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Girlpower
1 abonné
20 critiques
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1,5
Publiée le 6 décembre 2022
Quelle déception ! J'ai pas de reproche à faire au film mais au scénario. J'ai aucune empathie envers Paul, le personnage principal. Et après toutes ses aventures, je me suis ennuyée et j'ai trouvé qu coup les messages appuyées non entendues. Cela m'a rappelé les 400 coups de Truffaut que je n'avais pas aimé pour les mêmes raisons : un gars qui se veut attachant mais que je ne supportais pas.
Beau film:décrit la difficulté d'hériter des rêves de sa famille sans connaître encore les siens.Un passé omniprésent &fondateur dans le cinéma de ce grand réalisateur
L'ennui m'a peu à peu gagné tant l'histoire se construit sur la thématique de la fin de l'enfance, de l'épreuve qui fera passer ce gamin à l'âge adulte (quitte à choisir de remettre nécessairement en cause la voie que voulait lui imposer sa famille) d'une façon balisée. Le jeu du gamin (blanc) est hyper expressif, et sa performance est notable. Anthony Hopkins incarne de manière épatante un papi tout en tendresse pour son petit-fils.
J'ai rarement vu un film avec de si bons acteurs aussi ennuyant, sans histoire qui vous porte, nous étions à la limite de l'endormissement. Pourtant je suis très friande de ce genre de films.
Petite rappel de la signification d'Armageddon pour commencer: Lieu de la bataille finale entre le bien et le mal, pour les religions issues de la Bible. Pour revenir au film, le réalisateur nous entraîne dans son enfance à New York dans les années 80. L'innocence de l'âge permet toutes les amitiés et de ne pas encore comprendre les turpides et nevroses des adultes environnants. Mais personne n'échappe vraiment à sa condition sociale et aux conventions liées. Entre le bien et le mal, la trahison sert de passerelle. Film puissant et émotionnellement fort.
Une jolie chronique, classique et pudique, plutôt linéaire, qui se voit sans déplaisir mais dont les notes dithyrambiques de la presse demeurent un mystère pour moi...
Eh beh ! C'est soporifique à souhait ! Mais aussi très convenu, très convenable, très académique. Tout les sujets traités semblent avoir déjà été abordés avec bien plus de pertinence. Le racisme systémique américain, l'inégalité des chances, la difficulté a échapper à son milieu, les rêves d'enfance brisés. Même l’ambiance des années 80 est mal reproduite ... La distribution irréprochable sauve cette bluette indigeste.
Film délicat, réalisé et interprété avec beaucoup de finesse ! Magnifiques acteurs et actrices surtout le petit garçon Paul Graff ! Économie de moyen génialement utilisé surtout pour un film des années 80 !
La mode est décidement au film autobiographique. Après Cheyenne Carron, Kenneth Braghnat (l’an passé), Alfonso Cuaron, Kenneth Lonergan, Valeria Bruni-Tadeshi, Valérie Donzelli et Steven Spielberg l’année prochaine c’est autour de James Gray de faire ses mémoires audiovisuelle.
Je ne suis pas un aficionados du travail de ce cinéaste. Je n’ai pour ainsi par aimer «Ad Astra» devant lequel je me suis ennuier tant et plus ; et j’ai était extrêmement déçu de «The Immigrant». Pourtant les thèmes d’ «Armageddon Time», tout le travail autour des images et évidemment son casting de stars m’ont tenter. Si il est clair que comparer aux deux précédents métrages de Gray, j’ai beaucoup aimé «Armageddon Time» j’en suis sortie assez mitigé. Malgré des personnages attachants, on reste beaucoup dans ce schéma de «les parents n’ont pas réussit alors il faut que les enfants fassent mieux», «le racisme est partout» etc...ce sont des thématiques intéressantes mais comme chez Braghnat et son BELFAST parfois on reste assez en surface et on ne va pas forcément au fond des choses. Et je trouve cela dommage. Les dialogues sont assez bon mais souvent bavard, la réalisation manque cruellement d’ambition même si c’est joli à voir. Les acteurs sont parfait – en prime Anne Hathaway qui est juste merveilleuse dans ce rôle de mère qui pourrait lui valoir son 2e Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.
En conclusion «Armageddon Time» essaye de trop rentrer dans les cases de ce nouveau genre du film autobiographique, mais du coup à l’image de son jeune héros qui se retrouve engloutie par le lycée diriger par l’affreuse Maryanne Trump (Jessica Chastain décevante et fade) , le film se noie, perdant même l’essence de son film. On en garde un film plutôt efficace dans sa première demi-heure, et décevant dans la seconde. Assez paradoxale tout de même pour ce qui se révèle être le film le plus accessible de son réalisateur.
Quelque peu déçu par le dernier opus de James Gray... Je m'y suis un peu ennuyé et j'ai trouvé que le film manquait de souffle... Je n'ai jamais oublié la claque j'avais pris lors de la sortie de "Little Odessa" en 1994. Un des plus grands films des années 90 à coup sur. Que j'ai revu il y a 2/3 ans et qui m'a encore époustouflé! Gray n'avait que 24 ans et on y décelait un réalisateur plein de talent et qui avait surement vu tous les films de Scorsese et de Brian de Palma. J'ai ensuite vu tous ses films, certains étant aussi très forts, d'autres plus moyens. "Two Lovers" ne m'a jamais vraiment passionné et "The Lost City of Z" m'avait laissé une impression mitigée. "Armageddon Time" étant son film qui m'a le moins emballé du coup !
Armageddon Time est un film très personnel signé James Gray. Il y raconte le passage à l’âge adulte d’un jeune garçon, son amitié et son intégration dans une Amérique marquée par le racisme. C’est beau, et bien réalisé. Mais c’est malgré tout loin du chef d’œuvre annoncé.
Une plongée captivante dans le New York des années 1980 où les fractures sociales et ethniques persistent malgré la fin officielle de la ségrégation. On ne s'ennuie pas une seconde et les acteurs nous embarquent totalement ! Le jeune Banks Repeta a un regard qui transmet toutes les émotions, Anne Hathaway adopte un jeu tout en douceur et Anthony Hopkins apporte de la bienveillance avec son personnage de grand-père complice et souhaitant le bonheur de sa famille. Le film met en lumière ce fait social encore très répandu : ceux qui ont de l'argent vont dans les meilleures écoles et parviennent parfois dans les plus hautes sphères tandis que ceux issus d'une catégorie défavorisée peinera à s'élever. La dichotomie paraît caricaturale présentée ainsi mais elle est explorée tout en subtilité sans occulter les complexités. La fin frustrera bon nombre de spectateurs, elle m'a moi-même laissée sur ma faim. Elle a le mérite de nourrir la réflexion ! Un film vraiment cohérent de bout en bout et parfaitement réalisé par James Gray.