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tupper
132 abonnés
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3,5
Publiée le 2 juillet 2019
Ce film ressemble à un épisode de Black Mirror. A la fois totalement déjanté et pourtant presque crédible. En plus d’être très drôle il propose une vraie réflexion sur la place de la technologie et le développement de l’intelligence artificielle dans nos vies. Le duo Lebghil / Thillier fonctionne à merveille, aussi bien dans le ridicule que dans l’émotion.
Drole d'idee de film surtout dans la premiere partie qui n'apporte pas grand chose , par contre dans la deuxieme cela peut amener a une bonne reflexion sur le futur. Tres inegal au final et point tres positif pour l'actrice principale tres bien dans ce film contrairement aux precedent.
Sans doute la meilleure comédie de l'année. Vu à Cannes, en clôture de la Quinzaine, dans une ambiance électrique. On se poile toutes les deux secondes ! Forgeard (découvert avec Gaz de France, un sommet de drôlerie) propose un film à la fois très accessible et original. Au-delà de la bizarrerie du pitch se déploie un véritable propos sur le monde à venir, les changements profonds de la nature humaine qu'impliquent les avancées de l'intelligence artificielle, dans une vision poétique et hilarante atteignant son apogée avec une scène finale magnifique, qui fera date. Poilant, léger, profond, ce troisième long-métrage parfaitement abouti, réussit ainsi l'exploit de nous offrir la toute première comédie dystopique à la française. A voir et à revoir !
La bande-annonce pouvait laisser présager le meilleur mais au final c'est bien le pire qui l'emporte. Le film a l'air d'avoir été écrit par un ado attardé qui aurait vu Demon Seed, Comment c'est loin et la série Black Mirror et qui essaye de mixer le tout sur fond de rap médiocre où la vulgarité est le maître-mot. Un peu à l'image du personnage de Jérem, exécrable dans tous les sens du terme, le jeu de William Lebghil est d'ailleurs très mauvais dans ce film, le film ne développe pas son idée sur l'IA et s'enlise dans une grossièreté qui ne rime pas forcément avec humour. Les raps sont insipides et musicalement très pauvres, sans parler de la battle digne d'une cour de récré. La réalisation est médiocre, sans originalité. Rien à sauver et en plus on ne rit jamais, sauf disons pour la dédicace du disque, pour finir sur une note non négative.
Un film d'une grande lucidité sur notre rapport à la technique, un film décalé et réjouissant. Le film va jusqu'au bout de l'absurdité , un scénario percutant.
Grosse déception et surtout j'ai été choquée par certaines scènes et les propos obscènes tout le long du film. Il n'y a aucun avertissement sur le contenu du film, du coup il y avait des enfants dans la salle ! Ce film a voulu mettre en avant l'intelligence artificielle avec un frigo qui va vite dépasser les capacités artistiques de son "propriétaire". L'histoire aurait pu être géniale mais malheureusement cela tourne au ridicule... il y aura une vraie course à la célébrité de la part des produits ménagers. Et puis on a la scène finale qui est nullissime :spoiler: un plan à trois avec un frigo ! Le coup de grâce !
Une vision décalée, alarmiste mais réaliste des dangers de l'intelligence artificielle et de la machine connectée pour l'être humain. On pourrait penser ce film comme dystopique mais j'ai bien peur qu'il ne soit plus plausible qu'on ne l'imagine, et cela à assez court terme. La fin du film est en revanche moins réussie et on dévie un peu dans l'absurde mais en tout cas le message est passé : méfions nous des machines !
Un film rafraîchissant en cette période de canicule !! Un film accessible à tout public qui offre 1h40 de fou rire tout le long ! On se prend vite d amitié pour le personnage principal Jerem, ainsi que ce petit frigo Yves ! Un trio amoureux loufoque qui change des films à lodrose trop rependu ! Vive les bananes !
Curieusement j'ai bien aimé ce scénario osé, mais à notre époque, où le "connecté" devient banal, ce côté fantasque ne l'est pas complètement. Beaucoup de vérité et d'originalité. Les paroles des chansons certes un peu décalées, pas toujours heureuses, acceptables pour une parodie cinématographique. Vraiment dommage d'avoir assassiné le film avec cette fin inutilement baroque, alors qu'à 5 minutes près, nous avions droit à une surprise se tenant du début à la fin. Que leur a t il pris ? Jerem (William Lebghil) et la belle So (Doria Tillier) réalisent une très belle prestation dans un registre surprenant ainsi que Philippe Katerine très à l'aise dans ce milieu loufoque. La comédie comique frise par moments un certain romantisme sympathique !!**
C'est un film subtil, subversif, souriant, profond et drôle qui demande un peu de subtilité au spectateur. Contrairement à ce que j'ai pu lire ici dans certains messages il n'y aucune vulgarité si ce n'est celle de certains protagonistes et de certains comportement sociaux qui sont moqués avec tendresse et justesse : il est désolant de retrouver, quarante ans plus tard, les mêmes malentendus que quand Jean Yanne faisait Moi y'en a vouloir des sous.
Le scénario est osé quoique depuis HAL 9000 (ou CARL 500) dans « 2001, l’Odyssée de l’espace » (1968) on sache, au cinéma du moins, qu’une intelligence artificielle puisse vouloir prendre le contrôle sur la vie de celui qu’elle est censée assister. Ce que fait donc ici, peu à peu, Yves le réfrigérateur connecté… HAL 9000 fut débranché tant bien que mal, Yves spoiler: finira à la flotte mais spoiler: s’en tirera grâce à son programme de survie . Bon, ça en devient loufoque, la science-fiction n’étant pas le registre revendiqué de ce film. C’est donc une comédie mais d’un genre assez indéfinissable. Une histoire malheureusement assez rapidement ennuyeuse, voire soporifique, finissant seulement vers la fin par être un peu (un tout petit peu) sauvée par quelques rebonds aux relents d’une fable métaphorique et surréaliste (la scène, assez dingue, spoiler: du procès entre Yves et le testeur auquel il a été confié , suivie dspoiler: ’une joute verbale publique pour savoir lequel saura clasher l’autre ). Pour cinéphile averti qui pourra apprécier l’imagination apportée par un scénariste un peu fou-fou. Un peu trop, certainement.
Il fallait oser: transformer un frigo en grand organisateur de vie! Le frigo intelligent, connecte ça existe (parait il), mais là on depasse même HAL de 2001! Comment tout cela allait il finir? Dans la gaudriole, la bonne comedie romantique, le rire franchouillard? Et bien au final c'est drôle, incongru, extremement bien interprété avec une reflexion ( legere) mais relle sur nos attachements maladifs aux machines. Present à la Quinzaine des realisateurs cette année, "Yves" merite le detour!
L'intelligence artificielle occupe toutes les préoccupations des scientifiques du moment. Pas de surprise donc que le cinéma s'intéresse à l'imminence de ce qui sera la 5ème révolution économique dans le monde. Chez les américains, on avait eu le droit à "Her" qui dans le genre était plutôt réussi. "Yves" emprunte à peu près les mêmes ressorts scénaristiques, sinon qu'au lieu d'une femme sublime, il s'agit d'un frigidaire qui, en sus de livrer gratuitement de la nourriture, s'infiltre dans tout le quotidien de ses hôtes.
L'idée est originale. Certes. Mais suffit-elle à faire un film ? Il faut toutefois reconnaître la prouesse des deux comédiens William Lebghil et Doria Tillier qui s'engagent dans cette histoire avec délectation. On perçoit beaucoup d'amusement chez nos comédiens, et le cynisme n'est jamais loin, surtout lorsqu'il s'agit de dénoncer la façon dont un certain Rap français ou américain traite la question des femmes. A cela s'ajoute une bande-son absolument incroyable, malgré les textes des chansons qui flirtent bien volontairement avec l'indécence et la vulgarité.
"Yves" constitue au final un moment plutôt agréable de comédie. Il ne remplira pas la liste des chefs d'œuvre mais l'on imagine bien que l'ambition du réalisateur était d'abord le plaisir. Le succès devrait être assuré.
Je n'arrive pas à détester ce film..que j'ai trouvé néanmoins plus ou moins complètement raté, vulgaire, bien macho voire limite sur sa vision des relations aux femmes, mal dirigé, pas très bien filmé, plein de longueurs et de redites..et pas très drôle malgré le sujet qui prêtait à une bonne comédie. Et des acteurs talentueux mais qui semblent comme abandonnés et livrés à eux-mêmes... 1heure47!! Un court métrage aurait suffi. . En revanche la bande son est bonne, et Burgalat est passé par là.
Lourd et vulgaire. L’idée était pourtant bonne, mais elle est mal exploitée. Le scénario est décousu. Le pauvre Philippe Katerine -si drôle dans Le grand bain- est bien mal dirigé. Et puis, et c’est pourtant un homme qui écrit, ras-le-bol de voir des hommes moches et bêtes séduisant de belles femmes. Imagineriez-vous l’inverse?