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OMTR
18 abonnés
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4,0
Publiée le 6 novembre 2024
Inspiré d'événements réels
Un film de guerre épique, tragique et palpitant, réalisé et coproduit par John Woo, qui rend hommage aux hommes qui se sont battus pour la liberté dans la guerre du Pacifique, notamment les « Code talkers » Navajo.
John Woo a expliqué (Entertainment Weekly) qu'il souhaitait spoiler: développer l'amitié et la compréhension comme thèmes principaux du film, à travers l'histoire d'un homme qui combat les démons de la guerre qui le hantent. Une approche qui n'a pas convaincu le studio, ainsi qu'une partie du public, peu après le 11 septembre. John Woo a par ailleurs précisé que malgré ces malentendus, il reste fier de ce film .
Il a raison, car le savoir-faire et le réalisme des scènes d'action ont été salués par une majorité de critiques et récompensés par les World Stunt Awards.
Nicolas Cage, Adam Beach, Peter Stormare, Noah Emmerich, Mark Ruffalo, Brian van Holt, Roger Willie, Frances O'Connor et Christian Slater donnent vie à leurs personnages avec émotion et efficacité. Et le montage de Jeff Gullo, Steven Kemper et Tom Rolf, ainsi que la bande originale de James Horner, complètent cette œuvre fort appréciable.
Film de guerre qui n'échappe pas au classique du genre. Mais cette histoire étonnante de Navajos messagers codeurs durant la seconde guerre mondiale traitée par un Woo en grande forme tient en haleine. On suit le personnage principal, entre gloire et déchéance, non sans crainte de se voir infliger un énième nanar us sur les valeurs et les affres de la guerre vécue par ses héros torturés. Mais on en est bien loin.
John Woo, en pleine période Hollywoodienne, retombé depuis dans un certain anonymat, venant de Hong-Kong et devenu la coqueluche des studios d'Hollywood, il s'essaie ici au film de guerre. On ne peut pas lui reprocher de faire du John Woo, c'est à dire, des litres d'hémoglobine, qui gicle, il adore ça et du coup, il a de quoi faire avec cette histoire. Le problème avec les films de guerre, c'est que depuis, il y a eu "Il faut sauver le soldat Ryan" et on compare systématiquement les scènes de bataille avec ce film et il faut bien dire, que malgré les efforts de cette production, ces scènes font pâle figure ( aucune référence aux indiens). Les scènes les plus réussis sont celles qui prennent le temps entre deux acteurs, entre deux combats, les points d'accalmie, cela ne vaut pas John Ford de ce point de vue-là, mais, cela nous permets de nous attacher aux personnages. Jamais à bout de clichés, des combats où cela tire dans tous les sens, touchant à coup sûr les ennemis, des Marines presque super-héros et un traitement qui n'arrive jamais à impressionner.
Juste pour le côté "un peu historique" sur les Navajos les messagers codeurs et la musique de James Hörner reconnaissable entre toutes... Sinon c'est du John Woo et ça pétarade dans tous les sens
Remonté et charcuté par les producteurs, le film s'est fait démolir par la critique. Peut-être aura-t-il été mieux sans ce charcutage, on ne le saura sans doute jamais mais toujours est-il qu'en l'état le film reste impressionnant par l'intensité des scènes de combats et le réalisme sanguinaire de la guerre. La photographie, les mouvements de caméra et la musique sont également remarquables. Si Nicola Cage montre que quand il veut, il peut être un acteur remarquable, on ne peut en dire autant des acteurs secondaires dont certains sont proches de la caricature. Malgré tout la critique sur les propos des marines ne saurait être prise en compte, ce sont des soldats que l'on nous montre pas des philosophes à ce que je sache ! Des défauts certes, mais le meilleur l'importe de très loin sur le moins bien
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 8 septembre 2021
Windtalkers, les messagers du vent m'a beaucoup appris sur la Seconde Guerre mondiale. Tout d'abord pendant cette guerre les Japonais et les Américains avaient pour coutume de crier chaque fois qu'ils tiraient ou se faisaient tirer dessus même avec une trentaine de balles dans la poitrine on peut encore crier apparemment puisqu'ils le font. Deuxièmement les soldats japonais n'aiment pas se mettre à couvert. Ils aiment rester à l'air libre et ne tirent pas avec leur fusil à moins de 15 pas de soldats américains. Troisièmement un homme armé d'une mitraillette peut éliminer un régiment entier de soldats japonais en un après-midi. Ce film est de toute première qualité du début à la fin. Des soldats qui s'agitent sauvagement alors que des ceintures entières de munitions de mitrailleuses leur sont injectées avant qu'ils ne tombent au sol. Nicholas Cage qui bat 12 soldats avec une arme de poing alors qu'il est allongé sur le dos et blessé en l'espace d'environ 15 secondes. Ce film de John Woo respire le réalisme et l'authenticité...
Un très bon film de guerre, signé John woo, avec de bonnes séquences d'action. Nicolas Cage est excellent voir tragique. il joue parfaitement biens sa mission, le dilemme entre obéir aux ordre et le sens moral. Vraiment, un bon film historique, avec une partie méconnue de la guerre du Pacifique. On utilisait les Navarro pour le langue qui n'était pas décrypté par les japonais. Un très bon film de guerre où le réalisme est au rendez-vous
John Woo signe un grand film de guerre. Impressionnant dans ses scènes de bataille. On est littéralement propulsé en plein cœur de l'action. On connaît sa maestria pour les fusillades. Une nouvelle fois, je n'ai pas été déçu. Quelle sens de la mise en scène ! Incroyable. Il n'oublie pas le côté humain non plus avec cette amitié entre ce soldat et cet indien qu'il est chargé de protéger des tirs ennemis. Après, il ne faut pas s'y tromper. Les Marines ne protègent pas ces Navajos pour leurs beaux yeux mais plutôt pour leur dialecte qu'ils maîtrisent utile afin de déchiffrer les communications radio des Japonais. Enders sera quand même constamment tiraillé entre le devoir (protéger l'indien et le sacrifier au lieu de le voir fait prisonnier) et son amitié pour son nouveau compagnon. Nicolas Cage est un grand acteur. Il parvient à jouer ainsi sur plusieurs tableaux : le soldat zélé, l'ami. Mais il apparaît aussi de plus en plus marqué physiquement et psychologiquement par la guerre, les explosions, sa cohorte de morts, les collègues tombés au combat. Et ça le ronge. C'est bien de le rappeler alors que c'est plus difficile pour lui depuis le milieu des années 2000. Même chose pour John Woo. Toute sa période américaine n'est pas à jeter entièrement. On ne peut pas le critiquer d'avoir signé un film de guerre trop pro-américain. Il faut le voir dépeindre ces soldats être tous raciste pratiquement comme ce n'est pas permis. A la limite, on pourrait l'accuser d'avoir reproduit encore et toujours ses tics habituels : la colombe, les ralentis, la romance (à un stade embryonnaire). Ils sont plus à voir comme un clin d’œil qu'autre chose. Rien de rédhibitoire. C'est un grand spectacle qu'il nous offre là.
Un excellent film ,triste.des bons acteur connu comme mark ruffalo,nicolas cage.Un film pas du tout long.Des scènes impressionnantes, plein de surprises. Par contre pas d'histoire d'amourspoiler:
Une base scénaristique excellente, originale, voire inédite. L’apport des Amérindiens durant la 2de guerre mondiale n’avait jusqu’à présent pas été traité auparavant. Une distribution d’acteurs exceptionnelle, servant des dialogues intelligents et qui sonnent juste. Un réalisateur talentueux. Mais alors pourquoi ce sentiment de frustration tout au long du film? Tout simplement parce que John Woo, tout talentueux qu’il soit, se laisse aller à la facilité. Il étire ses scènes d’action, au lieu de les travailler dans l’efficacité. L’étirement excessif de ces scènes de mitraille et de bombardement, n’ajoute rien à l’intensité de la tragédie du quotidien. Il crée plutôt une sensation de lassitude, voire d’ennuie. S’il est à l’origine de vrais chefs-d’œuvres dans certains genre, notamment le film de gangsters (Face Off), ou le thriller (Paycheck), John Woo, ne brille pas dans les films de guerre, encore moins dans celui-ci.
Bien que sorti en 2001, ce film reste très marqué 90's, et pas dans le bon sens du terme. Je m'explique, c'est du John Woo bourrin de base, scénario taillé à la tronçonneuse façon gros sabots, les acteurs sont en permanence en sur-jeu, pour ne pas dire carrément mauvais (Nicolas Cage, mama mia c'est pas possible !) , les scènes de combat notamment sont typiques des 90's avec des explosions dans tous les sens, des jets d'étincelles, des gens qui sautent en mode bioman, la psychologie des personnages est très binaires, aucune finesse dans l'écriture... Bref, vite vu (j'ai qd même peiné à tenir les 2h et des bannanes..), encore plus vite oublié. En conclusion, à part 2 ou 3 scènes correctes, un film qui ne sert à rien.
Les films de guerre, c'est bien. Ce que l'on attend d'eux c'est d'en prendre plein la figure et que l'Histoire soit chronologiquement vraie et authentique dans ses détails. Windtalkers rappelle cette partie de l'Histoire de la Guerre du Pacifique où quelques Amérindien furent formés et envoyés sur le champs de bataille pour communiquer par radio les plans stratégiques dans leur langue natale afin de brouiller les pistes des Japonnais qui commençaient de plus en plus à déchiffrer les codes de l'armée américaine. Le réalisateur John Woo fait un très bon travail en proposant un film très dynamique, bourré d'actions, d'explosions et de scènes de combats sans concessions (à en donner le tournis, presque...), une réalisation à laquelle on pourrait reprocher l'habituelle morale des justes américains et quelques mises en scènes assez "Hollywoodienne". La bande son est sans reproches, les acteurs parfais. Un Nicolas Cage encore au sommet de sa gloire, à cette époque.
J'avoue avoir pris un certain plaisir à revisionner cet excellent film de guerre qui à été réalisé par John Woo. Les scène de batailles qui propose une bonne dose de violence et de réalisme sont vraiment impressionnantes à suivre, Nicolas Cage campe avec beaucoup de conviction et de charisme le rôle du sergent Joe Enders, l'histoire se suit avec intérêt et la BO signée James Horner est très réussi, ce qui fait que dans son ensemble "Windtalkers, les messagers du vent" se suit avec attention et nous fait passer un moment de cinéma particulièrement recommandable.
Un film exceptionnel, long (un peu trop peut-être) mais extraordinairement réaliste qui dépeint le côté âpre et viril de la guerre et de ses désastres psychologiques. L’émotion et le spectaculaire sont bien présents bien que certaines scènes pyrotechniques forcent le trait du spectaculaire au détriment de la tragédie. Les acteurs sont tous crédibles avec un surcroît de patriotisme qui sied bien au cinéma américain. En bref, du bon et grand spectacle qui prend aux tripes avec un scénario soigné et laissant cours aux réflexions sur la finalité des guerres et leurs logiques implacables.