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colombe P.
130 abonnés
695 critiques
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1,0
Publiée le 28 juin 2019
Voilà l'histoire : En galère personnelle et artistique, Jérem (William Lebghil) s’est installé chez sa feue grand-mère pour composer son album. Mentant sur sa situation, il s’inscrit pour devenir testeur d’un réfrigérateur tellement intelligent baptisé Yves qu'il va devenir son valet, son confident, son inspirateur et finalement son rival… Cela parle de la menace que constituent les progrès de l’intelligence artificielle et le déploiement, disons carrément l’invasion des objets connectés dans notre espace intime (enfin ceux qui sont d'accord pour subir cela). Le problème c'est que c'est mal foutu, traité n'importe comment et que l'ensemble est tout simplement indigeste et navrant. Heureusement que j'étais bien installée au frais, cela a permis de faire passer la pilule bien amère.
L'intelligence artificielle est un sujet très en vogue ces dernières années. Le réalisateur Benoit Forgeard a décidé de raconter son histoire sous forme de comédie très très absurde mais avec une trame scénaristique solide : résultat vraiment satisfaisant ! Un frigo intelligent va donc s'immiscer dans la vie d'un rappeur amateur en galère. A partir de là, le frigo va dépasser ses fonctions de bases et va devenir un véritable tremplin pour Jerem, jusqu'aux complications. C'est loufoque à souhait, mais toujours avec un regard satirique de notre société et une bonne dose d'humour. Certains trouvent les paroles de chansons rap vulgaires, moi je trouve au contraire que c'est fait exprès pour se moquer de la virilité superficielle des rappeurs qui en disent pas mal mais qui n'en font pas moins dans la réalité. William Lebghil est parfait dans ce rôle, j'apprécie de plus en plus cet acteur qui dessine petit à petit sa carrière. L'histoire part de plus en plus loin dans cette absurdité (exemple avec l'Eurovision, une scène mythique du film, vous comprendrez en voyant) mais dénonce toujours autant avec légèreté cette technologie qui nous envahit. Original pour une comédie française, j'en redemande.
Une comédie étonnante, surprenante parfois vulgaire à souhait voire borderline : mais enfin un scénario solide, original et bien conçu sur un thème pile poil d’actualité avec notamment le ramdam incessant fait par les GAFA notamment pour nous vendre des objets dotés d’Intelligence Artificielle IA, objets ultra-connectés type enceintes connectées. Là c’est le réfrigérateur qui devient tellement connecté puis admirablement intrusif jusqu’à en devenir insupportable. Amusant et sarcastique. Drôle et révélateur. Un film à voir sûrement.
C'est tout à fait un film pour faire perdre leur temps et leur argent aux spectateurs. Ce film est d'une bêtise affligeante. Le scénario qui se veut inventif est juste raté, très mal exploité mais de toutes façons l'idée de départ est grotesque alors cela ne fonctionne absolument pas. Et alors la scène finale, c'est le pompon. On se demande comment ce film a pu voir le jour carrément.
Immense déception. Je m'attendais à un film à la fois sérieux et drôle et c'est juste une énorme farce complètement bidon. Tout est raté, plat, moche, mou et surtout bien ridicule. A fuir. Certaines scènes valent leur pesant d'or dans le ridicule absolu.
La bande annonce (vue et revue) semble proposer un film intéressant et mystérieux. Aussi j'aime beaucoup l'acteur principal. Au final on a un film qui se veut original mais qui est juste absolument ridicule. Le début passe encore, la première demi-heure, on est attisés par la curiosité, mais ensuite tout le reste du film c'est aberrant. Je n'ai pas adhéré à cette histoire de produits ménagers intelligents et autonomes, vraiment il faut le voir pour le croire ce scénario absolument nul et affligeant. Cela part dans une absurdité inouïe. Je ne suis pas partie avant la fin car je laisse toujours sa chance à un film, si le début ne plaît pas, cela peut s'arranger ensuite mais ici impossible, c'est encore pire après.
En y allant je voulais aimer mais énorme déception. Williams Lebghil manque d'envergure, Dora Tillier de présence. Heureusement que la climatisation fonctionne bien à l'Ugc les Halles
Sur le papier, l'idée est séduisante : un frigo connecté envahit la vie d'un rappeur en mal d'inspiration. On imagine tout de suite les développements potentiels : Black mirror rigolo, fantaisie potache sur la digitalisation galopante, voire ode poétique à la création assistée.
Las ! Après un début qui semble prometteur la soupe s'avère rapidement trop sucrée puis trop aigre, virant à la comédie romantique frelatée. L'humour s'épaissit progressivement jusqu'à devenir indigeste (le frigo éjacule des glaçons dans un improbable plan à trois) et il manque à Yves l'étincelle de loufoquerie absolue qui rendrait plaisantes ses élucubrations lourdingues.
L'impression générale que dégage le film, c'est celle d'un amateurisme complet. On imagine trois copains sur un coin de table qui y vont de leur "Et si on ferait ça, ce serait rigolo". Le film n'a ni les élans poétiques du cinéma de Dupieux, ni l'aptitude à élaborer des constructions vertigineuses à la Monty Python : le résultat est fade et décevant.
Même Philippe Katerine est un peu moins convaincant que d'habitude.
Evidemment, le thème est original , mais.....En fin de compte, tout ça est complètement artificiel , c'est de l'innovation à l'estomac, supposée coller au temps présent, mais non , c'est juste fait pour faire le malin, en fait....Ca s'oubliera vite, mais il faudrait quand même que le réalisateur arrête de se prendre pour un prophète....Quant à l'extrème fin, bon, osons le dire , c'est simplement....du total mauvais gout , pas de quoi faire le malin avec ça ...!
Bonne première partie avec de très bons moments et un humour grinçant. La fin gâche le film en partant trop dans le délire, ce n’était pas la peine, le thème du film suffit largement ! Dommage
Mal écrit, inepte, humour de base et surtout très très vulgaire. Des ambitions danalyse sociologique invisibles a l'oeil nu... Que fait Doria dans cette galère ?
Sous prétexte d'une fable moralisatrice et actuelle, un scénario poussif, un ennui qui ne nous a pas quittés du début à la fin du film. Nous sommes restés jusqu'à la fin en espérant un mieux, hélas. Une indigence suffisante...
Yves est un film super original mais surtout hilarant!! J'ai passé un super moment en famille et je recommande à tous surtout par ces temps de canicules
Au royaume de l'absurde, Quentin Dupieux a un bon compagnon de route en la personne de Benoît Forgeard, découvert avec l'hilarant Gaz de France qui clouait au pilori la communication politique et la mode agaçante du Storytelling (qui n'a fait que s'amplifier depuis). Au contraire du premier cinéaste cité, Forgeard est une sorte de moraliste qui aime à épingler, avec humour mais aussi une certaine violence, l'évolution de nos sociétés dites modernes. Il est donc question d'intelligence artificielle dans Yves avec les objets connectés qui vont prendre une place de plus en plus importante dans nos vies. De là à voir un frigo gagner l'Eurovision, il y a un pas, mais c'est le côté loufoque d'un long-métrage qui ne se refuse rien même si le goût du réalisateur/scénariste pour le saugrenu et le farfelu aurait pu être poussé encore plus loin. C'est qu'il y a une dimension sociale déshumanisée qui fait froid dans le dos (c'est le cas de le dire) dans Yves et une autre de comédie romantique, nettement moins maîtrisée et un peu hors sujet, qui culmine cependant dans l'ultime scène qui illustre on ne peut mieux l'idée de rupture de la chaîne du froid. Tout n'est pas parfait dans le film, évidemment, notamment sa vision limite injurieuse des femmes et une abondance de blagues potaches et grossières qui jettent un froid. Le trio Lebghil-Katerine-Tillier a heureusement du répondant et fait passer les lourdeurs à un rang anecdotique (la troisième nommée, en particulier, est vraiment remarquable, autant que dans Monsieur et Madame Adelman). Fondamentalement, c'est l'originalité qui caractérise Yves et tant pis pour ceux qui n'aimeront pas (doit-on les qualifier de pisse-froid ?).