martin provost réussit une comédie pleine de fantaisies sur l'émancipation féminine. Juliette Binoche est irresistible en fée du logis enfin libérée. Yolande Moreau toujours egal à elle même, stratosphérique.
Madame Van der Beck tient avec son mari une école ménagère ou l’on apprend aux jeunes filles à devenir de « bonnes épouse ». A la mort du dit mari les certitudes de Madame s’effondrent et c’est un bouleversement qui s’annonce. Pour parler de la trop lente évolution de la condition féminine dans notre pays Martin Provost fait le choix de la démonstration par l’absurde et c’est une excellente idée. Son film est léger amusant mais n’en pense et n’en dit cependant pas moins. Bien servi par son casting qui joue lui aussi le jeu de l’absurde et de l’exagération il touche parfaitement son but. Alors pourquoi mettre tout en l’air avec une horrible séquence musicale d’une dizaine de minutes à la fin du film qui gâche vraiment tout ce qui avait été fait jusque là. J’ai rarement vu un film s’écrouler aussi rapidement comme cela sur une mauvaise idée;que c’est dommage.
Est ce vraiment un film que l'on peut classer en tant que comédie? Personnellement j'en doute, mais l'histoire n'en est pas moins intéressante, Juliette Binoche, dans le film, suite à la mort de son mari, retrouve son amour de jeunesse... et ses principes de bonnes ménagères vont voler en éclat!
Une sympathique équipe d'actrices se donnant à cœur joie dans cette comédie tendrement piquante. Mais las, le spectateur semble en être totalement écarté, malgré une mise en scène dynamique et des dialogues nerveux.
Ce film nous replonge à l'époque où la place de la femme dans la société était bien différente d'aujourd'hui, juste avant que la femme devienne une femme libre, et ceci est raconté de façon drôle avec un trio féminin central réussi. Le film nous surprend avec une fin spoiler: façon comédie musicale qu'on n'attendait pas, et je me demande si c'était la meilleure façon de finir ce film...
Incroyable qu'on puisse sortir en 2020 un film aussi daté ! Je ne parle pas de l'époque de l'action bien-sûr mais de la forme ringarde de cette comédie. Le film passe 90% de son temps à montrer la position sociale archaïque de la femme telle que vue à cette époque dans ce milieu, alors qu'on a fait le tour de la question au bout de 10 minutes. Du coup, trop peu d'espace scénaristique est dédié à la prise de conscience et l'émancipation, à peine développés, sans compter la scène finale qui dévoile le vrai message du film, mais qui apparait grotesque tellement cela tombe comme un cheveu sur la soupe. La mise ne scène est très statique et la diction des acteurs si peu naturelle, on dirait du (mauvais) théâtre filmé. Seules les scènes avec E. Baer surnagent de ce naufrage. Dommage.
C'est pas mal. Avec Yolande on ne s'ennuie jamais de toute façon. Sauf qu'on est encore dans cette série sempiternelle des films moralistes. Quand est-ce que le cinéma va nous lâcher la grappe avec ça? Tout tourne systématiquement autour du racisme, du féminisme ou du handicap. #STOP AUX FILMS MORALISTES! Par pitié. Ce n'est pas la vocation du cinéma, tout est en train de dériver la dedans, c'est devenu complètement ridicule et indigeste. (d'ailleurs ils ont du bien se prendre la tête à la production à savoir si il fallait un/une actrice noire dans le film! Sauf que bien évidemment ça n'aurait fait aucun sens.)
Comédie réjouissante de prime abord sur l’émancipation féminine avec un casting cinq étoiles pour une plongée dans al vie sociale et familiale de la France des années 60, c’est pertinent, c’est chantant, reste la fin qui gâche vraiment l’ambiance pour sombrer dans un trop plein presque politique.
Un film désuet par son message passé de façon lourdingue, un scénario qui semble bâclé, des actrices qui sur-jouent...reste la photo et les costumes. Ah oui j'oubliais, la sœur Marie-Therese, qui semble sortie d'un numéro de l'Écho des Savanes. Conclusion, évitable
Juste et émouvant. La Bonne Epouse nous plonge dans une époque importante de l'histoire de France qui fait réaliser au spectateur toutes les avancées sociales que les femmes ont obtenues grâce à leur combat. Le ton fait aussi sourire et Juliette Binoche est fantastique.