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Camille Tiercen
7 abonnés
16 critiques
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4,5
Publiée le 30 avril 2021
Presque trois ans après la bombe cinématographique Spider Man Into The Spider Verse, Sony Pictures Animation à enfin trouver leur vrai potentiel ! Ce film est une excellente réussite qui mérite d'être vu sur grand écran avec ses scènes complètement délirantes, montre les bons côtés de la technologie sans critiquer, un humour qui marche bien, des personnages réussis et des méchants vraiment cools ainsi qu'une histoire émouvante ! Il est sans doute un peu trop tôt pour le dire mais il s'agit tout simplement a ce jour du meilleur film d'animation de ce début d'année ! A ne pas zapper !
Une famille dysfonctionnelle, et terriblement attachante, va devoir sauver le monde d'une révolte d'IA. Imaginez "Tempête de boulettes géantes", "Lego le film" et "Spiderman Next Generation", secouez, et vous pourrez vous faire une idée des "Mitchell contre les machines". J'avais été enthousiasmé par la bande annonce, et si il a changé de nom avant d'atterrir sur Netflix, si les films d'animation se suivent et se ressemblent tous un peu, que le retournement des machines, c'est du déjà vu, celui-ci c'est le haut du panier de l'animation ! C'est barré, pertinent, bluffant, et cette pépite marque par sa technique et son visuel (3D avec des inserts 2D), sa densité et surtout son sens du comique : ça fuse, ça dépote, c'est à se tordre de rire ! Comme un épisode de Gumball! Alors attention, car le rythme trépidant et la durée de 2h vont vous retourner, c'est simple j'ai fait des crises d'épilepsie à répétition entre 2 lol. Un vrai régal.
" Les Mitchell contre les machines" diffusé sur Netflix, plébiscité par la critique est un film d'animation qui fait du bien en cette période difficile. En effet j'ai pris plaisir à suivre les aventures de cette famille excentrique qui dissèque les relations familiales, les dangers des nouvelles technologies sur notre société et l'influence des réseaux sociaux sur nos vies avec un rythme effréné saupoudré de nombreuses références cinématographique.
Rien ne pouvait être plus attendu depuis le carton sur l'Homme-Araignée que le prochain long-métrage de Sony Pictures Animation, Les Mitchell contre les machines ayant la tâche de montrer ce dont les équipes sont capables avec les nouvelles technologies entre les mains pour donner forme à une histoire totalement différente mais bien plus ouverte au plus grand nombre. Le film atteint son objectif 90% du temps. Si toutes les blagues font mouche, elles ne sont pas toutes dosées avec minutie, sorties en plein milieu de l'action et partant dans une exagération qui empêche le film d'être pleinement homogène. L'organisation de ce voyage familial pour sauver le monde est tellement archétypale qu'elle en est aussi dénuée de surprise, le texte et les symboles sont forts mais n'ont pas de subtilité, nous savons quand ils seront sortis, nous savons quel sens ils auront, nous savons d'avance tout ce qui va se passer, nous savons comment la sphère familiale va se briser pour se reconstruire. Mais comme beaucoup d'histoires schématique entre les mains de bons conteurs, ce n'est pas l'étonnement qui créer l'engagement du spectateur mais la fiabilité des connexions entre les personnages, et c'est là que la famille Mitchell tire son épingle du jeu. Le film base toute son identité sur celle de son héroïne loufoque et assume jusqu'au bout que cette aventure est vu à travers ses yeux à elle, justifiant une mise-en-scène totalement libre et énergétique sur tous les plans. Avant d'être une ode à la bizarrerie, le film créer un juste équilibre entre l'originalité des enfants et le classicisme des parents pour joyeusement les mêler afin d'ouvrir la voie vers un message d'acceptation et d'amour. Chaque moment de partage avec cette famille jouit d'une sincérité vraiment touchante, animée avec des détails créant une connexion véritable entre eux et les spectateurs. De toute beauté visuelle et très chaleureux. Une perle de plus pour le studio.
"Les Mitchell contre les machines", film d'animation américain sorti en 2021 et produit par Sony Pictures Animation. Réalisé par Mike Rianda (premier long métrage). Une animation de qualité, bien faite techniquement. De l'action, de l'humour et de la SF. Des personnages attachants Un divertissement familial bien sympathique.
Scénario très moyen et des graphismes superbes. Sinon les évènements sont assez prévisibles et parfois trop tirés par les cheveux. C'est supposé être drôle mais tout au long du film je n'ai esquissé aucun sourire, même jaune, bof, à voir et à oublier très vite.
Les Mitchell contre les machines est une nouvelle victime de la crise sanitaire. A l’origine promis à une sortie cinéma, il a fini par être racheté par Netflix. On ne peut que regretter ce choix, car le film avait un énorme potentiel et que surtout une de ses grandes qualités est qu’il est visuellement somptueux.
On a affaire à un nouveau dessin animé du studio à l’origine des déjà très bons «Spider-man : New generation» et «La grande aventure Lego». Le père d’une famille dysfonctionnelle décide de faire un road trip à travers les Etats-Unis afin de renouer les liens avec sa fille. Ils vont se retrouver à devoir sauver l’humanité contre des robots, créés par la méchante multinationale, qui ont décidé d’éradiquer la race humaine.
Oui, au niveau de l’intrigue, comme de son titre, ça ne vend pas du rêve. C’est du grand classique et on voit dès le début les grandes lignes de l’histoire. Sauf que ce qui est important, ce n’est pas la destination, mais le chemin que l’on emprunte, et pour le coup le film nous propose de nombreuses surprises.
Le film déborde d’inventivité pour nous en mettre plein les yeux. Visuellement c’est complètement fou. L’animation 3D est magnifique avec ses couleurs éclatantes, son rendu cel-shading maitrisé et ses textures ayant un petit côté peinture. Ajoutez à cela l’utilisation d’une multitude d’effets, d’éléments de culture pop, de l’incrustation de dessins 2D et autres audaces graphiques que je vous laisserai découvrir, cela offre au film une réelle identité visuelle très inspirée. Le plus fort est que tous ces effets ne sont pas là que pour impressionner mais collent très bien au récit, car le personnage principal est une ado cinéaste en herbe. Ce qui apporte d’ailleurs plusieurs mises en abîme judicieuses. Bref, visuellement c’est un sans-faute bluffant.
Le genre de film d’animation qui parlant des dérives de la technologie ne va pourtant pas inciter les esprits à réfléchir sur leur rapport au « progrès » devenu sans conscience autre qu’artificielle. Technique au service de la réflexion que nenni, technique au service de l’action plus surement. On aurait pu imaginer une mise en question sur la problématique de l’intelligence artificielle invasive et son taux d’acceptabilité, Au lieu de cela on a un film d’animation frénétique dont l’histoire semble avoir été créée par un geek de 12 ans, Ca bascule très vite dans le grand n’importe quoi pour gaver les plus petits et surtout ne pas changer le conditionnement systémique des plus grands. La morale de l’histoire étant: "restons dépendants tant que la technologie nous annihile en nous dorlotant". Aveuglés par cette dépendance proche d’une dégénérescence précoce (Nous remarquerons que toute la famille porte des lunettes excepté le plus petit, mais ça ne saurait tarder… message subliminal pour l’acceptation plénière d’un avenir de soumission totale pré-acté) Nos portables sont bien plus pleins que nos cerveaux, le grand frère cybernétique s’occupe de nous/tout. Franchement à quoi sert ce film au message subliminal des plus réactionnaires. Mercantilisme et contrôle…tel l’internet d’aujourd’hui.
Sympathique Les Mitchell Contre Les Machines. L'animation des productions Sony, qui mélange 3D et 2D est superbe, même si elle a moins de légitimité que dans Spider-Man : New Generation. Malheureusement, ici, c'est l'écriture paresseuse du récit qui nivèle le film vers le bas.
Depuis quelques années on a clairement l’impression que l’animation grand public tourne en rond. On est moins surpris, forcement à force de propositions en tous genres, et les standards de ce type de productions sont de plus en plus élevés en plus d’être face à un gros problème de créativité. En effet, au bout d’un moment, il devient difficile d’innover et de se démarquer. On l’a vu récemment, même des studios mythiques et reconnus dans le domaine tels que Pixar, Disney ou Dreamworks accusent une nette baisse de régime niveau qualité et surprises, même si certains films parviennent encore sporadiquement à nous convaincre comme le récent « Élémentaire » de Pixar. La dernière grosse bonne surprise de ces studios phares de l’animation semble être « Zootopie ». Mais Sony est récemment arrivé dans le game et nous a livré l’excellent « Spider-Man – Into the Spiderverse », patronné par Phil Lord et Chris Miller, à l’origine du tout aussi acclamé « Tempête de boulettes géantes » ou de la saga délirante et très drôle (enfin les deux premiers) « Hôtel Transylvanie ». Et le duo officie également sur cet opus qu’est « Les Mitchell contre les Machines » où on reconnaît leur patte magique sur tous les versants, qu’il soit visuel ou narratif. Et on peut dire que le film est un petit bijou d’animation, d’inventivité, de justesse et de folie en plus d’être surprenant.
Si cette histoire de famille dysfonctionnelle qui va faire face ensemble à un soulèvement de machines pilotée par une IA pouvait sembler générique et pas forcément avenante, nos doutes sont vite relégués aux oubliettes. Ce petit miracle de film pour petits et grands souffle un grand vent d’air frais sur le domaine des films d’animation en images de synthèses. Visuellement c’est bluffant en utilisant un mélange de techniques savamment dosées. On est dans la droite lignée des films de Sony sur le Tisseur mais peut-être de manière un peu moins épileptique, avec des digressions proches du manga japonais ponctué d’inserts de vidéo You Tube et de délires à l’aquarelle. Loin d’être imbuvable, ce patchwork de propositions visuelles assemblées est un régal constant pour les yeux. Que le film nous montre des séquences de la vie de tous les jours, des scènes de courses-poursuites ou s’essaye à des images technologiques baignées dans la science-fiction (on pense à « Tron » dans le final), il est impeccable.
Mais si seule la forme était surprenante... « Les Mitchell contre les Machines » est aussi un petit miracle d’écriture. On nous dissèque les relations familiales ici avec une finesse de trait incomparable. Les rapports entre chaque membre sonnent juste et l’émotion est bien présente, nous laissant presque verser une petite larme à certains moments et nous touchant en plein cœur à plusieurs reprises. Les personnages existent vraiment, avec un vrai profil psychologique. On peut tous se retrouver dans cette famille à priori bizarre mais ô combien universelle. Quant à l’humour, il est présent pour tous. Si les plus jeunes vont se régaler devant cette enchaînement de séquences spectaculaires et des gags très visuels (le réveil des Fleurby est voué à devenir culte et nous fait mourir de rire), les plus matures vont se délecter des références méta et des clins d’œil satiriques à notre rapport et notre addiction aux nouvelles technologies. Et que c’est rythmé! Il n’y a pas une minute sans une idée ou un gag et tout cela coulé dans un second degré souvent réjouissant. Les seconds couteaux incarnés par le duo de robots devenus humanisés ou ce chien débile sont géniaux et sources de beaucoup de séquences amusantes. Si le film est peut-être un chouïa trop long, notamment sur le combat final, c’est un ravissement de tous les instants et une preuve que le cinéma d’animation peut encore nous surprendre. Malin, perspicace, bourré de références, bouleversant, mené tambour battant et plein de surprises, voilà une petite perle à ne louper sous aucun prétexte et à regarder en famille!
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Y a de très bonnes idées dans ce film, l'histoire n'as rien d'original puisque c'est un condensé d'I Robot avec la thématique de l'intelligence artificiel et c'est souvent très con et surtout très drôle, le choix visuel est étonnant également, ça fait très crayonné, très bd mais malheureusement un grand manque de rythme, c'est très long à démarrer et j'ai failli plusieurs fois lâcher l'affaire, donc il faut résister à la première heure et après c'est du tout bon.
Il faut...allez, dix minutes pour s'assurer que Phil Lord et Chris Miller sont impliqués sur Les Mitchell contre les machines. En même temps, depuis la surprise La Grande aventure Lego et surtout la claque Spider-Man : New Generation personne n'a tenté pareille fiesta transculturelle. En deux films, les deux compères ont non seulement fixé leur identité mais aussi un leitmotiv appelé à se retrouver dans la filiale Lord Miller Production. Mike Rianda porte la double-casquette de scénariste/réalisateur, mais on retrouve bien cet art consommé du mélange. Esthétiquement, le rendu réitère les expérimentations hybridant 3D et cel-shading hérité de mouvements picturaux bande dessinée/manga. On arrive à un foisonnement quasi-permanent de propositions, entre purs délires et ruptures de ton, qui laissent presque hébétés d'autant plus qu'elles y ajoutent les codes inhérents aux médias sociaux. On se retrouve donc face à un objet qui empile les formats, icônes, symboles, pictogrammes en jouant autant sur leur discordance que leur complémentarité. Par conséquent, l'humour est aussi visuel que référentiel, donc universel puisque chacun pourra y trouver ses marques. La culture est à l'honneur, avec un nombre conséquent de clins d'œil ou renvois, entre 2001, Tron, Star Wars, Wall-E, l'univers d'Isaac Asimov et tant d'autres encore... Niveau célébration intergénérationnelle, c'est buffet à volonté. En ce qui concerne le récit, Les Mitchell contre les machines démarre sur un sans-faute. La famille dysfonctionnelle est parfaitement établie, semant les graines d'un mélodrame en gestation que sa toile de fond technologique s'apprête à faire éclore. On a même droit à quelques petites fulgurances, je pense surtout à ce duo de robots en plein trouble de la personnalité. Cependant, une bonne partie de l'enthousiasme retombe arrivé à mi-chemin, comme si la mécanique se grippait après un surrégime. Le script de Mike Rianda & Jeff Rowe ont passé la première heure à baliser le terrain, entre le fossé qui se creuse entre les âges et l'hyper-connexion qui rapproche/éloigne. Tout cela s'achève dans une résolution en forme de déviation, puisque l'acte final privilégie l'énergie au cœur, en retournant sur la voie bariolée et délirante avec moins de réussite. Si le menu est généreux, la digestion est elle difficile. Au risque de la comparaison, je trouve un En Avant moins survolté mais plus complet, l'aspect émotionnel dictant la marche et les rebondissements résonnant avec le propos. D'où une impression finale légèrement mitigée, puisque tous les éléments étaient là mais Rianda peine à canaliser son film. Sur la durée, et en dépit de quelques gags très réussis, l'inventivité s'efface au profit de la surenchère. La créativité nécessite hélas plus de maîtrise pour éviter de tourner à vide. Elle porte Les Mitchell contre les machines, mais elle aurait pu les amener bien plus haut.
Un film d'animation délirant qui traite de plusieurs sujets profonds en même temps. Le rythme effréné, les trouvailles scéniques, l'humour décapant, le film est d'une richesse visuelle incroyable. Inspirée, la réalisation s'amuse avec facilité et décontraction, même dans les moments les plus compliqués. Je ne trouve aucun défaut à cette œuvre unique et rafraîchissante. Nominé à l'Oscar du meilleur film d'animation, "Les Mitchell contre les machines" se suffit à lui même en proposant un style déchaîné scénaristiquement et pétillant visuellement. Bravo!
Les premières trente minutes fonctionnent bien, mais dès que l'histoire passe à 'l'apocalypse robot', c'est à dire qu'on bascule d'une thématique réaliste amusante au grand n'importe quoi, ça devient très pénible. Quelques gags sont bien trouvés et fonctionnent, mais l'abandon de toute forme de cohérence n'est pas justifiable même pour un film d'animation qui se veut délirant, on n'est pas dans le monde merveilleux des Légo... J'ai trouvé ça terriblement lourd et fatiguant.