j'ai trouvé cette adaptation somptueuse, les acteurs étonnants, surtout Olivier Gourmet, mais tous ses films sont bien, du coup, ça me donne envie de relire le livre, et n'est ce pas la meilleure critique qu'on puisse donner pour un film ? je ne me souvenais pas que le livre était aussi violent, il est vrai qu'au 19ème siècle, beaucoup de choses très violentes , comme le martyre des femmes sous la domination des hommes n'était pas perçu comme tel ...
Un peu différent du roman, un très beau film sobre et lumineux. L'histoire est terrible. Comment un sefaut de caractere poussé à l'extrême peut ruiner sa propre existence. Sage méditation. Olivier Gourmet est tout simplement magistral.
Un film qui tient beaucoup à la performance de ses acteurs dont d'Olivier Gourmet, parfait dans la peau de Felix Grandet, dont l'avarice plonge la vie de ses proches dans une atmosphère austère et déprimante et Joséphine Japy, dont la prestation est tout aussi réussie. On regrettera peut être une fin expédiée de manière brusque et on appréciera également les décors et les costumes.
N'ayant pas lu l'œuvre littéraire, difficile de pouvoir émettre un avis concernant la fidélité de l'adaptation au cinéma. Mais je trouve que l'histoire se situant dans le passé a une certaine résonance avec notre époque moderne, de par les sujets abordés. Comme quoi Balzac est intemporel. Bons acteurs, beaux décors, du cinéma qui rend hommage à la littérature française.
Adapté librement du roman de Balzac, le récit d’émancipation sensible mais manquant d'intensité d’une jeune femme confinée au sein d’une société très patriarcale, servi par une mise en scène soignée, et porté par une interprétation remarquable, avec notamment la puissante composition d’Olivier Gourmet,. 3,25
Beau film qui traduit très bien l'atmosphère austère décrite par Balzac. La lumière terne, blafarde, les costumes sombres, la campagne triste, la pluie qui frappe aux fenêtres.,. Tout est pingrerie ! Magnifiquement interprété par Joséphine Japy vraie. Révélation et Olivier Giourmet qui trouve là un rôle à la mesure de son talent. Très bon film.
Un film à la mise en scène classique, cependant maîtrisée. Olivier Gourmet est comme à son habitude, habité par son rôle de père odieux et avare.
Il me semble que l’Eugénie de mes études collégiennes n’a rien à voir avec la vision du réalisateur : d'une part, il fait d’Eugénie Grandet une femme rebelle, moderne, un film féministe ; et d'autre part, il fait du père Grandet un incestueux ; je ne serais pas loin de penser qu’il entretient un rapport incestueux avec sa fille, une relation très platonique mais une relation incestueuse de mentalité. Il faut bien vivre avec son époque...
Points positifs : la réalisation, les acteurs Points négatifs : la modification de l'oeuvre de Balzac pour rendre le personnage d'Eugénie féministe avant l'heure. Je n'avais rien lu sur le sujet avant (et j'avais complètement oublié le roman lu dans ma jeunesse) et pourtant j'ai tout de suite senti que cela sonnait terriblement faux et n'était certainement pas dans l'oeuvre d'origine... Ça gâche complètement l'impression d'ensemble qui pourtant était plutôt bonne au départ du film.