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jaja77
61 abonnés
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3,5
Publiée le 6 décembre 2020
une petite comédie gentillette sans plus, en effet, je l'ai trouvé un peu trop lent par moments. certes, les acteurs sont pas mauvais avec l'actrice principale "audrey calamy" qui met de l'ambiance au film. il se laisse voir une fois, mais pas le meilleur à la vue des critiques un peu trop élogieuses je trouve.
Succès surprise dans les salles de cinéma en temps de pandémie, "Antoinette dans les Cévennes" fait partie de ces petites comédies françaises n'ayant franchement pas grand chose de neuf à défendre sur le papier, bloquées à la manière d'un âne récalcitrant sur tous les poncifs scénaristiques de ce genre de production (énième histoire d'adultère poussiéreuse, un retour aux sources obligatoire pour ouvrir les yeux, un parcours littéralement balisé comme un chemin de randonnée jusqu'à sa finalité la plus prévisible), mais qui, grâce à une conjecture d'astres inespérée, parvient tout de même à sortir du lot avec un charme étonnant ! Ici, c'est une rencontre, celle superbement trouvée entre l'héroïne écrite par Caroline Vignal et son interprète Laure Calamy, qui fait rayonner "Antoinette dans les Cévennes" bien au-delà du potentiel de sa proposition. Accompagnée de quelques jolies idées pour la mettre en valeur, l'actrice est clairement le coeur battant du film, aussi attachante qu'irrésistible dans une quête où sa relation avec l'âne Patrick (une star en devenir) fait figure de jauge émotionnelle vers de meilleurs horizons. Le vent de fraîcheur qu'elle insuffle à ce périple sentimental au cœur des Cévennes n'en élude peut-être pas les tenants et aboutissants très mineurs mais il permet de faire de ce séjour en compagnie des malheurs d'Antoinette un moment de légèreté agréable.
Mon Dieu que ce film fait du bien! « Antoinette dans les Cévennes » est directement à mettre du côté des petites pépites qui, sans que l’on sache vraiment pourquoi, nous enchante du début à la fin. Tout fonctionne comme par magie dans un dosage parfait de rires, d’émotions et de sentiments. Tout y est juste, beau et plaisant et c’est le genre d’œuvre qui nous donne le sourire et la joie de vivre pendant la projection mais aussi à la sortie de la salle. Un équilibre fragile mais parfait entre une histoire originale, une justesse de trait, un humour discret et fin, des bonnes ondes, un fond classique rendu original et iconoclaste ainsi qu’une interprétation de haute volée. Et c’est bien sûr la tornade Laura Calamy qui réceptionne tous les suffrages. On la savait talentueuse et on attendait de la voir briller dans un grand premier rôle et bien c’est chose faite avec cette géniale petite comédie sentimentale. Un film qui sait déjouer tous les lieux communs et les situations prévisibles dans un maëlstrom de bonne humeur et d’ondes positives. Avec « Antoinette dans les Cévennes », elle nous montre toute l’étendue de ses capacités de comédienne durant une heure et demie non-stop. Ce personnage était fait pour elle et Caroline Vignal lui apporte sur un plateau d’argent. Calamy est tour à tour drôle, émouvante ou encore attendrissante et on ne la quittera pas d’une semelle pour notre plus grand plaisir. Le César de la meilleure actrice lui semble promis l’an prochain. Dans les silences comme dans le moindre de ses regards mais aussi dans les séquences un peu plus physiques ou primesautières, elle est d’une justesse sans faille. Antoinette / Laure Calamy nous a clairement conquis et on ne dirait pas non pour une autre virée en sa compagnie pour suivre ses folles aventures à hauteur de femme. On n’est pas près d’oublier ce personnage plein de vie superbement croqué et écrit, alors on en redemande.
A ses côtés, difficile de se faire une petite place mais Benjamin Laverhne et Olivia Côte ne déméritent pas dans des rôles moins évidents de faire-valoir. Et même le plus petit des seconds rôles ici est admirablement écrit et juste. Mais « Antoinette dans les Cévennes » c’est aussi une formidable occasion de se faire une balade bucolique et champêtre dans le sublime cadre des Cévennes et sa verdure estivale. Les paysages sont superbement rendus et nous font prendre un grand bol d’air frais. Et que dire du fait qu’au final, l’histoire d’amour soit entre le personnage principal et un âne prénommé Patrick. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette relation humain/animal nous touche autant voire plus qu’une relation entre deux êtres humains. On en vient même à avoir les larmes aux yeux lors de la scène finale. Tout sonne vrai dans ce petit film rural humble et doux. Les dialogues sont parfaitement écrits et reflètent vraiment les atermoiements sentimentaux de son héroïne. L’humour n’est jamais forcé mais naturel, au gré des situations tantôt iconoclastes tantôt touchantes. Peut-être qu’il manque un ou deux gags plus drôles débouchant sur des éclats de rire, et certainement envisageables, mais Vignal préfère la simplicité d’un feel-good movie à l’appel de l’humour plus gras. Dans « Antoinette dans les Cévennes », tout est simple, tout est juste, tout est enchanteur et, surtout, tout est mis en place pour que l’on passe un délicieux moment. C’est aussi cela la magie du cinéma.
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Habituée aux seconds rôles, l’actrice Laure Calamy se voit offrir le rôle titre de “Antoinette dans les Cévennes”. Antoinette est maîtresse et entretient une relation avec le père d’un de ses élèves. Alors que Vladimir lui avait promis de partir en vacances avec elle, il lui apprend qu’il part en randonnée avec sa femme et son fils dans les Cévennes. D’un coup de tête Antoinette prend sa valise et décide, elle aussi, d’emprunter le chemin de Stevenson avec un âne, dénommé Patrick. Nous craignons sincèrement que la naïveté maladroite de l’actrice peine à tenir tout un film. Mea Culpa, “Antoinette dans les Cévennes” se révèle être une comédie drôle, juste et mélancolique. Laure Calamy exprime toute sa générosité dans un rôle épatant de spontanéité et de fraîcheur. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ou l'art de faire un film léger sans racoler ni céder à la facilité des gros sabots comme souvent dans les comédies françaises. Loin de la lourdeur de Dany Boon, des mimiques caricaturales de Christian Clavier, ce joli film totalement réussi souffle un vent de fraicheur et bucolique, porté par une Laure Calamy lumineuse et solaire, Dans les paysages splendides des Cévennes, partie pour retrouver son amant, elle finira sur les sentiers empruntés par Louis Stevenson, à soliloquer avec Patrick, un âne qui sera son compagnon sur ce chemin introspectif et salutaire. Un petit bijou à ne pas manquer en ces temps anxiogènes de confinement. Cannes n'aurait certainement pas manqué, si le festival n'avait pas été annulé, de le récompenser. Quant à Laure Calamy, on a certainement pas fini de voir son nom dans les distributions, et c'est tant mieux !
Avec cette comédie sans prétention Caroline Vignal réinterprété le voyage de Stevenson et de son ânesse Modestine. Limite lourd au début ce récit sait progressivement s’attirer la sympathie. L’utilisation de l’âne comme un personnage à part entière est habile. Au détour du côté vaudeville, il y a de véritables moments forts, d’émotion, de réflexion. J’ai d’autant plus apprécier ce film qu’ayant fait une partie de cette randonnée, je l’ai regardé avec nostalgie.
Un film drôle et touchant qui nous fait voyager aux côtés de Laure Calamy et de son âne Patrick dans une randonnée semée d'embûches, au sens propre comme au figuré. Très réussi.
" Antoinette dans les Cévennes" , une comédie française agréable écrite et réalisée par Caroline Vignal et sortie en 2020. Un road-movie sur le chemin de Stevenson en compagnie de l'âne Patrick et de la très bonne actrice Laure Calamy. Une comédie romantique fraîche, lumineuse avec une très belle photo et de magnifiques paysages. Très bonne réalisation, des personnages sympathiques et un personnage principal merveilleusement interprété. Le jeu de Laure Calamy est très fin, à la fois drôle et malaisante. L'actrice est nominée comme meilleure actrice aux Césars 2021.
2 bonnes raisons pour moi de voir ce film les Cevennes suite à mon voyage annulé et benjamin Lavernhe Autant le dire de suite j'ai été touché c'est frais joyeux ça met de bonne humeur les acteurs sont tous exellent et l'âne Patrick est plus, qu'attachant bref un trés bon moment de cinéma comme on aimerais en voir plus souvant
Enfin un film frais, où la Nature est au centre de tout, à la fois lieu d’exacerbation et d’accouchement des sentiments, mais surtout, consolatrice des affres de l’amour, de l’humain, de ses travers et du stress de la vie citadine, comme un cocon où l’on renait. A la fois drôle et léger, profond et insoupçonnablement subtil, c’est le film parfait dont on a besoin dans le contexte actuel de stress en tous genres… Laure Calamy nous transporte par son exaltation, sa frivolité spontanée et son charme désarmant. Elle porte avec aisance ce film sur ses épaules grâce à son charisme évident. Le rôle de Benjamin Lavernhe manque peut-être un peu d’ampleur et de caractère pour justifier l’amour éperdu que lui voue sa maitresse. On sort de ce film ressourcé et oxygéné avec l’envie de vivre au vert…
Antoinette (Laure Calamy) est la maîtresse d’un homme marié, Vladimir (Benjamin Lavernhe). Elle devait passer une semaine avec lui pour les vacances mais il lui fait faux bond au dernier moment pour partir avec sa femme et leur fille dans les Cévennes. Antoinette décide de s’y rendre aussi. Elle part sur les chemins de randonnée, en compagnie d’un âne, Patrick. L’histoire est originale, notamment la relation qu’Antoinette développe avec cet âne, elle se confie à lui, il la sort de sa solitude. Laure Calamy est parfaite pour ce rôle d’Antoinette à la fois triste, pétillante, déterminée. Le personnage de la maîtresse est touchant, elle se rend compte qu’elle passera toujours en numéro 2, nourrie de faux espoirs. Tous les seconds rôles sont également très bons. On ne rit pas aux éclats mais les situations sont souvent amusantes et cocasses, on ne s’ennuie pas une seconde.
Une excellente comédie qui ne manque pas de profondeur. J'ai adoré faire la connaissance d'Antoinette, un personnage très attachant qui se découvre et se révèle à elle même, courageuse et lumineuse.
Une fois de plus on est pantois de certaines critiques presse en face ! L'argument tient sur un timbre-poste. Il ne se passe pas grand chose. On aime bien L. Calamy pour une fois en 1er rôle. C'est bien gentil tout ça, mais quand même ne confondons pas téléfilm et film.
Elle voulait passer ses vacances avec Vladimir, le bel amant marié, elle les passera avec Patrick. Sauf que Patrick est un âne (un vrai). Les vacances s'annoncent moins fun pour la pauvre Antoinette, et bien plus rigolotes pour nous. Antoinette dans les Cévennes ne surprend pas par son scénario simple du trio amoureux et de l'amante encombrante (un cliché du cinéma), mais arrive à s'en émanciper au profit des scènes d'interaction avec Patrick, une tête de mule qui n'accepte de marcher que si Antoinette lui parle de sa vie (une très bonne idée du scénario), au profit du jeu très sympathique de Laure Calamy (qu'on aimerait voir plus souvent), et au profit également de cette ode aux randonneurs, aux paysages des Cévennes si beaux par soleil sans nuages... On aime bien ces quelques passages qui ressemblent à des fenêtres ouvertes sur un ailleurs rafraichissant, ces gags un peu bébêtes mais qui fonctionnent bien, et on adore la fin impeccable qui mêle morale et construction du personnage. Même si l'on attendait clairement cette fin sans surprise, on est toujours content de voir l'accomplissement d'Antoinette, qui cesse d'être elle-même cet âne qui suit bêtement un homme qui ne la mérite pas et qui la fait avancer à la carotte et au bâton, et spoiler: suit déjà un jeune homme qui lui a tapé dans l’œil... Si la première version d'Antoinette est volontairement horripilante (superficielle, menée à la baguette par son amant, naïve), sa progression et finalement sa libération nous donnent à voir une femme accomplie et décisionnaire, un modèle qu'on aimerait voir breveter et généraliser. Quant à l'amant, un personnage facilement détestable (après le casse-pied de Le Sens de la fête, on se dit que Benjamin Lavernhe a lancé sa filmographie de rôles de gars insupportables, tant il s'amuse et brille dans ce registre), on sait d'emblée qu'entre lui et l'âne, on prend l'âne. Laure Calamy s'en donne à cœur joie avec son franc-parler qui lui va si bien, les paysages sont beaux et on adore le psy animalier, adorable Patrick.