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DaeHanMinGuk
181 abonnés
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4,0
Publiée le 5 janvier 2022
Visuellement, c’est très beau et plein d’effets de réalisation très originaux et, musicalement, c’est très entrainant avec une bande originale des sixties, « Downtown » de Petula Clark en tête, mais surtout le scénario est alambiqué à souhait : c’est un mélange de « Dead Again » (1992) et de « Passé Virtuel » (The Thirteenth Floor, 1999) à la sauce de Edgar Wright, scénariste & réalisateur émérite de « Baby Driver » (2017). Quel casting jusque dans les seconds rôles (Diana Rigg et Terence Stamp, excusez du peu) ! Malheureusement, avant le dénouement, le rythme faiblit un peu mais c’est quand même très très bien. Sans oublier le générique de fin entrecoupé de vues du quartier !
Après Baby Driver, Edgard Wright revient avec un film étrange, une jeune fille arrive à Londres et se retrouve à circuler entre deux époques pour découvrir qui elle est et surtout qui elle va devenir. Ni film d'angoisse, ni réel up and coming, on avance comme le personnage un peu perdu dans ce Londres hanté par des hommes maléfiques. Ça pourrait être un film post me-too de plus, mais la liberté et l'énergie du film, son côté labyrinthique, tant dans la forme que dans le fond lui donne quelque chose en plus.
Le voici enfin le film que j'attendais le plus cette année. J'aime beaucoup Edgar Wright et sa filmographie réalisateur dont son dernier film était l'excellent Baby Driver. Ici il se penche vers un film de genre dont il n'a pas l'habitude (horreur, thriller) . Je voulais voir un grand film , je voulais voir un chef d'œuvre et au final je n'ai vu qu'un bon film .
Bon, commençons par les points positifs car il y en a beaucoup. Tout d'abord, le film est une beauté visuelle. Que ce soit au niveau de la colorimétrie juste splendide, que ce soit pour cette ambiance des année 60 juste magnifique ou que ce soit pour la mise en scène toujours aussi inventive, le film est un régale. Comme dans Baby Driver l'enchaînement des musiques est réalisé de main de maître . Chaque musique est un plaisir pour les oreilles. C'est la grande force du film , car le personnage principal vacille entre notre époque et Londres des années 60 et chaque passage dans les années 60 est tout à fait maîtriser. Les décors et les chorégraphie de danse sont également très réussie et le duo d'actrice est très bien interprèter .
Pour ce qui est du scénario j'ai un peu plus de réserves. Car même si le postulat de base est original le film tombe dans certaines caricatures , notamment pour certains personnages comme le petit copain du personnage principal qui comme par hasard sera le seul à vouloir aider et comprendre les problèmes de la protagonistes, ou encore sa colocataire du début du film qui est un clichés sur pattes de l'adolescent vraiment débile et méchant. Surtout que ces personnages ne serves vraiment à rien . Les différentes révélation du film ne sont pas forcément mauvaises mais ne sont pas assez grandiose et on peut les voir venir facilement. Le côté horrifique fonctionnent beaucoup moins bien que le côté année 60 . A part quand les 2 sont fusionner. Certes le film ne fait pas très peur mais à le mérite d'être un thriller très original. La fin est juste correcte mais nous propose un enchaînement de mise en scène faramineux .
Au final, légère déception (mais vraiment légère) car je m'attendais à plus . Le film est très rythmée et très original. Un film d'horreur sauce Edgar Wright qui est tout de même un changement radical dans sa filmographie et une merveille visuelle, à voir .
Comment un film de cette qualité à pu être si mal distribué, je me le demande toujours ? Last Night in Soho marque le retour d'Edgar Wright a la fiction après son très bon Baby Driver et un documentaire sur les Sparks. Dans ce film on suit une jeune femme Ellie, vivant en province anglaise, elle est passionnée de mode et va intégrer une école d'art à Londres. Sauf que cela ne va pas matcher. Ellie se sent différente, elle n'est pas à sa place avec les autres étudiants, elle s'isole très vite et cela nous la rend attachante. Jusque là je ne savais pas vraiment où Edgar Wright voulait m'emmener. Mais d'un coup tout s'accélère. Ellie nous emmène avec elle en plein rêve, dans un magnifique Londres des années 60 avec ses décors merveilleux et toujours une BO magique. Et puis, mais qu'est ce que ? Mais ce n'est pas Ellie dans ce miroir ? Qui est cette beauté ? Le rêve se poursuit quand Anya Taylor Joy apparaît en une sorte de double. Le travail sur la mise en scène est fabuleux, la façon dont Edgar Wright s'amuse à jouer avec cette notion de double à travers les miroirs et autres, sa façon de donner de l'ampleur aux décors du Swinging London et l'utilisation extraordinaire de la musique. Et chaque soir après les cours Ellie continue de vivre ce rêve. Jusqu'au jour où le cauchemar ne fasse son apparition. Les images sont frappantes, elles sont très brutes et ajoute au film un message qui lui rajoute encore plus de personnalité, ne pas idéalisé une époque passée car toujours il y a eu et il y aura du sombre. Mais Edgar Wright n'en oublie pas l'essentiel, son film, sa mise en scène et ses personnages. Le tout se transforme en une oeuvre horrifique avec des moments de peurs très malins aux inspirations giallo et donc Argento ainsi qu'avec un jeu sur l'imaginaire qui vient s'immiscer dans le réel. Les twists sont quant à eux assez prévisible certes, mais Wright avec tout son talent arrive à nous le faire oublier très vite tellement l'esthétique est léchée et la tension présente. Par ailleurs l'actrice principale, Thomasin McKenzie est complètement à la hauteur et nous tient en haleine d'autant plus. Last Night in Soho est une véritable oeuvre d'art. Entre imaginaire, nostalgie ou vengeance Edgar Wright vous laissera la contempler aussi ludique qu'agressive puisse-t-elle être.
Soho n'est plus ce que c'était, je l'ai vu dans les années 70 c'était déjà un quartier stupide pour touristes bêtas où on trouvait des pin's idiots et autres babioles moches. Mais là on frise l'incorrection, comment peut-on laisser une jeune femme en pleine crise d'hallucination et de paranoïa parcourir les rues avec un couteau ensanglanté à la main ? Et quand on pense qu'il a fallu qu'un cinéaste amateur sans scrupule filme ces scènes gore avec son portable, rien ne va plus ma pauvre dame, vous voulez savoir qui est responsable ? spoiler: et bien c'est …j'ai oublié !
Bien dans l ère du temps #metoo, ça balance du porc à tous les coins de rue autour de la jeune étudiante un peu timoree comme autour de la flamboyante Sandy ,la créature de rêve qui hante ses nuits . Le rêve tourne au cauchemar obsédant et le rose bonbon vre au rouge sang. Entre thriller et horreur, découvrir la solution de l énigme n est pas le moindre plaisir. Un beau moment de cinéma au scénario original et au casting parfait. ( Diana Rigg notamment , tellement 60's)
Nouveau film de Edgar Wright (Hot Fuzz, Scott Pilgrim, Baby Driver…). Ça part un peu mou, comme une banale comédie pour ados, mais petit à petit de plus en plus intéressant et prenant. Un coté carrément fantastique pour le portrait d’une jeune femme de la campagne qui commence à connaitre la vie à Londres, à cheval sur deux époques. On retrouve Thomasin McKenzie (Old, Jojo Rabbit, The power of the dog) et l’excellente Anya Taylor-Joy (Le jeu de la dame, The Witch, Glass…), les deux sont très biens. Avec aussi Diana Rigg dans un de ses derniers rôles. J’ai trouvé le tout très bien fait, de la mise en scène à la direction artistique, et un scénario très féministe et dans l’actualité. Un très bon moment, un très bel univers et une très belle, mais aussi angoissante, ambiance. Une très belle surprise.
Chaque soir, Ellie, une étudiante en mode ayant quitté sa campagne natale pour la ville, est plongée en rêve dans le Swinging London des sixties où elle vit la vie de Sandie, une starlette qui se voit chanteuse dans les plus grands cabarets. Les éléments des rêves vont peu à peu se mélanger à la réalité, menaçant la santé mentale d’Ellie dont la mère, folle s’est suicidée quand elle était toute petite. Edgar Wright, déjà réalisateur d’un très surprenant « Baby driver » prend son temps pour faire basculer son film, puis dans son dernier tiers avec la reprise fabuleuse de « Downton », tout va s’accélérer et basculer dans l’horreur graphique faisant fortement penser à Mario Bava et surtout à Dario Argento sur certains plans conférant à l’ensemble de ce métrage les allures d’un produit envoutant pas comme les autres.
Une belle surprise . Le pitch me semblait intéressant mais j'y croyais sans plus et au final je n'ai pas du tout été déçu. La photo et les lumières sont très stylées, les acteurs ont été très bien choisis .Le scénario est une sorte de toile d'araignée démoniaque, la fin est bluffante, je ne met pas 5 étoiles car malgré tout il y a quelques longueurs au milieu du film qui par moments part un peu dans des facilités à la limite du film d'horreur de série B, je ne comprends pas pourquoi tout le monde s'obstine à faire des films de 2h là où 1h30 serait idéal.
Toujours un plaisir de se mater un film d'Edgar Wright d'autant plus que "Last Night in Soho" se démarque par rapport au reste de sa filmographie en perdant toute légèreté au profit d'un genre plus orienté thriller horrifique. En revanche, s'il y a bien une constante chez le cinéaste, c'est son savoir faire. Wright n'est pas un manche derrière la caméra et il le prouve une nouvelle fois en réalisant un long métrage esthétiquement magnifiquement avec une belle photographie et des plans bien pensés. Idem pour la B.O. très 60's. Vingt sur vingt pour la forme.
Et le fond ? Moins emballé par le scénario. Le concept est bon mais l'intrigue évolue en dents de scie, accusant quelques passages mollassons, notamment au milieu du film. On finit heureusement sur une bonne impression avec des dernières minutes marquantes.
Un bon film bien porté par ses deux actrices principales. Si le résultat ne m'a pas pleinement convaincu, "Last Night in Soho" a le mérite de sortir des sentiers battus.
Une jeune femme passionnée de mode originaire de l’Angleterre profonde vient d’être admise dans une prestigieuse école de Londres où elle parvient mystérieusement à retourner dans les années 60 où elle rencontre une jeune star montante. Mais le Londres des années 60 n’est pas ce qu’il paraît. Bonne surprise du moment, mélangeant habilement les sixties au veritable fil d’horreur. J’ai bien aimé le mélange des époques, d’un coté le contemporain et de les années 60. Les va et viens entre les deux, sont bien agencées. D’abord de façon strictes et visibles à travers les rêves d’Eloise, puis peu à peu, une fois le spectateur rentré pleinement dans le concept, les époques vont d’entrechoquée sans qu’on perdre le fil.
Edgar Wright sais tenir le spectateur en haleine du début à la fin du film. Le temps semble ne pas s'écouler au fur et à mesure que les scènes s'enchaînent... dû surtout a l'actrice principale qui est excellente (révélé par Jojo Rabbit et qui ne cesse de monter). La musique est très vivante et colle extrêmement bien à l'ambiance hyper 60's. Mention spéciale à la chanson de fin qui laisse voyager complètement... 4/5
Le film est excellent, la réalisation est au top et on arrive très bien à définir et différencier l'univers de nos 2 protagonistes appuyé par la lumière, la musique et évidement les décors qui sont tout bonnement parfait. L'utilisation des effets de miroir entre les héroïnes et les scènes comparatives sont vraiment exceptionnelles et on nous plonge vraiment bien dans les 2 époques de Londres. Le seul petit défaut c'est que par moment il est facile d'anticiper certains moments du récit. Je conseille fortement à voir ce film sans hésitation.