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Hardecho
1 abonné
50 critiques
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3,0
Publiée le 7 juin 2024
Et si Her de Spike Jonze avait été réalisé par Quentin Dupieux? Ce serait beaucoup moins classe, beaucoup moins émouvant, beaucoup moins bien joué mais pas forcément moins pertinent. Si on passe outre le ridicule assumé du pitch et la misogynie et la vulgarité inhérentes à une certaine culture rap, le propos sur la création par IA interposée et ses conséquences juridiques sont beaucoup moins crétins que le héros du film. Et en prime c'est parfois drôle.
Réécriture gaguesque de l’histoire bien connue de la machine qui prend le pouvoir sur l’être humain, ce film de Benoît Forgeard raconte l’arrivée d’Yves, un frigidaire connecté, dans la vie de Jérém (William Lebghil), rappeur à ses heures perdues et loser à temps plein. En même temps que son nouvel appareil ménager, il va faire la connaissance de la belle So (Doria Tillier), enquêtrice client pour le compte de Digital Cool, l’entreprise à l’origine de la création d’Yves. Cette comédie savoureuse, sorte de 2001 l’odyssée de l’espace version pavillon de banlieue, prend la forme d’une farce loufoque et délirante sur notre monde hyperconnecté, sur les défis de la création artistique au XXIème siècle et sur notre dépendance collective aux objets « intelligents ».
J’ai failli partir avant la fin, retenue par la personne qui m’accompagnait mais qui avait finalement la même envie… C’est un film totalement creux, censé dénoncer les méfaits de la technologie et ‘IA. C’est souvent vulgaire, mal joué, pas drôle, soi-disant intello, bref, parfaitement prétentieux. Regardez plutôt les épisodes de Black Mirror pour la dénonciation des dangers de l’IA, c’est autrement plus agréable et intéressant à regarder que cette daube sans nom.
nul. ont suit un type qui se comporte comme une racaille, il est complètement détestable, il devient meme incroyablement sexiste, les scènes de sexe a outrance sont une véritable inssulte digne de Américan pie a point meme que le gars fini au tribunal, les tentatives de gag sont complètement raté, grosse caricature de la jeunesse d'aujourd'hui incomprise et c'est inssuportable. les filles présente dans le film sont présenté comme des travailleuses du sexe et rien d'autre. un stade de nulité rarement atteint.
L’un des films les plus génialissime qu’il m’ait été donné de voir. J’ai pleuré de rire et en même temps ce film au ton décalé donne vraiment à réfléchir sur l’influence des objets connectés intelligents dans nos vies. Je suis ingénieur en IA et travaille sur l’assistant vocal d’Orange, « Djingo ». On le prépare à toutes sortes de services de domotique et de surveillance des comptes et conseils financiers, on lui fait apprendre la langue courante humaine et des réflexions et remarques humaines. Il apprend à apprendre pour apprendre tout seul de tous les utilisateurs de ses services. Ce frigo intelligent, on y arrive...c’est pour bientôt! Ce film est juste prémonitoire tout en traitant un sujet sérieux de manière loufoque, mais pas tant que ça en fait...
J'ai mis deux étoiles et demi, car, si le film parait être un navet, lors des 20 premières minutes, on peut être surpris que tout d'un coup, le fil du film devient plus intelligent et plus drôle, et finalement, peut devenir intéressant et original. Un film vite oublié, mais tout de même regardable.
OVNI cinématographique bête! Je vous propose la litanie des affligeances : -"j'adore les chiffres? Lesquels? Un certain nombre!", - le rap du frigo, - guerre froide entre 2 frigos, - voiture en panne : des emboûts de sexe sont dispos dans la boîte à gants, - les frigos témoignent au procès des droits d'auteur, - " je suis l'anus de la galaxie", - Yves concourts à l'Eurovision face à des aspirateurs qui chantes, des cafetières et des machines à laver, - ils font l'amour la tête dans le congélo. AU SECOURS!
Film qui m'a plutôt plu, l'histoire était entrainante et drôle, mais personnellement, je pense que le film aurait dû s'arrêter plus tôt (spoiler: lorsque le frigo se retrouve jeter dans le lac ) je pense que j'aurait pu mettre un 4/5, car par la suite nous sommes plonger dans l'absurdité et nous nous éloignons de la réalité, de plus ce sont 30min qui se sont ajoutées, ce qui peut paraître long pour un film comique qui se plonge dans le fantastique...
Ce film s’apparente un peu à l’univers absurde des films de Quentin Dupieux et donc après le pneu tueur de « Rubber », on a le frigo rappeur ! Toutefois, le métrage de Benoît Forgeard est plus drôle avec des scènes valant leur pesant de cacahuètes, notamment celle du concours de l’Eurovision avec des intelligences artificielles qui est follement hilarante ou encore celle ou Philippe Katerine Twerke ! Les morceaux de rap sont de plus très sympas, rappelant un peu ceux de « Fatal » et les acteurs humains s’en sortent bien. On pourra juste reprocher à ce long-métrage sa fin un peu légère et son côté un peu prévisible dans son développement, mais rien que pour son atmosphère, il est à découvrir !
Yves dispose d’une originalité de ton qui rattrape de justesse longueurs et lourdeurs d’un dispositif qui, une fois mis en place, installé en même temps que le réfrigérateur, se répète ad nauseam pendant près de deux heures. Nous ressentons l’influence du cinéma de Quentin Dupieux au niveau de l’absurde des situations dans lesquelles évoluent les personnages – mais évoluent-ils vraiment ? –, de David Cronenberg dans la relation fétichiste qui tend à s’installer entre l’homme et la machine, rappelant lors de sa clausule le film Crash (1996), tout cela passé au mixeur et gonflé à un humour ras de ceinture qui cherche délibérément à provoquer le spectateur, quitte à matraquer vingt fois dans la même minute le verbe « branler ». Nous tairons également les innombrables sous-entendus sexuels et graveleux, des doigts que suce So aux explosions mousseuses de Champagne sur la paroi externe du frigo, souvent gratuits et inutilement appuyés. D’autant que ce goût pour la provocation ne conduit jamais à une réflexion sur la machinisation de nos sociétés contemporaines et l’aliénation des êtres humains, enchaînés dans un rapport servile à une technologie inventée pour les aider. Le postulat de base, éminemment politique, n’est que prétexte à une succession de sketchs parfois drôles et cocasses, mais qui laissent à terme une impression de futilité dommageable.
Je n'ai malheureusement pas accroché à l'univers décalé de ce film ... On comprend rapidement que l'on va voguer sur du 3ième degré tout le long du film. C'est une prise de risque ratée car elle est très mal exécutée.
De loin, le film le plus nul que je n'ai jamais vu ! Je met une étoile en moyenne sur l'ensemble du film, on va dire 2 étoiles pour la première demi heure du film, 0.5 étoiles pour les 45 min qui suivent et moins l'infini sur la fin ! Si vous hésitez à voir ce film passez votre chemin à moins que vous souhaitiez découvrir le contenu du pire film ! Dommage les acteurs sont bien, je me demande comment ils ont pu accepter un scénar pareil !
Un film qui tourne globalement tout en ridicule, avec autant de sincérité tout en y apposant une vision stoïque : chapeau bas. C'est un film absurde à considérer au premier degré. Je n'ai pas ri comme d'habitude, j'ai ri parce que même l'absurdité me semblait lourde. Yves est un prénom complet, qui évoque droiture, gentillesse, intemporalité, passé et modernité. Les deux personnages qui en feront les frais de cette intelligence artificielle n'ont même pas droit à un véritable prénom. Je pense que cela résume bien le propos inconscient du film. Doria Thillier joue un drame, vit un drame, et j'ignore si le rôle a été pensé pour elle mais en tout cas si ce n'est pas le cas c'est une coïncidence formidable : elle tombe amoureuse d'une chanson qu'un misogyne pourrait composer pour tenter d'attirer Booba et Zemmour dans son lit, avec un refrain chanté en auto tune