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Arno M.
10 abonnés
299 critiques
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3,5
Publiée le 13 décembre 2021
Une jeune femme passionnée de mode originaire de l’Angleterre profonde vient d’être admise dans une prestigieuse école de Londres où elle parvient mystérieusement à retourner dans les années 60 où elle rencontre une jeune star montante. Mais le Londres des années 60 n’est pas ce qu’il paraît. Bonne surprise du moment, mélangeant habilement les sixties au veritable fil d’horreur. J’ai bien aimé le mélange des époques, d’un coté le contemporain et de les années 60. Les va et viens entre les deux, sont bien agencées. D’abord de façon strictes et visibles à travers les rêves d’Eloise, puis peu à peu, une fois le spectateur rentré pleinement dans le concept, les époques vont d’entrechoquée sans qu’on perdre le fil.
Edgar Wright sais tenir le spectateur en haleine du début à la fin du film. Le temps semble ne pas s'écouler au fur et à mesure que les scènes s'enchaînent... dû surtout a l'actrice principale qui est excellente (révélé par Jojo Rabbit et qui ne cesse de monter). La musique est très vivante et colle extrêmement bien à l'ambiance hyper 60's. Mention spéciale à la chanson de fin qui laisse voyager complètement... 4/5
Le film est excellent, la réalisation est au top et on arrive très bien à définir et différencier l'univers de nos 2 protagonistes appuyé par la lumière, la musique et évidement les décors qui sont tout bonnement parfait. L'utilisation des effets de miroir entre les héroïnes et les scènes comparatives sont vraiment exceptionnelles et on nous plonge vraiment bien dans les 2 époques de Londres. Le seul petit défaut c'est que par moment il est facile d'anticiper certains moments du récit. Je conseille fortement à voir ce film sans hésitation.
Je n'attendais rien de ce film, hormis d'avoir trouvé excellent le "Shaun of the dead" du réal. suivi d'autres films plus anecdotiques. Et là clairement il est passé a un autre niveau "d'excellence" avec ce très abouti et éblouissant "Last night in Soho". 2 actrices convaincantes dans leur rôle respectif, un scénario ou s'alternent intelligemment comédie, angoisse, rêves, cauchemars tout cela sur une bande son sixties entraînante. on n'oubliera pas le dernier rôle de la regrettée "Emma Peel" Diana Rigg. Au final une belle surprise enivrante, un Edgar Wright au sommet là où je ne m'attendais pas du tout
On a ici toujours la même recette du film "surnaturel" et non horreur ou épouvante comme il est classé. Ca commence doucement, puis l'histoire se met en place mélangeant les années 60 à nos jours. Les acteurs sont bons, mise en scène entre les deux mondes plutôt bien réalisée. J'aurais pu mettre une étoile de plus, mais la fin pour ma part était prévisible et un peu juste sur un point que vous découvrirez vous même. Dans l'ensemble on est pris dans l'intrigue surnaturel qui est de bonne facture et qui change un peu des classiques style conjuring.
Economisez votre temps et votre argent, et passez votre chemin. Il faut tout de même saluer les acteurs et notamment Anya Taylor Joy qui malgré tout son talent n’a pas pu sauver ce film de la médiocrité. Une histoire décousue, niaise avec un premier acte (l’école) digne des pires teen movie. Les personnages sont des clichés, la faute à une écriture feignante et convenue. Les quelques effets visuels sympathiques de prime abord ne s’arrêtent jamais et on se lasse très vite. La morale finale est au mieux douteuse. Le film ne daigne même pas aller au bout de son propos. Et si vous pensiez qu’il serait un bon prétexte pour une balade esthétique dans le Londres rétro des sixties, n’en espérez pas grand chose non plus. Bref, un produit hybride, perdu à mi-chemin entre le slasher de série B, le teen-movie et un thriller engagé, qui finalement déçoit plus qu’il n’intrigue.
Ah longtemps qu 'un film m 'avais pas happer comme ça ( il faut dire que les temps sont triste niveau film ...) c'est maitrisé , ça monte crecendo , et on se laisse avoir pas l histoire ( fantastiaque .. un poil horrifique mais pas méchant ) perso me suis régalé ah et les deux actrices sont magnifiques ( puis ces retours dans les années soixantes au debut , quel régal ) !
Captivant et visuellement exquis. Des plans et couleurs qui savent surprendre et se faire apprécier tout au long du film. Une intrigue qui dénote et sort des sentiers battus pour nous offrir un moment très agréable. La bande son est également exquise et le choix des années 60 plante un décor à ce Londres que l’on découvre sous un nouveau jour. On y perd la notion du temps et se laisse happer par les événements, tout comme le personnage principal … j’ai adoré !
Un film qui s'emmêle un peu les pinceaux, la première partie est quelque peu confuse. Toutefois c'est visuellement magnifique, les couleurs oscillant entre l'acidulé et le très dark. Vaut le coup d'oeil pour la sublime Anya Taylor-Joy magnétisante dans tous ses rôles. La bande son est excellente.
Une jeune provinciale débarque à Londres et est comme possédée par une jeune fille qui a occupé sa chambre d'étudiante dans les années 60. Ce voyage dans le passé la tourmentera et lui fera perdre pied. Le rythme du film est envoutant et on lâche pas prise. Si à certains moments on se demande si cela ne va pas finir à la sauce woke sur le thème "les hommes tous des salauds" avec en toile de fond la prostitution et des clients forcément à vomir, le dénouement nous surprend agréablement car au final il évite la pensée simpliste de l'époque. On retrouve avec plaisir deux actrices fantastiques (Anya Taylor-Joy et la regrettée éternelle Emma Peel, Diana Rigg).
Très bon Thriller horrifique... Agréable surprise qu est ce film... Ça commence comme un conte de fée - la jeune fille qui arrive à Londre avec pleins de rêves - puis ça vire lentement au cauchemar éveillé - elle a des flashbacks d une jeune étoile montante des années 60 en totale perdition... La mise en scène est magistrale... Les 2 actrices sont sublimes... La musique d époque est excellente... L histoire est vraiment originale... Le twist final est bien trouvé... Dans l ensemble j ai passé un excellent moment...
Film très inégal d' Edgar Wright, la réalisation est très soigné comme à son habitude ainsi que la photographie et les lumières mais le tout retombe comme un soufflé assez rapidement. La première partie du film, dans le Londres des années 60, nous embarque dans un tourbillon coloré et musical, puis la deuxième partie sombre dans le grand guignols assez maladroitement et surtout les twists ne font pas dans la subtilités, prévisibles à des km ils sucites guères d'émotions. Dommage car au finale le scénario n'a pas grand-chose à raconter. Les musiques quand a elles sont pour la plupart très bonnes mais pas toujours bien placées et parfois forcés tous comme sont précédents long-metrages Baby drivers. Il y'avais sûrement matière à faire mieux.
On ne présente plus Edgar Wright depuis son excellent "Shaun of the Dead", et c'est toujours une bonne nouvelle de le voir revenir à un genre qu'il affectionne. Car cette Last Night in Soho est bel et bien un train fantôme qui décoiffe, oscillant sans discontinuer entre le musical et l'horreur. Le gros point fort du film est évident des les premières minutes: la mise en scène et le soin apporté aux décors sont de tout premier ordre. On peut également y ajouter son casting solide avec deux actrices charismatiques et complémentaires. Si le partie pris de proposer une expérience assez intense se respecte, le rythme échevelé devient néanmoins un peu épuisant dans la 2e partie du film, qui n'offre aucun répit. Les scènes horrifiques avec jeux de lumières et effets spéciaux incessants m'ont un peu lassé, emportant du même coup le scénario dans leur maelstrom. Un manque d'équilibre, en somme, que j'interprète comme une volonté d'en faire trop tant le film est généreux et ambitieux artistiquement, et qui ne m'empêchera donc pas de recommander le visionnage aux amateurs du genre.
Bouhhh que c'est mauvais.... À part la scène de danse où l'acteur passe d'une fille à l'autre, et dont on devine bien la prouesse technique, tout est trop gentil, immature et terriblement gnangnan... Ça démarre comme une mauvaise série pour adolescente frustrée, avec la gentille nunuche en lutte contre toutes les pestes de sa nouvelle école, et ça finit comme un fade sous-remake de Carrie, vaguement agrémenté de sauce me-too... Bref, niveau petit téléfilm de l'après-midi à mon sens.. Quelle arnaque, quelle angoisse.
J’ai longtemps hésité à regarder Last Night in Soho qu’on m’avait annoncer comme un mixte entre film d’horreur et fantastique. Alors remettons les points sur les «i» s’il y a bien une influence du genre d’horreur dans ce film lors de certaines scènes, on est plus sur un un thriller fantastique voir un film de crime avec quelques influences à Hitchcock et une certaine façon d’aborder la brutalité très Tarantinesque. Anecdote amusante quand on sait que Quentin Tarantino a inspiré le titre du film et à lu certaines ébauches du script, selon certains médias.
Pour contextualisé le film on est au début des années 2020 quand Eloïse (Thomasin Mackenzie aperçu dans Le Roi et Jojo Rabbitt) déménage à Londres pour ses études dans le milieu de la mode. Très douer, la jeune femme est également sujette à des visions du passé qui l’enmènera sur les traces de Sandie (Anya Taylor Joy), un ange déchu du Soho – quartier mafieux de Londres…
Ne connaissant rien du cinéma d’Edgard Wright : la bande-annonce révéler quelques mois plus tôt m’avait plutôt attiré pour tout son côté technique, ses deux actrices et surtout le fait qu’une partie se déroule dans les années 60. Une fois installer dans mon fauteuil, j’ai laisser le film se dérouler devant mes yeux et j’en suis sorti agréablement surpris. Tout d’abord ce que j’ai grandement aimé dans ce long-métrage, c’est que tout comme le fabuleux Promising Young Woman , le réalisateur instaure un climat de confiance chez le spectateur avant non pas de le berner mais de mettre sa peur à rude épreuve par moment. Et tout comme chez Emerald Fennell parfois il instaure des moments cool avant de remettre une louche quand à la peur. Ce qui est très fort. Edgard Wright pour renforcer ce concept là se base sur deux motifs cinématographique : l’empreint des musiques sixties qui font toute mignonne mais qui lorsqu’elles s’apparaissent annoncent toujours le chaos puis le jeu sur les couleurs. En effet dès qu’une couleur rouge ou bleu arrivent on sait qu’une nouvelle montagne russes émotionnelles n’aient pas si loin. Ce qui est en soit très fort car il faut avoir une certaine maîtrise de l’écriture et de la narration.
Il y a également tout un côté technique très intéressant et qui n’est pas seulement visible au niveau de la photographie certes assez époustouflante ou des décors qui nous plonge vraiment dans les années 60 un peu idéalisé avant de nous montrer l’envers du décors, mais tous ce qui est fait au niveau des plans de caméras. Edgard Wright alterne entre plan-séquence, plan large, plan serrer, gros plan à la fois pour démontrer le côté grandiose que peut nous provoquer tous ces décors avant de nous recroqueviller dans une ambiance plus oppressante presque claustrophobe. Ce qui rejoint cette idée de montagne russe émotionnelle et l’ambiance de confort puis de peur qu’il instaure dans sa mise en scène. Et enfin les jeux de miroirs fait entre Anya Taylor-Joy et Thomasin Mackenzie qui sont très troublants. On image sans mal les répétitions qu’il a fallut faire pour arriver à ce niveau. Les deux sont vraiment un miroir de l’autre, et c’est à la fois incroyable et très perturbant mais une idée complètement géniale qui donne une autre dimension au récit du genre «retour dans le passé».
Trois autres points qui m’ont fait grandement apprécié Last Night in Soho : en premier le fait que ce soit un récit qui nous dit déconstruit totalement la vision qu’on peut avoir du passé, nous disant que en fait non avant ce n’était pas forcément mieux. Et que chaque décennie comporte son lot d’injustices, de scandales, de stéréotypes là en l’occurrence la misogynie...ce qui est hyper enrichissant et réconfortant. Même si Edgard Wright comprends également le sentiment d’admiration qu’on peut éprouver. La fin du film est d’ailleurs une très bonne image du reflet de cette société et elle est complètement inattendue.Puis ensuite ce film est tout de même un bijou d’acting. Thomasin Mackenzie qui a un rôle plus conséquent que dans les deux autres films cités plus haut prend davantage d’assurance de film bien qu’elle semble un peu bloquer par moment dans cet univers. Matt Smith est vraiment excellent dans ce second rôle qui démontre une autre facette de son jeu d’acteur une des révélations de The Crown démontre qu’il fait partie de cette caste fermer d’«acteurs caméléons», Diana Riggs est très bonne surtout à la fin mais celle qui emporte tout sur son passage c’est Anya Taylor Joy. Sa beauté, son talent éclate dans chaque scène, certainement un de ses plus beaux rôles sur grand écrans et une performance grandiose qui pourrait lui ouvrir de nouvelles portes. Très peu développer (au départ on pense) , elle arrive à donner beaucoup de matière à son personnage et une fois qu’elle apparaît on a d’yeux que pour elle.
Bref avec Last Night in Soho : Edgard Wright nous invite à un voyage dans le temps aussi ensorcelant à la fois doux comme du sucré et amer que de l’acide – qui nous fait voir les choses autrement. C’est aussi une franche réussite au niveau visuelles, réalisation, écriture, et jeu d’acteurs est vraiment excellents surtout pour Anya Taylor Joy juste renversante et envoûtante. Sans doute un des plus beaux films de l’année et notre second coup de cœur avec Cruella. La surprise de l’année, clairement ! Courrez au Soho.