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    Eugénie Grandet
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    113 critiques spectateurs

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    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Voilà une très classique adaptation d'un des romans français les plus classiques. Il faut attendre les dernières scènes du film pour découvrir une Eugénie très moderne dans son discours et dans son comportement, refusant le mariage arrangé, l'objectivation de l'épouse et la facilité d'une fortune venue trop tard. Après tant d'années d'attente et de soumission, on peut trouver ce comportement étonnant voire anachronique dans sa brutalité. Balzac, quant à lui, avait conduit Eugénie à l'autel pour prendre un époux au moins de convenance. Pourquoi donc refuser à Marc Dugain, scénariste et réalisateur, de prendre des libertés avec le roman ? On est bien d'accord, mais alors n'aurait-il pas fallu se projeter totalement au XX éme siècle ?
    La qualité des dialogues, l'atmosphère rendue par une photo de grande qualité, l'admirable interprétation d'Olivier Gourmet en père Grandet ou la finesse d'une Joséphine Japy dans le rôle-titre finissent par gommer ces quelques contrariétés du spectateur qui regrette toutefois l'absence de point de vue subjectif de cette adaptation trop sage.
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    45 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    EUGENIE GRANDET (2021): Une réalisation simple, reposante, éclairée à la chandelle. Une époque à l'intérieur d'un monde rural, une vie bien monotone pour ces deux femmes rabaissées aux tâches domestiques. Félix Grandet, homme d'affaires avar, égoïste, aura l'œil sur tous. Mariage arrangé, dote, la femme devra se taire et se laisser faire. Mais après avoir croisé le coup de foudre, Eugénie Grandet, sa fille, comprendra la vie autrement. Le pognon, le pognon pour les hommes en comparaison avec les valeurs sentimentales des femmes. Un film d'une grande tranquillité souvent bercée par le souffle du vent. Une réalisation pas trop mal dans son ensemble pour un scénario qui semblera faiblard, mais non, cette modestie deviendra de plus en plus sympa et nous transportera grâce à ces deux acteurs, Olivier Gourmet (Félix Grandet), un homme possessif dominateur, et l'excellente Joséphine Japy (Eugénie Grandet) qui apportera une jolie douceur à son personnage. On ne se creusera pas la tête, nos tympans seront au repos, voici donc un bon moment de détente.
    Eric Taton
    Eric Taton

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Film intéressant jusqu'à la mort de la mère. Il suit le roman de Balzac. Olivier Gourmet est excellent dans le rôle du père, les acteurs jouent juste, l'atmosphère est parlante.
    Ensuite, le film s'écarte du roman, pour aller jusqu'au contre-sens. Et là, cela devient franchement agaçant.
    Eugènie Grandet sort les poncifs du 21ème siècle sur le féminisme et la christianophobie. Ne manque qu'un couplet sur le réchauffement climatique et cela aurait été complet.
    Si on veut voir ces thématiques, pas de problème, il y a pléthore de films ou documentaires sur le sujet.
    Mais pas là !
    Il me semble que si on va voir une version d'Eugénie Grandet, qui plus est en costume, c'est avant tout pour se replonger dans Balzac.
    Bref, bravo aux acteurs, aux décors, mais le scénario est anachronique, raccoleur et la dramaturgie en prend un coup.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    Quelle modernité dans "Eugénie Grandet"! Eugenie est convaincue qu'il vaut mieux être seule que mal accompagnée et refuse d'être "la chose, le hochet ou l'animal de compagnie" d'un homme qu'elle n'aime pas. Très belle interprétation de l'actrice, délicate, sensible.
    Fredbernardeau
    Fredbernardeau

    1 abonné 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Un clin d'œil pour commencer : l'avarice de Grandet relatée par Dugain... ça ne s'invente pas ! Ceci dit, le metteur a réussi dans son entreprise de faire vivre cette histoire "Balzaquienne", il lui a donné des allures de thriller en costume. Ses comédiens sont parfaits, la lumière (mention aux techniciens) toujours crépusculaire, à l'image de l'histoire. Dugain a bien fait ressortir le côté "femme libre et moderne" d'Eugénie (J.Japy est magnifique) confrontée à une société archaïque, symbolisée par un père tout puissant (O. Gourmet, parfois à la limite du caricatural, du cabotinage, c'est ma plus grande réserve par rapport à ce film). En conclusion, une fresque post-révolutionnaire sobre, bien construite... qui nous amène à nous interroger sur la condition féminine à travers le temps.
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    Le film est-il ambitieux ? Non, selon certains. Sauf qu’il s’agit ici de l’ambition d’atteindre la cible visée, sans y ajouter fioritures et digressions, et de réussir à l’atteindre. En plein dans le mille ! La réalisation nous plonge dans les miasmes de la vie réduite, ennuyeuse, sacrifiée, pour du fric, pour une pauvre vision de l’honneur. "Qui ne respecte pas l'argent ne peut espérer le bonheur" dit le père avec la plus grande sincérité —de fait, sa fille lui fera remarquer un jour qu’effectivement "l'avarice est le vice le moins cher". Il croit qu’il amasse à la sueur de son front, oubliant les souffrances qu’il fait endurer à son entourage —notamment féminin —à ce titre la révolte d’Eugénie Grandet, d’abord sourde, montre un Balzac sacrément féministe avant l’heure. Et dans ce film, Olivier Gourmet est l’avarice incarnée et ne laisse pas une seule fenêtre entr’ouverte sur l’humour —un des mérites du film (de ne pas se laisser aller à la mode d’aujourd’hui quel que soit le genre). Ce n’est pas l’Avare de Molière. Tout n’est qu’ennui pour la caméra. Aucun humour dans le scénario ; la force brute de la nature humaine quand elle est modelée par une société pervertie, soumise, pitoyable… mais superbement décrite par des gens comme Balzac. Tout le monde connaît le roman de Balzac, sinon le film donnera envie de le lire, quand on aime l’analyse en long et en large de la tragi-comédie humaine. A.G.
    ETIENNE BERNARD
    ETIENNE BERNARD

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    On est immédiatement plongé dans l'environnement rural de l'époque : longère lugubre, abbaye, champ agricole, vie monastique, micro-vie sociale entre habitants se connaissant par coeur, les ouï-dire sur le mariage d'Eugénie Grandet... C'est retranscrit parfaitement.
    Surtout, le côté radin-avare obsessif du père Grandet ressort très nettement aussi.
    Le film peut paraitre lent à certains mais c'est le but du livre à l'origine, en réalité cela dépend des scènes, il faut être patient. On doit bien percevoir le quotidien ennuyeux de cette jeune fille pieuse dans sa famille austère et dont l'avenir est peu enthousiasmant.
    C'est ce quotidien morne qui fait qu'elle s'éprend amoureusement et niaisement de son cousin Charles.
    L'auteur s'est permis une touche de modernité dans cette adaptation, pourquoi pas, car le télé-film de 1993 déjà réalisé était déjà tellement parfait qu'une seconde adaptation aurait apporté peu de choses au cinéma français.

    spoiler:


    C'est audacieux et totalement contradictoire à ce que voulait dire Balzac : Eugénie Grandet fait la morale à son père, veut le faire culpabiliser en vain, en appuyant sur son côté avare, et se permet même un discours quasi-féministe. Dans le livre, elle ne fait pas la morale à son père, au plus elle a un comportement légèrement rebelle mais jamais direct. Elle a également un comportement qui la distingue un peu des femmes de son époque par son envie d'indépendance, une envie sans doute développée par le dégout de son propre père, mais cela ne va pas au féminisme non plus. Par exemple, dans le livre elle finit par accepter le mariage avec le fils du magistrat local qu'elle n'aime pas mais elle pose ses conditions. Dans le film, elle refuse tout bonnement.
    Toujours dans le film, Eugénie devient anticlérical... Quelle est l'utilité de ce parti pris qui alors là est 100% contraire au livre, surtout qu'elle explique en une phrase sa position en disant que la religion a été inventée par l'homme pour.... et qu'elle aime la nature pas une religion... (c'est pas ça au mot près mais pas loin) Quand on sort un boulet de canon comme ça dans le film, il faut bien l'expliquer, pas en une phrase qui semble être un caprice incompréhensible d'Eugénie dans le film.
    Bon cela s'oublie assez vite car heureusement les pointes modernes du film sont très courtes, le reste est fidèle.
    J'aurais apprécié toutefois que l'on insère quelques scènes de comique de situation du livre, non reprises ici. La scène du petit-déjeunez luxueux à Charles, luxe qui déplait fortement au père, et la scène ou le père meurt en regardant des pièces d'or, en restant bien avare jusqu'à son lit de mort, c'est plutôt drôle aussi.
    Bernard M
    Bernard M

    25 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    C'est un film académique( au sens noble du terme) et balzacien.Les personnages sont bien trempés sur un fond sombre, austère.La difficulté tenait à faire passer cette vie souvent monotone chez le père Grandet sans endormir le spectateur, mais Marc Dugain y réussit à merveille.A défaut de surprises, on a un film bien fait et bien charpenté.
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    51 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Il ne faut pas rater ce film de Marc Dugain. Même s’il est une interprétation libre du roman éponyme d’Honoré de Balzac, on y retrouve l’esprit, la lenteur et le monde clos de la province comme Balzac se plaît à la décrire avec beaucoup de détails et la comptabilité précise de ses romans d’argent (Gobseck, l’illustre Gaudissard…). Félix Grandet (Olivier Gourmet) est un vigneron qui s’est enrichi à la Révolution et qui ne montre rien. Sa femme, dont le prénom n’est pas même donné (Valérie Bonneton) et sa fille Eugénie (superbe Joséphine Japy) s’étiolent dans leur maison sinistre et glaciale de Saumur oú toute dépense est comptée. Seuls le notaire Cruchot et le banquier de Grassins connaissent la richesse exacte du père Grandet et Cruchotins et de Grassinistes s’emploient, en se concurrençant, à capter la main de la seule héritière quand débarque le cousin de Paris. L’arrivée de Charles Grandet, beau jeune homme à la mode de la capitale, bouleverse la maison et le cœur d’Eugenie mais il est ruiné. Il part bien vite pour l’Amérique ou l’Afrique se constituer une fortune pour survivre à son père failli, non sans avoir au préalable séduit sa cousine. L’attente est longue pour Eugénie qui lui a donné son or autant par amour que par bonté au grand dam de son père qui l’enferme dans sa chambre et qui tue sa femme de désespoir. Quand Grandet meurt sa fortune s’élève à 17,6 millions de livres (plus de 40 millions d’euros d’aujourd’hui). Charles est rentré et, oubliant sa cousine qu’il pense pauvre, épouse une riche héritière du Boulevard Saint Germain. Eugénie monte alors à Paris, paie les dettes de son cousin empêché. Elle choisit de rester seule et de partir découvrir le monde. Marc Dugain fait tenir à Eugenie des propos d’indépendance vis à vis de la société et de l’église que Balzac n’exprime pas mais auquel il pensait assurément. C’est un écrivain féministe et nombre de ses héroïnes rompent avec les conventions ( ma préférée est Laurence de Cinq-Cygne d’ « Une ténébreuse affaire »). Il se méfie de l’église et des bigots et exècre les calculs bourgeois mais ne théorise jamais. Le film vaut aussi pour ses couleurs, les paysages d’automne qu’il montre et qui sont comme des tableaux et la reconstitution soignée de l’époque à la lumière des chandelles (les bougies sont un produit de luxe). On ne s’ennuie pas une seconde et la lenteur reflète bien du coup le rythme du livre très enfermé où Eugénie paie les dettes de son cousin par une lettre et un mandat sans jamais quitter Saumur ni même annoncer qu’elle part en voyage puisqu’elle épouse le fils Cruchot (devenu le Président de Bonfons) qui meurt aussitôt, puni dit Balzac « d’avoir trop minuté » cette union.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Un film très fort et particulièrement bien joué.
    La bande annonce qui n'en rend malheureusement pas les qualités et la densité m'avait fait hésiter.
    Je suis ravi d'avoir, en fin de compte, suivi les avis positifs des spectateurs.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 517 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Le réalisateur et scénariste Marc Dugain arrive magnifiquement à nous immerger dans cette demeure triste et austère où les femmes sont des accessoires de beauté et ou même de simple présence sociale sont des convenances. On ressent avec douleur cette solitude toute féminine ce quotidien fait des petites tâches quotidiennes toutes féminines évidemment où l'on ressent l'ennui le loisirs de chaque jour qui passe alors que monsieur s'en va tout le jour amasser encore et toujours plus d'argent sans que sa famille n'ait droit à un temps soit peu d'intérêt ou d'attachement. Tout sonne juste même si tomber amoureuse semble trop soudain. Dugain signe une un drame historique dure et touchant avec des acteurs impeccables avec surtout un Olivier Gourmet imposant en patriarche et une Joséphine Japy à la beauté diaphane émouvante...
    missfanfan
    missfanfan

    87 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2021
    J'avais oublié de noter ce film comme toujours avec Balzac il ne faut pas y aller un jour de déprime
    Une belle histoire mais je n'en dirais pas plus de bons acteurs avec un Olivier Goumet qui excelle toujours dans les rôles de s.....s et qui pour moi reste ce que le cinéma Belges a de meilleur avec de beaux paysages bref un b on moment de cinéma
    Achim ERNEST
    Achim ERNEST

    38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2021
    Les films à costumes sont souvent de grosses prises de risques. Mais celui-ci est très bien réalisé et réussi le pari. Bravo pour avoir réussi à faire ressortir le style de Balzac qui s'attarde souvent sur de longues descriptions. On retrouve bien ce genre de "phases" où l'ambiance prime sur l'action dans cette belle adaptation décidément réussie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 octobre 2021
    Bon film, reflète l'atmosphère austère d'une ville de province au 19ème siècle.
    Très bonne interprétation. Le scénario a mis l'accent sur le côté féministe du personnage de Eugénie qui n'est pas aussi marqué dans le livre de Zola.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2021
    L'ennui voulait se faire ressentir dans la vie d'Eugénie Grandet mais le problème c'est que le spectateur que je suis a trouvé ce film d'une lenteur qui flirtait avec l'ennui également. En effet, cette énième adaptation de Balzac n'est pas à la portée de tous, tant les dialogues ne génèrent que trop peu d'émotion. Et pourtant, Olivier Gourmet dans le rôle du père tyrannique nous offre quelques joutes verbales du meilleur effet. Le film n'est pas mauvais grâce au talent des acteurs et peut permettre au grand public de découvrir une oeuvre phare de Balzac, mais l'approche austère en rebutera certainement plus d'un. Dommage...
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