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Raphaël Deschamps
7 critiques
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5,0
Publiée le 23 avril 2023
"The Father" est un excellent film qui fait réfléchir sur les personnes âgées, leur solitude et leur problèmes. Ce film arrive à nous mettre à la place du protagoniste d'une manière très particulière. Les acteurs sont excellent et Anthony Hopkins est très émouvant.
Avec ces superbes notes je m'attendais à un film beaucoup plus poignant ... on se perd, on s'endort car on tourne en rond avec la montre le poulet la fille ... si c'était pour nous faire ressentir ce que l'homme ressent c'est bien joué mais un peu trop long alors!
La prestation d'Anthony Hopkins est exceptionnelle et le réalisateur réussit très brillamment à nous mettre dans la confusion perpétuelle et le déclin inéluctable d'une personne atteinte d'Alzheimer. C'est originale et cela aide à mieux comprendre le calvaire du malade et des proches. Le problème c'est qu'au bout d'une heure d'immersion dans le mental confus du malade, cela devient long. On a envie de passer à autre chose, qu'une histoire prenne complètement forme et cela ne vient pas.
Les éloges immodérés, tout comme les récompenses, reçus par ce film n’ont aucun sens. Enlevez Anthony HOPKINS et il n’y a plus de film. Il est vrai que cet acteur exceptionnel livre là une interprétation remarquable. Mais derrière sa performance, il n’y a rien : pas de scénario, pas de mise en scène et une mise en images digne d’un téléfilm. Et ce ne sont pas les recours à des airs d’opéras célèbres : L’air du froid (King Arthur, PURCELL) au début, puis « Casta diva » ( Norma , BELLINI) et « Je crois entendre encore » ( Les pêcheurs de perles, BIZET) qui repassent en boucle, qui vont élever le niveau : c’est un peu facile et il se peut même que M.ZELLER n’y connaisse rien du tout et que ce choix ne vienne pas de lui. Conseillons-lui donc de se consacrer exclusivement au théâtre.
un film d'une grande simplicité scénaristique mais d'une complexité si poignante. dans un cas personnel, la trame ne présente aucun lien direct avec ma propre vie, mais l'on se sent finalement tous concernés, tous touchés par ces malheurs de la vie. Florian Zeller réussi à travers ce labyrinthe sans issue à illustrer l'émotion de chacun des protagonistes.
à travers un jeu d'acteur des plus exceptionnels, Anthony Hopkings parvient à faire éprouver plusieurs sentiments, parfois contradictoires, envers son personnage: la compassion lorsque l'on s'émeut de son attachement à son bien, l'agacement à travers sa fameuse montre, la tristesse lors de l'évocation d'un beau souvenir maternel ou même un certain désespoir. dans une temporalité où l'on se perd parmi les scènes, des moments peuvent demander à certains spectateurs quelques minutes de digestion, afin de simplement accepter ce qu'il se passe. une réalisation des plus plaisants, c'est à se demander comment l'on ne pourrait évoquer ces sublimes interludes musicales.
Un film juste, touchant et bouleversant, un grand oui.
The Father nous place dans la perspective d'une vieil homme dont la santé mentale commence à dérailler. Perte de mémoire, confusion, mélanges de visages - de lieux - de jours, Anthony Hopkins joue magistralement cet être qui peu à peu comprend ce qui lui arrive. Une œuvre déchirante qui est malheureusement le quotidien de nombreuses personnes. Peut-être qu'une lueur d'espoir ou la possibilité d'un dialogue honnête entre père et fille aurait donné une saveur en plus au film, qui nous laisse en plan avec nos questions.
Merci à Florian Zeller, à Anthony Hopkins, à Olivia Colman, à Olivia Williams ainsi qu'à toutes celles et ceux qui ont participé au tournage de ce film magnifique, bouleversant, de nous offrir un tel cadeau. Oui, un cadeau. Car même si le sujet est douloureux, la façon dont il est traité, interprété, mis en lumière et en musique se reçoit comme une offrande. Ce film est beau. Ce film est difficile, mais il est beau. Beau parce que tout y est délicatesse, justesse, intelligence, émotion. La scène finale... pffffffff... comment ne pas verser quelques larmes... Anthony Hopkins, oscarisé, nous offre une de ses plus belles interprétations (la plus belle ?). Dernière chose : à voir absolument en VO !
Quel autre chef-d'œuvre musical que celui d'Henry Purcell interprété par l'excellent contreténor Andreas Scholl pour accompagner la scène d'ouverture d'un film aussi poignant ?
Quelle performance d'Anthony Hopkins ! Juste magistrale ! Cet acteur est fascinant. Parfois, son regard parle plus que les mots. Et quand il en est question, dans l'intonation et les vibrations de sa voix, rien est à côté, rien est à jeter. Tout sonne juste.
La réalisation est brillante. Elle joue avec le temps et la confusion. Quand le temps et les souvenirs s'entrelacent et se confondent. Cette sensation jamais nommée mais omniprésente.
Un film sur le grand âge, sur le prendre soin des siens et de soi. Je n'en suis pas ressorti indemne. Bouleversé près d'une heure après encore.
Un très bon film dans lequel brillent Anthony Hopkins et Olivia Colman. On se retrouve aspiré dans ce tourbillon quotidien qui ment et nous trompe, autant à nous qu'à son protagoniste.
Mon dieu que c'est bouleversant! Le parti pris est risqué, le rythme totalement décousu et déstabilisant, mais Anthony Hopkins est totalement bluffant. J'en ai eu des frissons et les larmes aux yeux. Un film magnifique et difficile, sur une maladie tellement compliquée à appréhender. A voir sans hésiter.
Florian Zeller est l'un des derniers réalisateurs français à avoir réussi à s'exporter aux États-Unis. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que son premier long-métrage montre déjà tout son talent. "The Father" est une expérience assez intéressante à visionner et qui propose un point de vue plutôt très surprenant. Tout le film sera raconté via la vision d'un homme atteint de la maladie d'Alzheimer. Nous sommes donc face à un long-métrage assez dur émotionnellement. Celui-ci ne présente que peu d'optimisme et il veut simplement nous montrer la réalité assez difficile du quotidien de ces personnes. Le personnage principal est interprété à merveille par Anthony Hopkins, on s'attache très rapidement à lui. Principalement, car les événements vont être très durs à vivre pour lui, on aura vite de l'empathie pour ce personnage qui semble impuissant face à son sort. On va traiter la difficulté de cette maladie via sa vision, on va nous présenter le fait de ne pas se souvenir de certaines choses, d'être persuadé de savoir des choses finalement fausses, etc... Mais on va également développer par l'intermédiaire des personnages autour de lui, notamment sa fille. On va donc voir la difficulté psychologique de s'occuper de ce type de personnes, mais aussi l'envie de ne pas céder à la facilité par amour de cette personne. On ira même jusqu'à montrer de l'incompréhension par rapport à cela, à travers le personnage de Paul, lui qui ne semble vraiment pas comprendre la difficulté de cette maladie. La thématique sera donc traitée de toutes les manières et on y ressent un profond respect de la part de l'auteur. Il réussit à ne pas tomber dans la surenchère. Au contraire, il réussit à rester juste du début à la fin. Sa mise en scène sera également bénéfique à la bonne compréhension de tout cela, Florian Zeller jouant beaucoup avec le montage pour montrer les différents oublis du personnage. D'une scène à l'autre, un personnage peut changer de visage via un changement d'acteur, le lieu peut changer via un changement de décor. On peut même avoir une scène qui se poursuit de nombreuses minutes plus tard de manière complètement aléatoire. Et tout cela est toujours réalisé dans le but de démontrer la discordance au niveau de la mémoire et des souvenirs de notre personnage. Les effets sont très bien réalisés et on finit par être dans le même état que lui, à savoir que nous serons également complètement perdus. Donc, honnêtement, ce film a vraiment tout pour vous marquer. Grâce à ces idées de mise en scène et de par son point de vue très intimiste, on comprend très rapidement les différentes thématiques qui sont traitées. On ressort du film en étant vraiment ému et en ayant visionné un film respectueux de son sujet. Pour ceux qui ne connaissent pas vraiment cette maladie, je pense que ce projet peut vraiment être important si vous souhaitez vous renseigner sur la réalité de celle-ci. Pour conclure, une expérience vraiment bluffante.
Quel moment ! J’ai pris une claque, j’ai eu la gorge serrée, j’ai pleuré, et à la fin du film j’ai été bouleversé. Je n’ai pas su quoi en penser pendant 20 min puis En fait si ! j’ai vécu ce film, je m’y suis projeté et il m’a et me fait peur . Un miroir de notre avenir C’est une réussite dans la douleur et la tristesse mais c’est magistrale
Anthony Hopkins est notre grand père durant les 95 minutes de ce film. On est pris au tripes, un des rares films accessible à tous ! Quel performance de Anthony Hopkins, malgré son âge et son expérience où il n'a plus rien à prouver, il nous sort une de ses plus belles performances de sa carrière ! Que dire du film : une beauté absolu qui va en émouvoir certains ! Florian Zeller nous signe l'un des meilleurs films de la decennies des 2020.
Q'un réalisateur touche aussi juste pour son premier film est propremement fantastique ! Il choisit de s'atteler à un sujet aussi complexe qu'il est d'actualité.
Anthony Hopkins sublime le personnage principal, Ludovico Einaudi orchestre musicalement les émotions. L'on retiendra le génie avec lequel Zeller nous fait nous identifier à Anthony grâce à la confusion spatio-temporelle permanente ; on retient aussi les magnifiques figures de l'aidante principale qui, tant bien que mal, accompagne, toujours avec humanité cette personne en déliquescence.