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Christoblog
825 abonnés
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4,0
Publiée le 17 septembre 2020
Antoinette, c'est Laure Calamy.
Et c'est peu dire que cette dernière porte tout le film, et trouve ici un rôle à la mesure de son talent, qui est immense. Son personnage de fille bien en chair, romantique et un peu nunuche, popularisée par la série Dix pour cent, s'irise ici d'une palette de sentiments intenses et inattendus.
Résumons brièvement le pitch du film : Antoinette, amoureux d'un homme marié, rejoint celui-ci qui randonne sur le chemin de Stevenson avec sa femme et sa fille. Bien sûr, l'initiative est ridicule et d'une certaine façon désespérée : on se doute bien que cela ne va pas évoluer vers une issue heureuse. L'intérêt du film est donc ailleurs, dans l'évolution progressive d'Antoinette sur les chemins cévenols. C'est évidemment dans le cheminement, et non dans le but poursuivi, qu'Antoinette va progressivement se transformer.
Cette subtile évolution du personnage est très agréablement servi par la fine écriture de la réalisatrice scénariste Caroline Vignal. Le film propose un cocktail réjouissant de scènes franchement drôles, de lignes narratives très amusantes (la réputation d'Antoinette qui la précède sur le chemin), de moments intenses et décalés (la belle conversation entre Antoinette et Eleonore), d'évocations feutrées du périple stevensonien (Le personnage de Patrick doit beaucoup à la Modestine de Voyage avec un âne dans les Cévennes), de beaux paysages et de personnages secondaires croqués avec tendresse et acuité.
Sans être renversant, Antoinette dans les Cévennes présente un grand nombre de qualités, qui en font une comédie fine et agréable, digne du label que lui a accordé le Festival de Cannes.
Une comédie étonnante de finesse, où les traits d'humour ne sont jamais soulignés. La réalisatrice fait confiance à l'intelligence des spectateurs et détourne tous les clichés attendus avec élégance. Gracieux, émouvant et drôle. Bravo.
Le titre, l’affiche et le pitch étaient peu engageants ; mais se retrouver dans la « Sélection Cannes 2020 » laissait présager plus qu’une énième comédie romantique plan plan en mode road movie. Et dès le premier plan et sur toute la première séquence, on comprend vite que la substance est loin d’être insipide ; déjà les premiers éclats de rire surgissent. Antoinette est une institutrice amante du père d’une de ses élèves. Marié, il part dès le début des grandes vacances avec femme et enfant sur le chemin de Stevenson et plante Antoinette seule sur Paris. Amoureuse, elle décide de faire le même périple mais avec un âne espérant croiser le chemin de son amoureux. Ce voyage avec un âne (nommé Patrick, il est le rôle masculin principal !!!), clin d’œil au voyage de Stevenson, sera l’occasion de rencontres pour la jeune femme mais aussi, comme toutes ces randonnées au long cours, d’introspection. Carolin Vignal s’appuie sur un scénario linéaire, limpide, succinct mais très malin ; et surtout sur une comédienne de tous les plans au potentiel comique hors norme ; rare dans le cinéma français. Laure Calamy éclabousse l’écran de son talent au fil des scènes cocasses ; radieuse, naïve, émotive, sa douce fantaisie et son auto dérision sont le reflet d’une richesse de jeu incroyable. Un film sans prétention, drôle, frais et léger qui déjoue tous mes pronostics ; happé par l’intelligence et la drôlerie de cette comédie haut de gamme. tout-un-cinema.blogspot.com
" Antoinette dans les Cévennes " présenté cette année au festival de Cannes est une comédie romantique plaisante. En effet même si ce n'est pas le film du siècle et l'ensemble soit convenu , j'ai pris plaisir à suivre cette histoire farfelue qui navigue entre le genre romantique et celui de l'humour avec des séquences drôles et une Laure Calamy qui illumine le film .
L'énorme problème de cette comédie est... que ce n'est pas drôle !! A part 2 ou 3 moments risibles où Antoinette galère avec son âne buté (pléonasme), ce film est plutôt plombant et navrant tant cette pauvre maîtresse d'école vit un calvaire du début à la fin avec son amour unilatéral pour un homme marié. Sur un coup de tête, elle décide de partir faire une randonnée pédestre d'une semaine avec une mule prénommée Patrick. La raison est simple : son amant a prévu de faire cette même excursion avec sa femme et sa fille et elle rêve de le croiser... Cette histoire m'a un peu miné et pas du tout donné le peps qu'on pourrait attendre d'une bonne comédie : aucun rire et pire, des moments embarrassants et une ambiance légèrement morose totalement déconcertante. Il reste la fraîcheur naïve de l'actrice Laure Calamy et la beauté des paysages des Cévennes : c'est peu, trop peu. Pénible. Site CINEMADOURG.free.fr
Tous les garçons s'appellent Patrick. C'est Godard qui le prétendait dans un court-métrage de ses débuts. Pour les ongulés, le prénom est moins fréquent mais c'est bien celui que porte l'âne de Antoinette dans les Cévennes, véritable vedette masculine du film. Ce n'est que le deuxième long-métrage réalisé par Carole Vignal, après 20 ans de silence, et gageons qu'elle n'attendra pas autant de temps pour tourner à nouveau, étant donné que le succès devrait être au rendez-vous des aventures d'Antoinette avec son compagnon à quatre pattes (une sorte de comédie romantique entre les deux randonneurs qui, comme le genre l'affectionne, débute plutôt mal, d'autant plus que l'âne est un animal obstiné, c'est bien connu). Antoinette dans les Cévennes repose en très grande partie sur les épaules de Laure Calamy qui démontre, mais on s'en doutait déjà, qu'elle a largement les capacités pour un premier rôle, se révélant assez irrésistible de drôlerie. Attention tout de même à ne pas en faire trop, cela peut être son péché mignon, et à ne pas non plus se Karine Viardiser, car elle semble parfois copier, involontairement, sans doute, les mêmes attitudes bougonnes devant l'adversité. Il est indéniable que le film est plaisant, joliment écrit, bien que manquant un peu d'épaisseur narrative, en ayant en tête que le voyage est plus important que la destination. C'est vrai, mais admirer la splendeur des Cévennes fait aussi partie du périple, sur les traces de Stevenson. Dommage que les vacances d'été soient terminées, il est certain que le film fera beaucoup pour le tourisme local. Quitte à rebaptiser certains quadrupèdes autochtones Patrick, Bernard, Kevin ou encore Lætitia ou Sylvie, puisque le droit d'ânesse existe, faut-il le rappeler ?
Frustrant , l’idée de départ est classique mais amusante et le film sauvé par l'actrice principale. Sinon , aucune intrigue , trois quart du film sur la randonnée en elle même , certes les paysages sont beaux mais il se passe quasiment rien durant tout le film.
Un film frais et sympathique, avec une très belle interprétation de Laure Calamy mais malgré cela, le film est souvent peu drôle et à la limite de l'ennuyeux. Un avis mitigé en somme. Mouais...
"Antoinette dans les Cévennes" s'affirme en cette rentrée scolaire de 2020 comme sans doute l'évènement comique le plus remarquable. Tout semble pourtant écrit pour virer dans la catastrophe de l'invraisemblance. Une jeune institutrice qui fait jouer à ses élèves un morceau de Véronique Samson antinomique avec l'enfance, un séjour de marche dans les Cévennes en compagnie d'un âne, et une histoire d'amour contrariée. Et pourtant, le récit fonctionne admirablement bien. Le spectateur se laisse porter dans un récit bourré d'humour et de subtilités, où la condition féminine, le mensonge, et le droit à la différence sont habilement mis en scène.
Il faut dire que l'actrice principale se prête au jeu d'une institutrice originale et sensible qui cherche à travers cette marche quasi initiatique à trouver un sens à sa vie. On s'amuse avec elle, on s'émeut avec elle, au milieu de paysages sublimes et de personnages attachants et drôles. Le comique de situation marche réellement avec au cœur du récit, des ânes moins animaux que humains, qui, à la façon d'un conte d'Orwell, scrutent notre monde et en dénoncent les invraisemblances.
"Antoinette dans les Cévennes" est une belle surprise après plusieurs mois de privation d'écran. On se prend au jeu de ce personnage digne d'une pièce de théâtre avec un plaisir total.
Bon je partais serein. Vraiment. Un feel good movie... Et en fait ben, ce n'est vraiment pas bon. Très peu drôle... Alors oui les paysages, l'âne... mais alors l'histoire au secours. Vraiment très déçu.
Voici une comédie pleine de fraîcheur, drôle et touchante. "Antoinette dans les Cévennes" est portée par Laure Calamy (Antoinette) qui part explorer les Cévennes avec son âne Patrick dans le but de se rapprocher de son amant (Benjamin Lavernhe) et de sa femme (Olivia Côte). Le scénario n'est pas d'une complexité folle mais Caroline Vignal (après 20 ans d'absence derrière la caméra) sait se reposer sur le potentiel comique de Laure Calamy. C'est un film qui fait du bien, un très bon moment de détente devant cette jeune femme spontanée qui cherche désespérément l'amour avec son compagnon d'infortune, Patrick.
Rafraîchissant, drôle, plein d'espoir, dépasser ses limites ; voici ce qu'il me vient à l'esprit juste après la séance. Caroline Vignal signe une comédie qui nous réconcilie avec les comédies françaises grâce à la rencontre entre Antoinette et Patrick. C'est simple et très efficace, ça nous donne le sourire et on ne souhaite qu'une chose, c'est qu'Antoinette soit heureuse. Bien filmé, la réalisatrice sublime son actrice Laure Calamy qui prouve encore et encore qu'elle est une excellente actrice. Par les temps qui courent, ce film fait du bien au moral et donne envie de partir en solitaire pour avoir son Patrick sur le chemin de Stevenson.
" Antoinette dans les Cévennes" : Cette comédie romantique, écrite et parfaitement mise en scène par Caroline Vignal, nous offre une aventure originale dans de magnifiques décors naturels. On passe aisément du sourire à la tendresse sur des séquences mémorables avec les humeurs de Parick. Laure Calamy assume parfaitement un premier rôle difficile, souvent sans partenaire de jeu ; elle assure des monologues savoureux. Un film attachant, sans artifices et délicieusement plaisant.
Cela faisait un petit moment que j'avais repéré Laure Calamy dans un grand nombre de seconds rôles. Elle est vraiment extraordinaire, pétulante et exubérante. C'est un régal de la voir jouer, et encore plus avec un âne.
Un vrai moment de détente dans les Cévennes avec une actrice attachante et émouvante ! Un chemin de vie qui va l'aider à prendre de bonnes décisions. De l'humour et de la tendresse dans ce film où l'émotion est de rigueur. Un bon moment de cinéma français dans ce climat actuel particulier.