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    Eugénie Grandet
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    Enrico M
    Enrico M

    53 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2021
    Très bon film - je n'y allais pas gagnant, n'étant pas fan de l'Echange des princesses - mais j'ai été très agréablement surpris par la puissance du jeu des acteurs et des actrices, par la modernité de leur jeu et la modernité des paroles de Balzac qui résonnent fort aujourd'hui. Cadre soignée, mise en scène réfléchie. Un film public intelligent.
    Regine C.C
    Regine C.C

    35 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2021
    Cette adaptation d'une oeuvre de Balzac met en scène un avare qui tyrannise sa famille. Un vice poussé à l'extrême qui devient une fin en soi, qui balaye tout sur son passage, entraînant la mort de la mère et le célibat de la fille(pas question de donner une dot)
    A l'époque, le patriarcat est encore tout puissant et la "femme" et l'esclave ont peu a envié l'un à l'autre. Seul l'argent peut donner à la femme une certaine respectabilité.
    Tout au long du film se juxtaposent une brutalité masculine calculatrice et une sensibilité féminine pleine de compassion comme le ying et le yang.Il n'y a pas de dialogue possible entre les 2,parties.
    Mise en scène très authentique et jeu d'acteurs excellent.
    sylounette
    sylounette

    45 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2021
    filmé avec beaucoup de maestria ! des acteurs magnifiques ! je reproche juste la lenteur du film
    Tekkeitsertok
    Tekkeitsertok

    3 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 octobre 2021
    J'ai apprécié certaines œuvres de Balzac, mais je n'avais jamais lu Eugénie Grandet. Et bien ce n'est certainement pas ce film qui va me donner envie de le lire. Je suis complètement passé à côté. Les acteurs sont corrects, mais ne semblent pas non plus être trop dans leur personnage, et pour cause : je trouve qu'il n'y a pas vraiment de personnages, de développement, de vie. C'est en partie ce que veut montrer l'ouvre, mais c'est terriblement mal fait. L'histoire, très peu réaliste, je pense, n'est guère plus intéressante. Et la fin, différente du livre si j'ai bien compris, ressemble plus à une tentative désespérée de le raccrocher à des thèmes d'aujourd'hui. Un film raté pour moi.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2021
    Charles Grandet (Olivier Gourmet) est tonnelier à Saumur sous la Restauration. Son sens des affaires l’a conduit à amasser une fortune immense qui fait de sa fille, Eugénie (Joséphine Japy), le meilleur parti de la ville. Mais sa maladive avarice condamne sa famille à une vie austère et grise. Eugénie rêve de s’en échapper. L’arrivée de son cousin parisien, Charles Grandet, dont le père, acculé à la faillite, va bientôt se suicider, ouvre à la jeune fille de nouveaux horizons.

    Comme tout le monde (ou presque), j’ai lu "Eugénie Grandet" au collège. Et comme tout le monde (ou presque), j’ai gardé un mauvais souvenir de cette lecture. Mauvais souvenir = j’avais été beaucoup moins transporté par Balzac que par Zola ou Stendhal. Mauvais souvenir = à cinquante ans passés, j’ai complètement oublié cette lecture.

    Faut-il remercier Marc Dugain – l’auteur de romans à succès qui, après "L’Echange des princesses", tourne sa deuxième adaptation en costumes – d’avoir revisité cette œuvre panthéonisée et, disons-le, un peu poussiéreuse ? On se le demande.

    On voit mal en effet son objectif, si ce n’est bien sûr d’attirer tous les collégiens – et tous leurs parents anxieux – qui, à la veille de la remise de la note de lecture d’un livre qu’ils n’auront qu’à moitié lu, le visionneront à la hâte pour bâcler leur devoir. A-t-il entendu trouver à ce roman vieux de près de deux siècles une nouvelle modernité ? On pourrait le penser, à son épilogue qui s’éloigne de celui du roman. Très politiquement correct, Marc Dugain ne se contente pas de transformer Charles en horrible négrier (alors que, dans le roman, il était envoyé aux Indes, il s’enrichit dans le film dans le commerce triangulaire qui était pourtant à l’époque en plein déclin), il fait d’Eugénie une égérie féministe. C’est prendre beaucoup de liberté avec le personnage.

    Certes, "Eugénie Grandet" est joué par un Olivier Gourmet toujours parfait, une Joséphine Japy qui y met toute la grâce virginale nécessaire et une Valérie Bonneton qui prend un plaisir masochiste à se sacrifier. Certes aussi, le film est remarquablement éclairé, offrant quelques uns des plus beaux plans du cinéma – comme s’y était déjà essayé avant lui "Délicieux". Pour autant ces qualités ne sauvent pas "Eugénie Grandet" de l’académisme un peu appliqué qui le menaçait et dont il n’arrive pas à s’extraire.
    Cathpout14
    Cathpout14

    30 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2021
    On s'y croirait... à cette époque-là ! Balzac précurseur du féminisme, heureuse d'avoir vu ce film impeccablement interprété, mis en scène, d'une apparente simplicité !
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2021
    Première des deux adaptations d'Honoré de Balzac pour cette fin d'année, "Eugénie Grandet" arrive avec une volonté d'inclure le passé au présent, en déterrant une œuvre profondément féministe malgré son grand âge, en avance sur son temps, afin de montrer que les combats actuels ne datent pas d'il y a moins de 100 ans. Une intention tout à fait louable, si seulement son application ne convergeait pas vers l'ennui.

    Car si "Eugénie Grandet" présente des enjeux intéressants et des personnages forts (Olivier Gourmet toujours aussi incroyable et Joséphine Papy qui se confirme comme une révélation) et que le film présente une direction de la photographie marquée, il souffre cependant de deux grands problèmes.

    Le premier réside dans la transcription du texte qui donne une salve constante de dialogues littéraires dans lesquels le casting peine parfois à donner de la vie, et qui s'accorde à créer un rythme lent, très lent, beaucoup trop lent au bout d'un moment. Sans être inintéressant, le film présente un rythme et une grammaire visuelle dans le mouvement qui sont assez pauvres et confère un côté trop classique, bien que cela puisse être le but recherché.

    Ensuite, il y a un décalage clair entre la volonté de mettre en avant Eugénie Grandet une héroïne féminine et féministe qui souhaite son indépendance face au patriarcat et aux dogmes de la famille, et l'éléphant dans la pièce présent durant tout le film, à savoir l'inceste. Eugénie souhaite prendre congé de la main de fer de son père pour être une femme indépendante, et si c'est une volonté qu'elle a depuis longtemps, elle prend courage lorsque elle tombe amoureuse de son cousin Charles. Et bien qu'il faille se remettre dans le contexte de l'époque, où la ruine était un déshonneur plus grand que faire zizi-panpan avec son cousin, cela créé un décalage de valeurs entre un combat social moderne et un combat sentimental passéiste qui met plus mal à l'aise qu'autre chose.

    On veut soutenir Eugénie, mais le moindre contact physique avec Charles créait en moi un malaise instantané. Et cela nous détourne parfois du vrai message de l'œuvre, à savoir l'obsession de la société pour les héritages, les possessions financières et le déshonneur que constitue la pauvreté où les dettes, une obsession qui nous détourne des sentiments les plus sincères. Eugénie le dit elle-même, les dogmes y compris religieux elle n'y croit pas, elle veut simplement croire à quelque chose de pur, entre elle et la nature, que ce soit la nature de la terre ou la nature humaine.

    Trop pauvre sur beaucoup d'aspects, visant juste par moments, le film est, dans l'ensemble, correct, mais n'a guère éveillé plus que ça mon attention, surtout en tant qu'objet cinématographique.
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 590 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2021
    Film austère , assez lent ou il ne se passe pas grand chose. Acteurs correct mais sans plus. Ne donne pas envie de relire balzac.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Ce n’est pas le genre de film que spontanément j’avais envie de voir…mais il pleuvait et il passait au Ciné d’Issy à deux pas de chez nous…Ai-je lu Eugénie Grandet dans les années de lycée ??? sans doute mais je n’en ai aucun souvenir alors que je me souviens avoir dévoré Zola, Maupassant et un peu Flaubert…Aussi m’en remettais-je à la version proposée par Marc Dugain, réalisateur mais aussi écrivain à qui l’on doit entre autres « la Chambre des officiers »…immense succès … Félix Grandet (Olivier Gourmet, imposant et convaincant) tonnelier et marchand de vin à Saumur, avare au dernier degré, bien qu’ayant amassé une immense fortune en spéculant sur les ventes de biens nationaux , exerce son pouvoir sur son petit monde et fait vivre une austère existence à son épouse (étonnante Valérie Bonneton) et à sa fille, Eugénie (Joséphine Japy, toute en justesse et délicatesse). Jusqu’au jour où son neveu, un dandy parisien, leur rend visite après la ruine de son père et Eugénie tombe immédiatement amoureuse de son cousin…cette union est impossible, car Charles, le cousin est sans le sou à la suite de la faillite de son père, et le suicide de ce dernier a jeté l’opprobre sur le nom des Grandet. Aussi Félix entreprend de l’éloigner et le dirige vers le commerce des esclaves entre l’Afrique et les Amériques…on présente le roman de Balzac comme une satire féroce du patriarcat…mais c’est avant tout l’image d’une avarice crasse et sordide qui n’a rien à envier à l’Harpagon de Molière…C’est aussi le visage de l’hypocrisie des bourgeois locaux, le notaire et le banquier, qui n’ignorent rien de la fortune de Félix Grandet mais qui ne disent mot et spéculent sur la dot d’Eugenie, avides de lier le destin de leurs fils à celle-ci…En faisant vivre sa famille comme si elle était pauvre, Félix étouffe sa fille et sa femme qui n’ont comme distractions, que d’aller à la messe… les rares scènes de grand air sont celles d’alignements de peupliers, et de vignobles…aucune échappée sur la Loire pourtant proche...A l’inverse des images de fenêtres fermées , des femmes penchées sur leur ouvrage…un pesant huis clos, heureusement sublimé par la photographie de Gilles Porte (qui accompagnait déjà Marc Dugain dans l’excellent « Echange des Princesses ») , qui nous rappelle ces tableaux flamands à la Rembrandt, ces pièces obscures que l’on devine mal chauffée, et ces bougies à la lumière vacillante… Mais adapter, c'est choisir, et si le passionné d'histoire et de littérature qu'est Marc Dugain reste globalement fidèle au roman de Balzac, il s'autorise quelques écarts avec son modèle, principalement en dépeignant sa jeune héroïne sous des traits plus émancipés et revendicatifs que l'écrivain en son temps et en lui donnant une fin plus sereine…sinon plus moderne…étaient-ils nécessaires ces clins d’œil appuyés à la modernité si l’on considère Balzac comme un féministe de son temps ? La reconstitution est parfaitement soignée, les acteurs, tous impeccables …Marc Dugain rend un bel hommage à ce génie du portrait qu’est Balzac, mais ce petit théâtre de la cruauté finit cependant par tourner en rond, l’affectation de la mise en scène prenant le pas sur les enjeux, vite cernés et je suis resté relativement extérieur au film…
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2021
    Felix Grandet règne en maître dans sa modeste maison de Saumur où sa femme et sa fille Eugénie, mènent une existence sans distraction. D’une avarice extraordinaire, il ne voit pas d’un bon œil les beaux partis qui se pressent pour demander la main de sa fille.

    C’est une réalisation de Marc Dugain, déjà habitué au film d’époque comme avec L'Echange des Princesses (2017), qui adapte le roman du même nom d’Honoré de Balzac, publié en 1834. Pour la 8ème fois il est transposé sur grand écran.

    J’ai trouvé qu’Eugénie Grandet est un bon drame historique.



    Je n’ai jamais lu le fameux livre Eugénie Grande, je pars donc vierge de tout point de comparaison. Le récit est vraiment agréable à suivre. Même si je ne ressors pas de passages phares, tout est fluide. Il est plaisant de suivre cette jeune femme, ainsi que son père. L’ensemble a beau avoir un ton dramatique, on ressent toutefois une certaine positivité s’en dégager.

    Surtout que le style d’époque m’a bien accroché. On se situe à Saumur, ville du Pays de la Loire, loin du Paris agité et nous offrant un beau rapport avec la nature. De plus, même si Felix Grande a une belle fortune, il préfère ne rien dépenser et vit donc de façon modeste. Tout cela nous permet d’être épuré. J’ai aussi beaucoup aimé les dialogues léchés typiques d'antan.



    Quand on sait que ces prestations verbales sont réalisées par Olivier Gourmet, c’est encore plus plaisant. Cet acteur manie l’art de la diction à la perfection, et chacune de ses répliques est un délice. Son personnage de Felix Grande donne toute la saveur à ce film. L’avarice dont il fait preuve va être la bascule et le moteur de l’intrigue.

    Par contre, j’ai été moins enchanté par celle qui est censé être le cœur, Eugénie Grandet. Je la trouve trop fade. Elle est trop passive pendant la grande majorité du film. Son actrice Joséphine Japy a véritablement une grâce naturelle. Cependant, elle a du mal à s’imposer face à la prestance d'Olivier Gourmet. À noter les prestations plutôt réussite du casting secondaire avec Valérie Bonneton et César Domboy qu’on a vu très récemment dans un autre drame historique, Le Bal Des Folles (2021) sur Amazon Prime.
    Pat
    Pat

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    Film sobre et brillant. Interprétation remarquable. Je conseille ce film pour sa justesse et son élégance. Il serait dommage de passer à côté.
    amafu
    amafu

    6 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    L'ambiance provinciale du film est bien respectée, décors, acteurs et costumes là dessus rien à dire. Mais sur le reste, j'ai trouvé tout ça platement filmé, et par moments le temps un peu long. Je n'ai pas énormément de souvenirs du roman de Balzac à part l'avarice du père Grandet, et les quelques tentatives d'Eugénie pour s'affirmer face à son père (j'avais étudié ce livre à l'école, et ça fait un bail....) mais heureusement que le réalisateur a précisé "librement adapté" car quand on entend Eugénie refuser de se marier pour être indépendante, voyager, bref donner dans un féminisme qui est de notre époque et non de celle du livre, ça devient passablement irritant. Ne pouvait-on pas adapter fidèlement le roman sans vouloir absolument sacrifier à l'air du temps ? C'était parfaitement inutile.
    Christophe B
    Christophe B

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    Film à peu près bien joué par les acteurs. De beaux costumes, une belle reconstitution mais ça ne m'a pris aux tripes.
    Yamina TURLIN
    Yamina TURLIN

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    J’ai été séduite par l’esthétique des images mais pas touchée par le jeu des acteurs. Je n’ai pas éprouvé l’émotion de la lecture du roman.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    On peut compter sur le génie romanesque de Balzac pour fournir des sujets digne d'intérêt. Marc Dugain sait servir le sujet de son film de belle manière, très classique, bien servi par les talents de tous ses acteurs. Maintenant, si vous espérez un montage cut, des scènes spectaculaires, passez votre chemin, c'est pas le bon film.
    Tout se tient dans la langue de ce temps, dans la volonté de chacun des personnages, loin de notre monde à 2 neurones bardé de télé réalité.
    Un film qui vaut la peine.
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