Premier film sur le plus grand détective anglais depuis bien longtemps, depuis Robert Downey Jr et son acolyte Jude Law en 2009 et 2011, il est question ici de sa petite sœur Enola. La particularité de ce récit étant de se centrer à 90% sur cette dernière puisque le récit se déroule au début prolifique de la carrière de son illustre frère. Un récit montrant avec sincérité toutes les faces de la monarchie britannique et surtout, de quelle manière et bien triste soit-elle, les jeunes femmes sont "dès le berceau", éduquées à devenir les bonnes femmes, courtoises et je n'ai aucune peur à employer le termes "décoration". Oui ce récit n'est pas en soit féministe mais en pleine époque Victorienne ou révolution industrielle, calèche et rues bondées et agitées à overdose, compliquer voir impossible pour une femme jeune soit-elle de se montrer tel qu'elle le souhaiterait. Fiona Shaw incarne à la perfection cette société ne voulant changer les règles, éduquer à la dure ces jeunes qui n'ont même pas le temps de dire quoi qu'se soit et finissent limite leur jeunesse dans un couvant ou le soleil pouvait bien difficilement percer. Une apprentie détective que joue superbement la jeune star d'une série bien connue Millie Bobby Brown avec son charisme impeccable, sa sensibilité et son humour bien tremper. En revenant sur le frère et même, les 2 frères, si l'un (Henry Cavill : "Man of steel", "BvsS...", "Z.S. Justice League"...) joue à la perfection la droiture, l'analyse naturelle ainsi que l'amour assez réserver mais quand présent pour sa sœur, l'autre en revanche (Sam Claflin : "La fontaine de jouvence", "Last night in Soho"...) est la version masculine de Fiona dont le tempérament, l'autorité sans scrupule et la vision sociétaire des femmes n'est qu'archives dans un musée Moyenâgeux. Un récit aux multiples longueurs, ou les apparitions remarquées mais assez furtives d'Héléna Bonham Carter ("Alice au pays des merveilles", "Sweeney Todd", " l'Ordre du Phénix"...) n'auront finalement pas sauve grand chose, si ce n'est l'évidente complicité mère / fille. Des décors et costumes parfaits, une direction très bien gérée par moment mais comportant trop de longueurs. Une hésitation sérieuse pour la découverte du second.