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Hugo Poisson
2 abonnés
65 critiques
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5,0
Publiée le 4 septembre 2024
Émouvant et attendrissant, ce film japonais qui rassemble des individus avec une histoire propre à chacun et qui forment une famille soudée et aimante. Tous les acteurs jouent leur rôle à la perfection notamment « Rin » la petite fille désorientée. Un crève cœur qui malgré tout est plein d’espoir et qui prouve que les liens du sang ne sont pas toujours aussi fort que les liens du cœur.
Dès les premières minutes, on est immédiatement captivé par la beauté des personnages, à la fois attachants et atypiques. Hirokazu Kore-eda réussit à dépeindre avec une grande délicatesse des figures humaines complexes, où chaque détail contribue à les rendre profondément touchants.
Le film est un véritable poème visuel, imprégné de poésie et d'émotions sincères. La Palme d'Or est amplement méritée, tant le récit est maîtrisé et les sentiments sont authentiquement retranscrits. *Une affaire de famille* transcende les frontières de la simple narration pour offrir un moment de cinéma rare, où la joie de vivre, l'amour, et la simplicité éclatent à l'écran.
Ce film est une ode à l'humanité dans toute sa fragilité et sa beauté, rappelant combien il est précieux de trouver de la lumière même dans les situations les plus modestes. C'est une œuvre qui touche au cœur, et qui laisse une empreinte durable bien après le générique de fin.
J'avoue être un peu passé à coté de la dimension politique du film, n'étant pas japonais. J'ai plus été sensible à cette famille atypique, drôle parfois, bien que globalement peu crédible.
Hirokazu Kore-Eda possède un talent indéniable dans l'écriture d'un film. Pour ce film couronné de la Palme d'or, le réalisateur/scenariste japonais nous plonge dans l'intimité d'une famille très particulière. Au delà des apparences, cette famille ne cache rien et pourtant, un doute s'installe au fur et à mesure du long métrage. C est brillamment construit jusqu'à sa fin devastatrice, où tout se coordonne. Le jeu des acteurs/actrices, ainsi que leurs personnages forment une famille de rêves malgré ces soucis d'argents, mais le film est beaucoup plus subtil que ça... Cette histoire nous pose plusieurs questions indirectement notamment celle-ci : Choisit-on sa famille ? Une Palme d'or poétique et intelligente. Kore Eda est un trésor d'écriture quand il s'agit de parler de drame familial
Kore-eda nous plonge dans un bric-à-brac de marginaux, dépeignant avec une dureté saisissante la société qui les rejette. Ce film interroge non seulement les fondements de ce que nous considérons comme une famille, mais également les lignes floues de la moralité face à la survie.
Avec son style visuel naturaliste, le cinéaste trouve constamment le meilleur endroit pour poser sa caméra, capturant les moments de tendresse dans un habitat exigu qui devient refuge. Les performances des acteurs ajoutent une profondeur inégalée, chaque personnage apportant une complexité émotionnelle. Yuri, la plus jeune de cette famille de circonstance, incarne la perte prématurée de l'innocence, symbolisée par son mutisme et son éveil progressif au monde où ses proches oscillent entre besoin et avidité, mettant en exergue que la bonté et la moralité peuvent rentrer en confrontation avec nos normes et/ou lois.
C’est l’histoire si touchante d’une drôle de famille subversive : une « Famille en or » comme sa Palme d’or à Cannes
Filmée dans l l'intime, elle se transforme peu à peu en drame émouvant, sans qu’on l’ait vu venir. Kore-Eda, le cinéaste donne la priorité aux liens du cœur sur les liens du sang et à toutes petites touches, vient transgresser l’ordre moral traditionnel japonais. Il confronte avec délicatesse le modèle familial classique ,face à la recherche du bien-être des enfants, dans la réalité des sentiments et de la pauvreté, (contre l’apparence et la richesse). Ce chef d’œuvre aussi intimiste que puissant, constitue la synthèse artistique d'un cinéaste au sommet de son art : un pur bonheur..
Voila une famille japonaise bien étrange montrée dans "Une affaire de famille", un peu celle de "Affreux, sales et méchants", mais en beaucoup plus sympathique quand même. Le film est beaucoup moins féroce que son ainé italien, il ne va pas particulièrement écorner la société japonaise, il va juste dépeindre une 'famille' qui ne respecte pas certaines normes morales élémentaires, mais qui développe beaucoup d'amour entre ses différents membres. Le film n'est donc pas banal tant les personnages sont hors normes, c'est son principal atout, mais il souffre d'une narration qui semble confuse tant que certains éléments de compréhension n'ont pas été révélés tardivement, il est également un peu trop lent et répétitif.
Bijou d’humanité, si riche, justement interprété par tous-tes, on s’attache à cette famille recomposée mais unie et aimante dans une pauvreté et injustice gratuite. Le long-métrage mérite tellement la Palme, il est beau et doux aussi par sa tristesse et sa véracité.
Le cinéma japonais nous réserve de temps à autre ce genre de bulle contemplative, construite sur les non-dits et les silences, qui noue un drame social avec ici une toile de fond assez curieuse. La démonstration a tendance à traîner un peu en longueur avant un brutal coup d'accélérateur en fin de parcours, interrogeant sur le sens à donner au mot "famille" et sa représentation traditionnelle. C'est une critique feutrée et assez lancinante, dont l'écriture aurait nécessité peut-être un peu plus de cynisme pour vraiment convaincre.
Cette Palme d'or est un film original qui nous plonge dans la vie des petites gens de la grande ville de Tokyo. Une famille vit à quatre, ou cinq dans une petite maison qui appartient à la mamie. C'est petit, riquiqui et il y a à peine de quoi mettre les pieds. On ne sait pas trop ce que le réalisateur essaie de nous raconter, bien sur les personnages sont atypiques, voleurs à l'étalage et vivant de petites combines, et une certaine forme de poésie se dégage de ce capharnaüm urbain, mais il faut attendre la seconde partie du film pour en savoir plus, qu'une certaine intrigue se dégage et que certaines réponses soient apportées aux questions qu'on pouvait se poser.
Sublime représentation d’une famille japonaise pas ordinaire, qui n’est finalement qu’un assemblage de personnes abandonnées, de la famille traditionnelle et de la société. Le film nous montre un quotidien fait de bizarreries et de beaucoup de solidarité. Quand la mamie meurt, tout est bouleversé. Le petit garçon ne supporte plus ses journées, les vols, et cet oncle qui veut être son père. C’est tellement touchant d’amour, de drôlerie, de souffrance aussi. Cette vie organisée dans 20m 2… filmée avec une poésie et d’un réalisme désarçonnant.
Un film d’une grande poésie, tout en justesse, extrêmement sobre et délicat. spoiler: Une fin bouleversante de tristesse qui nous laisse une pointe d’amertume . Un bijou.
Un film qui remet en question les liens familiaux et l'importance qu'on leur donne. Quelle famille a plus de sens entre celle par défaut, violente et factice ou bien une famille modelée, où l'on vit bien et heureux ? C'est le sujet d'Une affaire de famille, abordée avec finesse et subtilité au travers de personnages intéressants et bien écrits. Dans cette famille qui ne vit qu'avec de petits salaires et de vols dans les magasins, tout semble pourtant aller bien. Le bonheur dans cette famille de deux enfants et une grand-mère en plus des parents. Jusqu'à ce qu'ils ne recueillent une petite fille abandonnée dans la rue. C'est bien réalisé et le message est abordé sans lourdeur, sans en faire trop.
AU delà de cette histoire attachante d'une famille marginale et hétéroclite qui adopte (ou kidnappe plutot) une fillette de bonne famille maltraitée, le réalisateur nous dépeint ce japon oublié des exclus invisibles, livrés à eux-mêmes et dont les combines et les arnaques sont le seul moyen de subsistance. Et pourtant, dans cette misère recluse, l'amour est là et les liens familiaux vont bien delà des liens du sang (thème déjà évoqué dans tel père, tel fils). Du beau et du bon cinéma nippon.