Ce film est magnifique, d’une grâce absolue, il reconstitue bien l’époque. Les tenues sont magnifiques… Juliette Binoche joue vraiment bien l’amoureuse…
On ne passe pas un mauvais moment, mais rien de bien convaincant non plus: l'histoire est trop caricaturale tout comme le jeu des acteurs. En somme une gentille comédie qui ne fait même pas sourire.
Tout d'abord il ne s'agit en aucun cas d'une comédie. Comédie dramatique au minimum, et encore. Jamais drôle, pas forcément dramatique (et surtout pas concernant l'os de lapin), ce film a pour seul intérêt à mes yeux de nous réapprendre l'existence de ces écoles ménagères qui préparaient à être une bonne épouse. C'est complétement fou de se dire qu'il y a soixante ans encore, des filles aient été envoyées sur ces bancs d'école pour apprendre à soigner leur mari, tous soins confondus. Ce n'est pas mon époque et je ne m'y suis jamais vraiment intéressé, mais en tout cas mai 68 aura au-moins servi à précipiter la fin de choses comme ça.
Enfin un film avec Juliette Binoche réussi, ce qui était pas arrivé depuis bien trop longtemps. Une comédie parodique rose bonbon qui tient beaucoup de Potiche. Les trois actrices principales livrent une partition géniale et Édouard Baer est on ne peut plus charmant. On passe un excellent moment avec ce quatuor sixties.
Petite comédie sans prétention qui a le mérite de nous faire découvrir l’existence des écoles ménagères juste avant les évènements de mai 68 en nous plongeant dans le contexte de l’époque. L'humour poussif du film tend vers la ringardise. L’idée était bonne, la réalisation un peu moins. On s’ennuie presque, même avec le beau trio, Juliette Binoche, Noémie Lvovsky et Yolande Moreau. Les comédiens surjouent, le message est convenu, les tentatives comiques frisent le ridicule. La fin ne rattrape pas cette farce féministe inégale.
Ridicule : MOREAU qui danse dans sa chambre, MOREAU qui s'écroule à la messe d'enterrement, BERLEAND s'étouffe et tout le monde regarde à la fenêtre, la veuve s'ébaubit devant les figurines collectionnées par le défunt, recette du STRUDEL énoncée par BAER accroché à une gouttière, speakerine extrèmement maniérée dans le reportage, BINOCHE qui hurle hystérique, bataille de pelochons entre filles, veuve au volant de la DS sur route enneigée. Et le clou du spectacle : ballet final sur la route en direction de Paris. Toutes les filles élèves sont sottes et inintéressantes. FUYEZ!
Le film précédent de Martin Provost possédait beaucoup de qualités (Sage Femme, 2017). Ici le film se veut moins grave, plus humoristique, même si le sujet ne l'est pas moins, grave. Le sujet est plus historique. En 1968, nous suivons la vie d'une école de ménagères (un des intérêts du film est de rappeler que cela a existé): ses histoires internes, sentimentales, financières, et les histoires liées à l'extérieur de l'école: un amoureux qui revient (Édouard Baer en amour de jeunesse), le fiancé d'une des élèves, les vices de François Berléand (caricatural) que nous découvrons à son décès. La distribution est de très bon niveau, avec en tête Juliette Binoche et Noémie Lvovsky qui portent le film sur leurs épaules. La distribution des élèves fonctionne bien, mais elles sont secondaires, hormis l'histoire d'amour entre deux des pensionnaires. Le film se termine en comédie musicale en assénant ses messages sur l'émancipation des femmes. La direction d'acteur n'est pas subtile. Et le film est au total pas du tout subtil. Mais l'importance du sujet, porté par ses actrices, produit un résultat qui suscite beaucoup de sympathie.
Une directrice d'école ménagére des années 60 change et se met à croire en la liberté de la femme après le décés de son mari qui la laisse ruiné et le retour de son amour de jeunesse. Les acteurs font ce qu'ils peuvent dans un film au scénario souvent abracadabrantesque , c'est distrayant mais sans plus
Un film intéressant en ce sens où il fait revivre une époque révolue et même oubliée. Dommage que la fin sous forme de comédie musicale à rebours de l’histoire vienne gâcher les choses.
Un film léger et plutôt sympathique sur la transition soixante-huitarde concernant la vision et la place de la femme dans la société française, mais sans grande surprise, car on sent très vite ce qui va advenir à cette directrice d'école ménagère privée dés lors qu'elle perd son mari. Le film est trop centré sur cette directrice (au demeurant étonnante et épatante Juliette Binoche) et ne s'attarde pas assez sur les personnages secondaires que sont es adolescentes pensionnaires, la belle-sœur dévouée ( bonne Yolande Moreau) et fait l'impasse (budgétaire ?) sur ce qui va se passer à Paris en plaçant une scène finale de danse et chant pas si mal interprétée, mais un peu décalée par rapport au reste du film
Intéressé par la présence de bons acteurs (en général), j'ai tenté le coup. Le début m'a paru engageant, un poil caricatural par un jeu un peu forcé, mais ça passait. La déception n'a fait que s'accentuer au fil du scénario. Même lespoiler: passage de vie à trépas de Berléant m'a paru ridiculement joué.
La cerise sur le gâteau fut le bout de comédie musicale finale, venant comme un cheveu sur la soupe, avec cette pauvre Binoche brassant l'air tel un hélicoptère.
Un régal du début à la fin et une sacrée réflexion sur la condition de la femme des années 60. Heureusement que mai 68 est passé par là. Le trio infernal des 3 femmes superbement joué par les 3 vaut son pesant de réjouissances. Et le gynécée des grandes ados tient la route et offre de bons moments. Merci à M Provost pour ce film réussi !
Un casting sympa qui sauve ce film qui ne démarre jamais vraiment. De plus ce militantisme féminin aurait eu tout son sens à l'époque où se déroule le film, mais aujourd'hui il paraît bien désuet.