Anthony Hopkins est extraordinaire ! Le film traite superbement bien du sujet de la maladie d'Alzheimer. C'est impossible de parler de ce film sans divulguer le point de vue de l'auteur-réalisateur.
Un Anthony Hopkins exceptionnel sert un film de bonne facture, abordant les sujets délicats de la fin de vie, la démence, la relation parent-enfant. La situation se passe dans la bonne bourgeoise londonienne, aussi les considérations matérielles que ce moment critique entraine bien souvent sont totalement absentes. Si le film se regarde sans regret, on lui préférera tout de même Amour de Haneke.
The father est vraiment bien j'ai trouvé. Je pense que ça peut aider certaines personnes à comprendre les troubles mentaux, ou au moins, la maladie d'Alzheimer. C'est cool de voir un film qui ne se moque pas de cette maladie, et qui d'ailleurs montre la vision d'un père qui en est atteint et de sa fille, qui doit vivre avec ça. L'acteur principal, Anthony Hopkins, est vraiment très bon dans ce rôle. C'est assez touchant. Je pense qu'il faut quand même se préparer mentalement avant de le voir, ça peut être assez lourd
Si vous êtes un humain normalement constitué, vous ne pouvez pas dire que ce film ne vous a pas touché. C'est émouvant, profond, majestueusement bien joué de la part de tout les acteurs. J'ai laché une larme à la fin !
La représentation parfaite, au travers d’une mise en scène minimaliste et grandiose, d'une des plus grandes peurs de l’humanité, que celle de se perdre un jour à soi-même. Brillant !
On comprend très vite où le film veut en venir : le vieil homme est perdu dans le labyrinthe de ses souvenirs, il ne reconnaît plus ses proches, et sombre dans la paranoïa. La frontière entre le réel et la perception mentale s'effrite. On devine qu'il souffre de la maladie d’Alzheimer, mais le traitement de elle-ci donne lieu à une suite de scènes identiques. Les personnages se succèdent, Anthony les prend pour d'autres, voire se méprend sur leur identité.
Le placement en hôpital le guette. Dans le même temps, on sait qu'il y finira avant la fin. Son parcours redondant de vieil homme incompris est tragiquement ennuyeux.
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4,0
Publiée le 26 juin 2024
Quelque chose ne tourne pas rond pour Anthony Hopkins qui ne comprend plus ce qu'il se passe autour de lui! Un père qui souffre de dèmence sènile, d'une forme d'Alzheimer, entourè de sa fille incarnèe par Olivia Colman (un Oscar pour "The Favorite". elle en eût mèritèe un autre pour ce rôle). La famille, la vieillesse et la maladie! Un premier long-mètrage fait par un français, en langue anglaise, ce n'est pas si courant! D'autant plus que "The Father" (2020) a obtenu six nominations aux Oscars et en a remportè deux des plus prestigieux : meilleur acteur et meilleur scènario / adaptation! C'est dire que l'interprètation est parfaite, le ton juste, le huis-clos brillant à la structure thèâtrale volontairement soulignèe (la pièce est ècrite par Florian Zeller lui-même). Et dans l'atmosphère oppressante crèèe par le refrain de « The Cold Song » , composè par Klaus Nomi! Les performances exceptionnelles de Hopkins et Colman, leur regard et leurs larmes, suffisent donc à rendre le film dèchirant...
Film excelent. Le jeu des différents comédiens est parfait, en particulier Anthony Hopkins (qui d'habitude m'indispose un peu) et Olivia Colman. Le sujet difficile et douloureux est magistralement traité, on vit cette histoire de l'intérieur comme si on en était l'un des protagonistes.
Performance remarquable d'Anthony Hopkins qui incarne à merveille cet homme à la fin de sa vie en train de perdre la mémoire. La mise en scène, subtile, donne au spectateur ce vertige que ressent le personnage principal. Les repères deviennent flous, que ce soit dans l'espace comme dans le temps. Des personnages surgissent de nulle part pour disparaître aussitôt, ajoutant à la confusion. Des personnages absents ressurgissent du passé de cet homme, comme s'il avait effacé de sa mémoire leurs décès (sa mère, sa femme, sa fille cadette). Au fil des scènes, la perdition s'aggrave tandis que la prise avec le réel s'estompe. Dans un court moment de lucidité, Anthony indique sa date de naissance au médecin : vendredi 31 décembre 1937. C'est vraiment la date de naissance d'Anthony Hopkins ! La précision du jour de semaine peut surprendre et donner un espoir aux personnes qui s'occupent de lui, mais ça ne dure pas. The Father traite ainsi avec douceur du sujet délicat de la fin de vie, de la difficulté que vivent les accompagnants (ici la fille ainée, interprétée par Olivia Colman) et de la délicatesse du métier d'aide-soignant(e) des personnes âgées.
Vu en VOD, sur les conseils d'un proche, qui vit à peu près cette réalité. Filmer la plongée dans la démence sénile de son père ne peut qu'être triste. Impossible de mettre en place une histoire, et un film sans histoire à raconter a toutes les chances d'être barbant. Donc, les longueurs ne sont pas absentes dans The Father. On sait dés le début que cet homme perd ses repères et que ce sera de pis en pis. Mais je m'attendais à bien pire, car heureusement, la mise en scène nous place dans la même confusion que celle du père. Le spectateur non plus ne sait plus trop qui est qui, où est on, qu'elle heure il est, si c'est gentil ou méchant ... spectateur désorienté en somme, comme ce malheureux Anthony, est il gentil, ou méchant, rigolo ou cynique ? Comme le beau fils, odieux ou patient par amour pour sa femme ? Cette mise en scène, qui nous force à chercher la "vérité", à essayer vainement de remettre les choses à l'endroit, avec notre logique, évite le pathos et le lacrymal : ouf. Les acteurs par ailleurs sont épatants.