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Valentine
3 critiques
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4,0
Publiée le 2 novembre 2024
Comme à son habitude, Justine Triet a soigné l’esthétisme de son film, offrant aux spectateurs des beaux décors. Le jeu des acteurs est excellent, la musique entraînante et le rythme dynamique. Le scénario ne manque pas d’originalité. Un très moment passé à le visionner ! Seul bémol : les flash-backs qui compliquent la compréhension.
Intriguant et émouvant. Plonger dans l’esprit d’une psychologue qui plonge trop profondément dans la vie privée d’une patiente jusqu’à ne plus y avoir pied et se noyer petit à petit. Une fable des temps moderne où Justine Triet met en scène ses acteur.ice.s far pour un résultat légèrement décousu mais tout de même réussi.
La première scène donne le ton, spoiler: un bonhomme agite ses mains comme un sémaphore atteint de la danse de Saint Gy en proférant des vérités péremptoires sur la littérature et la créativité . Ça fait peur ! Sinon qu'en est-il, il est quand même paradoxal qu'un film ayant pour sujet l'écriture soit si mal écrit. Jamais l'histoire ne décolle, on s'ennuie à mourir, il n'y a aucun enjeu. Jamais la réalisatrice ne parvient à nous intéresser à cette histoire. Alors que retenir ? La présence magique de la divine Virginie Efira (y compris dans la magnifique scène érotique, n'en déplaise aux tartuffes) et les quelques scènes de tournages impliquant les trois vedettes féminines, Adèle Exarchopoulos est desservie par son rôle pleurnichard, mais Sandra Hüller s'en sort fort bien. Le film ne contient pas assez d'éléments positifs pour le qualifier de bon film (n'en déplaise aux sélectionneurs cannois))
Avant l'indigeste "Anatomie d'une chute " par la même réalisatrice, le film "Sibyl" nous plonge dans le monde d'une psy qui veut abandonner le métier pour se consacrer à la littérature, rattrapée par une comédienne qui fait appel à ses services de manière urgentissime. Le film est un ratage complet, n'ayons pas peur des mots. Virginie Efira ne sauve pas le film du naufrage, même avec sa beauté. Plate, sans émotion, enchaînant les situations rocambolesques totalement improbables, peut être alors Adèle Exarchopoulos sauverait elle alors le film à son tour ? Ben non (en même temps une bonne prestation de cette actrice hein......). Elle aussi jolie, mais c'est quand même un peu juste pour parler de bonne interprétation (voire plus). Un enchaînement de scènes et d' événements (si je puis dire) tous plus incompréhensibles, plus incohérents, plus invraisemblables qui donnent au final une bouillie de scenario que même le plus indigent des metteurs en scène ne voudrait en aucun cas. Quelle perte de temps, de regarder un navet pareil.
Justine Triet fait avec Sybil, une sorte de suite de Victoiria et une espéce de prologue de Anatomie d'une chute, non ? Virgine Effira, on aimera. Sandra Hüller, les inconditionnels se réjouiront. Adène Exarchopoulos, je suis fan, donc je ne suis pas objectif. Au final, je pense que ce film ne fera pas l'unanmité. Mais, moi, je me suis un peu perdu dans les rebondissements pas souvent clairs et les imbrications des histoires. Moi, je mets 2,5 et déclare que c'est Moyen. Ce n'est pas aussi inmanquable que cela.
Décevant. L'intrigue est vague, le scénario décousu, on finit par s'y perdre ... Le film ne dure pas si longtemps, et pourtant, une impression d'avoir vu un film de 2h30. Après Victoria sorti en 2016, difficile de voir une certaine valeur ajoutée à Sybil sorti 3 ans plus tard. On retrouve un point commun entre les deux : La névrose et Virginie Efira.
j'ai bien aimé, le film était intéressant même si à des moments je ne comprenais pas où voulait aller la réalisatrice. Le film reste agréable à regarder.
Une histoire névrotique. Les images sont belles. Cependant je déplore une inexistence des personnages. Aucun ne m’aura marqué par son jeu si ce n’est Virginie Efira et surtout Sandra Hüller, que je découvre
Lent, prétentieux, avec des acteurs à peine attachants, et même plutôt agaçant; L'avantage du film est de ne pas être trop long. Virginie Efira a fait de bien meilleur film. Le film dispensable de sa filmo
Un film que j'ai trouvé globalement moyen la réalisation est ok comme les acteurs mais l'histoire vraiment moyenne et abstraite je m'attendais à quelque chose de surprenant a la fin mais non même pas cela reste un film assez original qui pourra plaire mais moi je n'ai pas accroché
Je n’ai pas apprécié les scènes nues bien qu’elles fassent ressortir la folie passionnelle des personnages, j’aurais préféré en voir moins, ou bien de façon plus subjective. Mis à part cela j’ai trouvé ce film très intéressant, le jeu d’actrice d’Adel Exarchopoulos toujours aussi excellent et pur. La façon dont l’histoire est racontée, morcelée de flash back, amène la confusion du spectateur et reflète l’état mental des personnages. Cette mise en abîme de la psychanalyse spoiler: (la psy qui elle même est représentée avec ses faiblesses, son propre suivis psy, ses addictions, ses problèmes familiaux etc ….), ses jeux de confiance/trahison entre les personnages, le reel mêlé à la fiction ce film ne laisse pas indifférent. Des émotions fortes qui s’entremêlent, ce film donne envie d’hurler ce qui se tapie au fond de nous, une part de noirceur et de désir qui brise le masque de la bonne figure. Bravo
La vie d'une psy n'est pas toujours simple ni facile. Mais là, c'est une sorte de caricature d'un état de folie dont on sent des liens avec la sœur manipulatrice et perverse. Le jeu de la perversion est aussi visible chez l'a psy, et personnellement je ne souhaiterais pas faire face à ce genre de personne. Je crois que la médecine a quand même des gardes-fous pour prévenir de ces attitudes vis-à-vis des patients et de la profession. Finalement, qu'est-ce que recherche l'auteur ?
Accompagné d'un beau casting, Sybil de Justine Triet est un film plutôt réussi dans l'ensemble ! Porté de nouveau Virginie Efira, elle joue le personnage de Sybil auquel c est un personnage très complexe. Entre travail et ecrivain, elle va se perdre en cours de route. C est la force du film : Le fait que la réalisatrice brise de nouveau les règles en retournant plusieurs fois la situation. C est a dire de surprendre le spectateur par le biais de l'évolution du personnage.
J'ai beaucoup aimé les autres personnages que cela soit les personnages de Adele Exarchopoulos, de Gaspard Ulliel ainsi que Sandra Huller. Ces personnages amplifient l'intrigue et rend le personnage de Sybil encore plus perdue
Je dois dire que les personnages sont vraiment bien écrits
C est vraiment intrigant et malgré un léger problème de montage où le film peut nous perdre dans la confusion ainsi qu'un rythme assez inégale, Sibyl est un film plutôt correcte, remplissant le cahier des charges d'un long métrage. Une bonne histoire avec de bons acteurs/actrices ainsi qu'une bonne réalisation
La palme d'or attribuée à Julie Triet ( Cannes 2023) conduit à revenir sur son opus précédent "Sybil" qui fût aussi présenté en CO à Cannes 2019 mais reparti cette fois la corbeille vide.
Sibyl psychanalyste qui va mal après avoir connu plusieurs événements personnels qui la minent, réduit de manière drastique son activité afin de se revenir à sa vocation première : l'écriture.
Une nouvelle patiente en grand désarroi se présente. Sybil face à la proximité entre les problèmes de la malade et les siens, bascule dans une projection et perd pieds.
Très bien reçu par la critique ( certains y voyaient même le meilleur film de la sélection officielle, d'autres comparaient Efira à la Gena Rowlands de Cassavetes...) et pas très bien par le public.
Certes, il faut le reconnaître, "Sybil" ( le nom du personnage renvoit à celui de la mythologie - La Sybille est celle qui voit l'avenir et est ainsi capable de prophétie) n'est pas dépourvue d'ambition.
Montrer les failles d'un être pourtant armé pour faire face aux difficultés existentielle et qui s'effondre malgré tout, me semble être une idée inspirante pour symboliser la tragédie de la vie.
Malheureusement, si la première partie promet le meilleur, la seconde qui commence aux abords de l'île de Stromboli ( le lieu évoque bien-sûr l'opus éponyme de Rossellini, " l'Avventura" de son compatriote Antonioni) est- à mes yeux- un complet ratage.
Le scénario part alors, peu à peu, dans tous les sens, au risque de l'incrédulité, de l'incohérence totale, presque du ridicule et le troisième opus de la future récipiendaire de la palme d'or coule ( comme son personnage) corps et biens.
La direction des acteurs est elle aussi problématique ( Efira, Exarchopoulos n'ont jamais été, de mon point de vue, aussi mal dirigées), les scènes de sexe qui se veulent démonstratives ( la cinéaste a t elle pensé à " le dernier tango à Paris" de Bertolucci ? ne cassent pas trois pattes à un canard ) même s'il faut reconnaître une pointe d'originalité dans la mise en scène.
Seule Andréa Hueller et le compagnon à la ville de la cinéaste Arthur Hariri ( on les reverra tous deux au casting de "Anatomie d'une chute") tiennent la route.
Le déséquilibre est tel entre les parties qu'on invitera tout de même le spectateur à voir le film, mais essentiellement ( selon moi) pour les premières quarante cinq minutes.