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Hannoy
19 abonnés
305 critiques
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3,5
Publiée le 14 mai 2019
Le film est très poëtique, et dans sa bande son et dans sa réalisation. Mais il ne se passe strictement rien, ou en tout cas pas suffisamment pour souffler une rythmique qui empêche l'ennui sur 2h.
Un film très sympa, presque feel good movie, qui ne peut être qu’attirant et agréable, alors que les situations filmées sont souvent tristes. Une palme d’or plus ou moins méritée, pour ce film japonais de qualité. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
« Vrai » voilà le mot qui décrirait le film. Touchant, jamais trop, on y croit à cette famille. Et même si tout leurs choix je sont pas bons on s’attache à ces personnages. Le film est lent mais la qualité d’écriture des personnages fait qu’on ne s’ennuie jamais. Mention special à la mère et la scène avec la petite Rin face au feu.
Vu très tardivement ( et juste après le blockbuster Avengers: Endgame ), je m'attendais à un ennui mortel. Et le film m'a captivé d'une façon intense et subtile, sans relâcher son emprise. Le propos - la notion de famille - est profond, tragique, humain, terriblement émouvant. Ce film mérite sa récompense au festival de Cannes. C'est une oeuvre d'art maîtrisée, superbement et si simplement interprétée... Parfois on a envie de dire "merci" à un réalisateur, pour la beauté de son geste. C'est le cas.
Encore un tres bon film de Kore Eda qui signe une chronique sociale sur les liens familiaux mais hors normes puisque le clan en question n'a aucun lien de filiation et vive en marge a l'aide de petits vols dans une baraque minuscule . Et malgré ce désespoir apparent se tisse en eux un certain bonheur a partager leur façon de vivre qui est a l'inverse de la norme de la société japonaise. Le cinéaste accorde une attention délicate aux personnages notamment aux deux enfants dont l'un a été plus ou moins enlevé pour l'éloigner de ses parents qui la maltraiter. C'est en quelque sorte un hommage à des perdants magnifiques avec une fin bouleversante puisque malgré tout il finiront par être séparé sous la pression des convenances .
Une très belle histoire mais comme beaucoup de films asiatiques, il y a une certaine lenteur... Du coup, l'atmosphère est assez pesante. Sinon la trame est belle, pure... Les personnages sont tout aussi magouilleurs que gentils. Une certaine pureté se dégage de ce film qui traite des liens de sang et de l'importance ou non que cela peut avoir. On ne choisit pas toujours sa famille...
Un beau film mais que je trouve un cran au dessous , de ses deux chefs d'oeuvre : " Tel père tel fils" ou " Petite soeur" . Ici l'intrigue est un peu loufoque. On croirait des personnages sortis de films italiens des années 70, style "Affreux sales et méchants" . On ne comprend pas toujours le pourquoi de cette "méchanceté".Tout le monde parait trop intérèssé par l'argent. Même lorsque la famile va récupérer une grosse somme d'argent , ils continueront leurs petites arnaques. Il y a bien sûr beaucoup de scènes très émouvantes , i.e.la réunion de toute la famille "recomposée" au bord de la mer est un must. Et les deux enfants acteurs sont formidables, la petite fille est absolument craquante ,une vraie réussite de casting.. Bien sûr Kore -Eda confirme , si il en était besoin, qu'il est un des très grands réalisateurs contemporains.
Ce genre de cinéma social cousu de fil blanc me fatigue un peu (à l’instar des Dardenne ou Loach), bien que je respecte car Kore-eda ne succombe pas au chantage émotionnel et garde des thèmes qui lui sont chers, tout gardant une certaine simplicité dans sa mise en scène, mais comme pour Nobody Knows et Notre petite soeur je ne me sens pas pleinement impliqué, j’ai peut être trop vu ça, et que venant d’une Palme d’Or toute fraiche j’attendais plus de prise de risque.
"Une affaire de famille" est un film très linéaire focalisé exclusivement sur son scénario et malheureusement il ne s'y passe pas grand chose. Ça se laisse regarder mais on s'ennuie quand même pas mal pour au final pas grand chose.
Le cinéaste japonais scrute une nouvelle fois les liens familiaux et s' interrogé avec complexité ce qui fait et unit une famille. Avec succession de scènes intimistes cocasses et inattendue, le cinéaste nous présente une famille hors norme plutôt sympathique bien que très amoral. La dernière demie heure est très forte .mais l' ensemble manque d' émotion et de panache
Une famille marginale qui vit d’expédients et de petits vols recueille une gamine, semble-t-il, laissée à elle-même. Les relations au sein de cette famille sont tendres, poétiques, mais les péripéties du récit nous font comprendre progressivement comment elles se sont bâties, et quel est leur avenir. La caméra nous emmène au sein de cette famille, nous faisant partager son intimité et apprécier le capharnaüm douillet qu’elle s’est créé. Nous ne remettons en question la complicité où elle nous a entraîné que quand l’un des membres de la famille s’interroge -nous interroge- sur la moralité de leur mode de vie. Une jolie et fraîche fable sociale.
Un cinéaste à l'image de son pays : extrême pudeur et douceur infini. Cette palme loin d'être étonnante ni détonnante récompense surement la maîtrise impeccable d'un cinéaste et son sujet. La famille en question est un groupement de personnages qui lutte dans une catégorie sociale qui ne permet pas la paresse. La vie à plusieurs dans ce bidonville amélioré est la partie la plus intéressante. Les six personnalités différentes luttant pour avoir quelque chose à manger tout en ne trahissant pas ses attaches est le morceau de bravoure du film. Tout le reste - la presque adoption, cet "enlèvement du coeur" ou l'enterrement de la grand-mère - est pour moi satellite au message final.
Il ne faut pas longtemps pour comprendre que cette famille n'est pas comme les autres... Par des non-dits ou des éléments subtils de l'histoire, le réalisateur nous fait comprendre que cette famille a une particularité étonnante. Et malgré cela, il arrive à rendre ces membres attachants, ce qui est fort étant donné la véritable nature de ces personnes. Comme très souvent, le thème de la famille est au centre de ce nouveau film de Hirokazu Koreeda et comme à chaque fois il aborde un angle différent avec ici les liens entre les membres d'une "famille" qui ne partagent pas le même sang. Si je n'ai pas vu tous les films du réalisateur, j'ai parfois eu du mal avec son cinéma seulement, au fil du temps, j'ai réussi à l'apprécier. J'ai bien aimé le joli "Notre petite sœur" et ce dernier est probablement celui que j'ai le plus apprécié. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film, mais une fois que l'on apprend la vérité, j'ai trouvé le récit captivant et intéressant. Le thème abordé ici est vraiment bien traité. La phrase : "Suffit-il de donner naissance pour faire d'une femme une mère ?" m'a marqué. C'est tout ce dont il est question dans ce film avec des parents qui ne sont clairement pas faits pour l'être et d'autres qui donnent de l'amour à des êtres qui ne sont pas de leur chair. Après ce n'est pas si simple et le traitement ne va pas que dans un sens avec le réalisateur qui montre bien que ce qu'ils font n'est pas bien même si ça part d'une bonne intention. Si c'est plein de tendresse, c'est un film très sérieux qui remet en question la notion de famille telle qu'on la connait. Dans l'ensemble, c'est un bon film au ton juste avec des personnages attachants et des moments touchants et déchirants.