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chrischambers86
14 352 abonnés
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4,0
Publiée le 26 juin 2024
Quelque chose ne tourne pas rond pour Anthony Hopkins qui ne comprend plus ce qu'il se passe autour de lui! Un père qui souffre de dèmence sènile, d'une forme d'Alzheimer, entourè de sa fille incarnèe par Olivia Colman (un Oscar pour "The Favorite". elle en eût mèritèe un autre pour ce rôle). La famille, la vieillesse et la maladie! Un premier long-mètrage fait par un français, en langue anglaise, ce n'est pas si courant! D'autant plus que "The Father" (2020) a obtenu six nominations aux Oscars et en a remportè deux des plus prestigieux : meilleur acteur et meilleur scènario / adaptation! C'est dire que l'interprètation est parfaite, le ton juste, le huis-clos brillant à la structure thèâtrale volontairement soulignèe (la pièce est ècrite par Florian Zeller lui-même). Et dans l'atmosphère oppressante crèèe par le refrain de « The Cold Song » , composè par Klaus Nomi! Les performances exceptionnelles de Hopkins et Colman, leur regard et leurs larmes, suffisent donc à rendre le film dèchirant...
Film excelent. Le jeu des différents comédiens est parfait, en particulier Anthony Hopkins (qui d'habitude m'indispose un peu) et Olivia Colman. Le sujet difficile et douloureux est magistralement traité, on vit cette histoire de l'intérieur comme si on en était l'un des protagonistes.
Performance remarquable d'Anthony Hopkins qui incarne à merveille cet homme à la fin de sa vie en train de perdre la mémoire. La mise en scène, subtile, donne au spectateur ce vertige que ressent le personnage principal. Les repères deviennent flous, que ce soit dans l'espace comme dans le temps. Des personnages surgissent de nulle part pour disparaître aussitôt, ajoutant à la confusion. Des personnages absents ressurgissent du passé de cet homme, comme s'il avait effacé de sa mémoire leurs décès (sa mère, sa femme, sa fille cadette). Au fil des scènes, la perdition s'aggrave tandis que la prise avec le réel s'estompe. Dans un court moment de lucidité, Anthony indique sa date de naissance au médecin : vendredi 31 décembre 1937. C'est vraiment la date de naissance d'Anthony Hopkins ! La précision du jour de semaine peut surprendre et donner un espoir aux personnes qui s'occupent de lui, mais ça ne dure pas. The Father traite ainsi avec douceur du sujet délicat de la fin de vie, de la difficulté que vivent les accompagnants (ici la fille ainée, interprétée par Olivia Colman) et de la délicatesse du métier d'aide-soignant(e) des personnes âgées.
Vu en VOD, sur les conseils d'un proche, qui vit à peu près cette réalité. Filmer la plongée dans la démence sénile de son père ne peut qu'être triste. Impossible de mettre en place une histoire, et un film sans histoire à raconter a toutes les chances d'être barbant. Donc, les longueurs ne sont pas absentes dans The Father. On sait dés le début que cet homme perd ses repères et que ce sera de pis en pis. Mais je m'attendais à bien pire, car heureusement, la mise en scène nous place dans la même confusion que celle du père. Le spectateur non plus ne sait plus trop qui est qui, où est on, qu'elle heure il est, si c'est gentil ou méchant ... spectateur désorienté en somme, comme ce malheureux Anthony, est il gentil, ou méchant, rigolo ou cynique ? Comme le beau fils, odieux ou patient par amour pour sa femme ? Cette mise en scène, qui nous force à chercher la "vérité", à essayer vainement de remettre les choses à l'endroit, avec notre logique, évite le pathos et le lacrymal : ouf. Les acteurs par ailleurs sont épatants.
J'ai adoré Antony Hopkins dans " Le silence des agneaux " avec Jodie Foster et " Remains of the day " avec Emma Thomson mais là je ne supporte pas le spectacle de sa décrépitude, de même que dans " Une vie ".
Les petits défauts qu'il avait plus jeune dans son jeu d'acteur (britannique " coincé ", comme Emma Thomson d'ailleurs), se sont amplifiés avec l'âge au point de devenir insupportables...
Comme tout le film repose sur sa notoriété passée, il n'y a pas dans ce film d'acteur ou acttice assez puissant pour contrebalancer cette décrépitude...
Je pourrais faire la même remarque au sujet de Robert de Niro qui joue maintenant dans de parfaits navets, et de Catherine Deneuve...
Ce film est d'une absolue mièvrerie (Schmaltz!) et d'un moralisme absolu... Grands sentiments à la louche, " il faut s'occuper des vieux "...
"The Father" est un film bouleversant qui plonge le spectateur dans la réalité fragmentée de la démence. Avec une réalisation habile et des performances remarquables, le film offre une exploration poignante des ravages de cette maladie sur la vie d'un homme et de sa famille. La structure narrative labyrinthique, qui reflète l'expérience désorientante du personnage principal, crée une immersion totale dans son monde en constante mutation. Les performances magistrales d'Anthony Hopkins et Olivia Colman apportent une profondeur émotionnelle inégalée à leurs rôles, capturant toute la gamme de sentiments allant de la confusion à la peur en passant par la tendresse. La mise en scène subtile et les décors évocateurs renforcent l'atmosphère oppressante du récit, faisant de chaque instant une expérience viscérale pour le spectateur. En fin de compte, "The Father" est bien plus qu'un simple film sur la démence ; c'est une méditation puissante sur la nature de l'identité, de la mémoire et de l'amour.
C'est tout simplement mon film préféré. Vu 2 fois et cette histoire narre formidablement la maladie d'Alzheimer sans tomber dans le pathos ou la malaisance. Les acteurs sont remarquables dans leurs jeux, Olivia Colman et Anthony Hopkins sont magistraux.
Hopkins est excellent dans ce rôle. Film très douloureux sur la vieillesse avec un acteur principal qui perd tous ses repères et sombre dans la démence et dans Alzheimer. On n'est pas bien quand on regarde ce film. A voir qu'une fois
Ouais, c'est un film qui fait peur. C'est épouvantable de penser que ça peut arriver à ce point la. Le film fait bien passer ce que l'on peut ressentir soi-même. Sauf peut-être à la fin pour moi en tout cas. Quand même dur la vie trop choyée!! haha!
Que ce film qui pourrait être utiliser comme un documentaire ouvre les yeux, à ceux qui nous gouverne. En donnant les moyens aux aidant, d'aider dans de meilleures conditions. Encore un grand Anthony Hopkins, avec de beau acteur à ses côtés.
Film très bouleversant, la puissance du jeux d'acteur d'Anthony Hopkins ma mit la larme à l'oeil (2eme film a avoir eu cette capacité). Le film est je pense proche de la réalité de ce que doivent ressentir les personnages âgées souffrant de ce type de problèmes. Et ce film nous rend parfaitement empathique. J'ai cependant trouvé qu'une partie du film était un peu longue, mais sûrement était-ce fait exprès pour amplifier le ressenti et rendre le film plus vrai. Je noterais que les transitions entre les différents lieux sont aussi très bien fait.
Il est peut être difficile de faire un film sur ce sujet (la maladie d'Alzheimer et le déclin) mais là c'est quand même raté. Tout est aussi confus pour le spectateur !! On voit surtout que le gendre veut "se débarrasser" du beau père encombrant et cela met mal à l'aise. On voit la fille dire qu'elle va partir à Paris ensuite on retrouve son père dans son appartement , c'est difficile à suivre et on se demande sinon a pas aussi la maladie d'Alzheimer !! C'est trop brouillon et au final ennuyeux