Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
MarieV
2 abonnés
16 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 11 mars 2020
C'est le trio d'actrices qui m'a poussé à aller voir le film. Je craignais quand même quelques gros clichés ! Mais pas du tout, c'est un film drôle (on rit beaucoup), émouvant, plein de tendresse. Les actrices sont géniales. On passe un super moment !
Désolé pour ma mauvaise critique... Comment le cinéma français peut-il financer de tels navets? Cinéphile "moyen" et en général positif, je redoute que (dans un certain milieu... ) on prenne le spectateur pour un PLOUC. Le sujet était pourtant intéressant et il y avait de quoi faire un meilleur film je pense...Je ne suis pas donneur de leçons, je précise. La fin est particulièrement consternante, un record absolu!
Satyrique, humoristique, disjoncté, on passe un bon moment... Un peu exagéré, un peu lourd parfois, je n'ai pas été conquis sauf par la bonne folie de mes actrices fétiches !!!
Plutôt raté et insipide. Une comédie qui dégage un charme certain. Les acteurs sont sincères et s'impliquent à retranscrire le kitch et le ridicule de ces années où le rôle de la femme se réduisait à celui de bonne ménagère. Mais le film n'arrive jamais à être vraiment drôle et cinglant. Il peine à faire décoller le propos et reste assez fade. Les dialogues sont pauvres et ne font pas mouche, les rôles sont peu travaillés et platement caricaturaux. Le final est ,lui , carrément gênant de ridicule. Dommage car l'intention était bonne et sincère.
Un film pétillant et admirablement bien construit, émouvant et super drôle. Par moments il rappelle les Choristes parfois aussi il y a un peu de Potiche ou 8 Femmes de Ozon. Les décors sont magnifiques . Le trio d'actrices Lvovsky, Binoche, Moreau fait des étincelles, super casting pour les jeunes étudiantes, à coup sûr une ou deux futures grandes actrices dans le lot !
Film délicieux qui aborde des problématiques de fond avec drôlerie. Et ca fait un bien fou!! Noémie Lvovsky est irrésistible en bonne soeur (pas si éloigné de la réalité de l'époque) !!
Ce film est un véritable ravissement. Mené tambour battant par un magnifique trio féminin, Juliette Binoche, Noémie Lvovsky et Yolande Moreau, toutes 3 plus excellentes que jamais, ce récit riche en situations désopilantes et dotée de dialogues savoureux, vous ravira le cœur et tous les sens. Je n’ai pas seulement aimé, j’ai adoré !
Comédie maladroite (et pas très drôle il faut le dire), La Bonne Épouse vaut pour le fond. Ce film rappelle que les femmes ont du attendre les années 60 pour acquérir certains droits basiques et fondamentaux. Juliette Binoche, Noemie Lvovsky et Yolande Moreau font un trio épatant dans des rôles de composition bluffants.
Ce film a un intérêt principal : faire connaître au spectateur l'existence des écoles ménagères, ainsi que leur ambiance. Joué par des actrices de talent, le film prend d'emblée le parti de l'humour et de la dérision, et nous fait passer un bon moment de détente. Dommage qu'il se mette un peu à patiner en son milieu, et qu'il semble finalement bien trop long. Je laisse aussi l'appréciation de la fin à la sensibilité de chacun, personnellement l'évolution des personnages me semble trop brutale et donc pas totalement crédible. Au final, un film qui se laisse voir avec plaisir.
La famille Van der Beck dirige depuis plusieurs générations, dans une demeure cossue des Vosges, une école ménagère qui enseigne à quelques jeunes filles à devenir de bonnes épouses. Mais quand son directeur (François Berléand) décède brutalement, il revient à son épouse (Juliette Binoche) de reprendre seule les rênes de l'établissement. Pour la seconder, elle ne peut guère compter que sur sa belle-sœur (Yolande Moreau), chargée des cours de cuisine, et sur une religieuse (Noémie Lvovsky) pénétrée des préceptes d'un autre temps. Le défi s'annonce difficile à relever : l'établissement se révèle grevé de dettes et le vent de révolte qui balaie la France en mai 68 pousse les jeunes filles à la rebellion. Mais Paulette van der Beck peut compter sur le soutien de son banquier (Edouard Baer) qui fut jadis son premier amour.
Les écoles ménagères ont existé. On y enseignait à des jeunes filles d'origine souvent modeste, auxquelles l'accès à l'enseignement général avait été refusé la cuisine, la couture, la puériculture, l'hygiène…
Dans une veine qui n'est pas sans rappeler "Les Choristes" de Christophe Barratier, Martin Provost ("Sage femme", "Violette", "Séraphine"…) en ressuscite la mémoire pour gentiment s'en moquer. La cible est facile tant rétrograde était l'enseignement qui y était dispensé. Considérer "La Bonne Épouse" comme un brûlot féministe à l'heure où #MeToo et l'affaire Polanski rebattent les cartes des relations hommes-femmes est sans doute excessif. Sa seule ambition est de faire rire.
Et c'est bien là que le bât blesse. Il y a certes dans le film quelques scènes drôles. Sa bande-annonce les a pour la majorité déflorées. Dans une salle remplie de spectateurs hilares du troisième âge, les outrances de Juliette Binoche (dont je ne comprends, après l'avoir vu dans le calamiteux "Ma Loute", comment on peut penser qu'elle ait le moindre potentiel comique), les roucoulades de Yolande Moreau, les beuglantes de Noémie Lvovsky et la partition sans surprise d'Edouard Baer ne m'ont pas arraché un sourire. Est-ce le signe que je suis désespérément cul-serré ? ou - hypothèse plus optimiste que je préfère largement - que je n'ai pas encore atteint l'âge où ces pitreries pas drôles me feront rire ?