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Le p'tit cinéphile
5 abonnés
23 critiques
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3,5
Publiée le 28 mars 2024
J'ai beaucoup aimé sur le moment mais le film ne marque pas le spectateur. On oublie vite ce qui se passe. Mais le film sinon est bien. Ce n'est pas le meilleur d'Anthony Hopkins.
Encore un grand film de James Gray, sûrement son plus personnel mais aussi le plus abouti. De ses souvenirs d’enfance, il extrait un drame intimiste, un éclairage lucide des tares systémiques américaines, dont un racisme incrusté, et une émouvante exploration du passage de l’adolescence à la vie adulte. Tout cela est brillant, simple et puissant, parfois bouleversant dans son réalisme sans esbrouffe, et servi par de magnifiques acteurs. Les deux adolescents sont impressionnants de présence et de justesse, Hopkins confirme son statut de géant du cinéma et les autres sont grandioses, petits rôles inclus. On peut aussi admirer la photographie, chaque décor étant un tableau. Un très beau film qui aurait eu sa place à Cannes comme son lointain parent, Les Quatre cents coups de Truffaut.
Une histoire, un contexte et un environnement qu'on voit tant de fois...cela en fini par devenir lassant, et cela se ressent sur mon visionnage de ce film. Je ne suis généralement pas friand des histoires familiales, bien que j'ai adoré "Little Miss Sunshine", et "Armageddon Time" ne m'a pas aidé à changer ce mauvais point de vue !
Il y a un bon casting, de grands acteurs venant animer cette histoire de famille : Anthony Hopkins en Aaron, Anne Hathaway en Esther, mais cela ne suffit amplement pas. Je n'ai pas apprécié la performance Banks Repeta (Paul), bien que je n'en tienne pas vraiment compte, du fait qu'il s'agisse d'un acteur jeune.
L'histoire est classique, la moral est semblable à de nombreux films, certaines situations sont peu inexplicables comme la scènespoiler: lorsque Paul et Johnny quittent le musée Guggenheim, et personne ne s'en rend compte, ou encore spoiler: lorsque Paul sort de chez lui pour se promener avec Johnny plusieurs heures la nuit, mais sa famille dort profondément bien entendu.
Le film n'était pas ennuyant, même si j'ai trouvé le temps long lors de certains passages, mais c'est sa non originalité et sa morale vue et revue qui me pose problème.
Une belle description de l'Amérique de Ronald Reagan, dont le rêve publicitaire, se destine à tous, à condition d'être blanc. James Gray décrit ici l'amitié contrariée par la réalité sociologique américaine, entre deux enfants: l'un issu de l'immigration juive et l'autre Afro-américain orphelin englué dans la misère. L'ombre des « 400 coups » de Truffaut, est perceptible (Gray n'a jamais caché sa fascination pour ce film),dans cette dénonciation systémique de la société américaine promue par la famille Trump comme mur de lamentations infranchissable. On retient ici une très belle direction et performance d'acteurs, dont celle d'Anthony Hopkins en particulier.spoiler:
Je ne mets que trois étoile, bien que l'histoire soit fort intéressante et que les deux principaux protagonistes soient parfaits dans leur rôle. Malheureusement, pourquoi grand Dieu, James Gray, se plait à ce que toutes les scènes soient filmées dans le noir ? On se demande comment les personnages arrivent à se déplacer dans les pièces ! Ridiculement inutile. Dommage.
je vois pas ou ce film veut aller . j'ai trouvé l' histoire d'un ennui total . le seul truc qu'on comprend , c'est cette différence a l' époque d'être né blanc ou noir . l'un peut vivre sa vie , l'autre pas . sinon le reste , c'est fatiguant a suivre .
1/ Je sais que beaucoup de personnes vont me dire pourquoi cette note si basse pour ce chef d'oeuvre. Personnellement je n'ai pas aimé pour plusieurs raisons.🤢🤢🤢 2/ La couleur du film, sombre trop sombre je sais c'est ce que James Gray voulait mais je n'ai pas aimé. 🤢🤢🤮Les années 80 même a Brooklyn étaient plus lumineuses. Le sujet " racisme " a été traité mieux et plus naturellement par d'autres metteurs en scène.😍🙈🙉🙊 3/ Point positif le jeu des acteurs, ils ont tous bons dans leur rôle, même Anne Hathaway en mère dépressive😍😍😍. Anthony Hopkins est excellent en papy généreux.😍😍😍 4/ Un film a revoir un jour pour savoir si j'ai loupé quelque chose.😓🤢
James Gray décide de réaliser un film personnel sur sa jeunesse dans le Queens des années 80. L'ambiance est teintée de racisme et de l'élection effrayante de Ronald Reagan. Paul Graff (double de jeunesse de James Gray), élève turbulent, fuit la visite du musée Guggenheim préférant se balader dans les rues New Yorkaise avec son ami noir et découvrir la musique de Sugarhill Gang. Mais il préfère aussi privilégier les moments avec son compatissant grand père (Anthony Hopkins) plutôt que de réviser ses cours. Armageddon time est un joli film sans grande ambition mais intéressant pour connaître l'enfance du réalisateur.
Film autobiographique de James Gray. De ce fait on adhère moyennement à cette histoire familiale, même si le talent du réalisateur est toujours présent. J’ai bien aimé ces piques sur le racisme aux USA qui, malheureusement, ne s’éteindra pas de sitôt.
La mise en scène de Gray s'est évaporée dans un mélodrame ennuyeux et autocentré. Le réalisateur nous raconte ses préoccupations d'enfant privilégié dans lequel sommeil un conformisme complexé cherchant à exprimer une révolution abstraite, fausse et intangible. Comme pour justifier son regard rationnel, en perpétuel mouvement.
Le rêve américain n’est pas pour tout le monde. C’est ce que nous raconte James Gray en s’inspirant de sa jeunesse. Il va confronter le jeune homme qu’il était à une société où l’égalité des chances n’est que dans le discours.
Film intelligent, à l'ancienne qui traite le sujet du racisme à une époque charnière des états Unis. L'auteur aborde ce thème d'un point de vue puissant en mettant en lumière les expériences d'un enfant témoin (Paul Graff), que ce soit au sein de sa famille ou à l'école. J'ai trouvé que cette perspective enfantine offrait une sensibilité particulière au traitement de ce sujet sensible. Le jeu d'acteur de Banks Repeta est bluffant. Jeremy Strongs toujours excellent dans le rôle du sérieux égaré. Au final, James Gray nous offre un film émouvant, bien écrit et très bien réalisé (scène de la salle de bain qui m'a marqué entre le père et le fils). Je donne 3.5 car le rapport des parents avec leur fils aurait pu être mieux développé.
James livre un très beau drame familial qui reste son film le plus personnel en faisait penser á un Little Odessa sans les gangsters. Peut être que les piques á Trump et á son establishment ne s’imposaient pas mais cela reste sincère et incroyablement bien joué.
James Gray revisite ses souvenirs à travers cette chronique familiale sobre et sensible (mais manquant un peu d’intensité) qui parle de transmission et dresse le récit initiatique d'un enfant confronté aux injustices raciales et sociales dans le NY des 80´s. Anthony Hopkins est bouleversant. 3,25