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Guillaume
111 abonnés
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3,0
Publiée le 27 mars 2020
Une production en total décalage avec les standards habituels, dont la principale particularité est la présence de l'un des plus célèbres acteurs français du moment. On comprend tout de suite l'aspect artistique prépondérant au côté financier. Bravo pour l'audace donc, un peu pour la réussite du projet. En effet, si l'absurde est parfaitement assumé, il manque néanmoins de liant et de rythme, nuisant au rendu final.
Le cinéma de Quentin Dupieux est complètement déjanté, on le savait. Ici, il fait d'un blouson un personnage, un double assez machiavélique à un Jean Dujardin bien barré. Fou, sanglant, délirant, mais aussi sans queue ni tête et au style épuré à l'extrême. On ne sait pas trop si c'est du génie ou de l'enfumage…
Nous avons affaire ici à un OVNI. Je pense que c’est le genre de film : ça passe ou ça casse. J’ai eu la chance d’avoir apprécié mais ça ne sera surement pas le cas de tout le monde. Bon, je ne vous cache pas que j’ai mis un peu de temps à rentrer dans le concept. C’est totalement barré mais une fois que j’ai été accroché, j’ai pris du plaisir. On peut interpréter (ou pas) de mille manières la métaphore de ce blouson. C’est un concept assez spécial mais qui m’a séduit dans sa mise en œuvre. Le ton utilisé se rapproche sur la fin de l’humour noir, ce qui me convient parfaitement. Il y aura même des déchainements de violence qui m’ont scotché. Je reprocherai juste les notes de musique un peu « thriller » qui vient ponctuer certaines scènes ce qui est un peu trop. Par contre, heureusement que le film ne dure que 1h17 car plus cela aurait été compliqué à tenir. Il s’arrête pile quand il le faut afin de ne pas en faire trop et gâcher cette expérience. La performance extraordinaire de Jean Dujardin aide beaucoup à cette immersion. Il va faire à merveille cet homme solitaire pris dans un projet complètement dingue. Son jeu est d’une précision chirurgicale et c’est un plaisir de le voir jouer. Le duo qu’il fait avec Adèle Haenel est très intéressant. Cette actrice m’avait déjà marqué dans LA FILLE INCONNUE ou encore EN LIBERTÉ !. Pour les curieux, LE DAIM est un film à part entier qui a le mérite de sortir du lot, en bien ou en mal, à vous de voir. En tout cas pour ma part j’adhère.
Il y a bien quelques bonnes idées de mise en scène, d'intéressantes incursions méta et des clins d'œil amusants, mais cela ne suffit pas pour faire un vrai film qui tient la route. Bof.
Quentin Dupieux c’est une griffe indéniable dans le paysage cinématographique. J’avais été dérouté par « Rubber » et avais apprécié « Réalité » pourtant tout aussi déroutant. En tout cas, l’imagination de Quentin Dupieux relèverait presque de la psychiatrie ! Pour le spectateur, il n’est pas toujours évident d’adhérer à son univers. De l’audace, de l’audace, de l’audace ! pour parodier notre Danton. De l’audace pour les producteurs qui osent financer des pitch farfelus ; de l’audace pour Quentin Dupieux convaincu que ses histoires déjantées peuvent séduire des financiers ; et de l’audace pour le spectateur qui plonge en sachant qu’avec Quentin Dupieux il ne sait pas à quoi s’attendre ! « Le daim » aussi farfelu que cela puisse paraître est amplement accessible tout en gardant son ADN déjanté. Il faut aller le chercher ce pitch : un blouson en daim veut être le seul blouson porté dans ce monde. Alors son propriétaire s’appliquera à satisfaire le blouson de daim. Ou plus exactement, le propriétaire d’un blouson en daim souhaiterait qu’il soit le seul à porter un blouson. Bref, ça revient au même et je n’en dirai pas plus. Jean Dujardin en propriétaire dérangé interprète sobrement, oui sobrement, Georges, un type largué qui s’improvise cinéaste. On y trouve à ses côtés une Adèle Haenel qui s’avère à terme tout aussi dérangée ! Ça se regarde tranquillement, le sourire aux lèvres et même si je n’adhère pas à tout, j’adhère à la logique de l’absurde ! Comprendra qui voudra. Quentin Dupieux est contagieux.
L'avantage avec ce genre de scénario, c'est que toutes les portes sont ouvertes, et qu'on peut broder, dans tous les sens. A partir d'une histoire de rien, tout peut glisser. Aprés il y a tout de meme une condition, c'est de captiver le spectateur. Pour moi le second visionnage est mieux passé que le premier. les personnages font le job.
Clairement, c'est un film particulier qui ne laissera pas indifférant. On retrouve dans ce long-métrage du comique qui vire à la réflexion, l'absurde et de la tuerie. Les acteurs sont intéressants surtout les deux têtes d'affiche ont l'air de se faire bien plaisir avec ce film quelque peu déjanté.
Moi personnellement j'ai adoré cet un ovni cinématographique emmené par de bons acteurs je ne peux que le conseiller à tous, et ce au moins pour l'expérience
Jean Dujardin et Adèle Haenel sont excellents, mais le scénario médiocre et répétitif finit par ennuyer. On ne ressent aucune empathie envers le peu crédible personnage principal. La recherche d'originalité aboutit à un résultat peu convaincant. Un ovni ne fait pas nécessairement un bon film.
Je ne sait pas comment Dupieux fait pour se faire financer ce genre d'ovni mais heureusement qu'il existe des gens assez fous pour parier sur ce type de projet qui nous offre un film unique avec Le Daim. L'histoire est juste absurde même si au final c'est un des films les moins barré de Quentin et nous fait suivre Georges, un homme qui voue une véritable obsession pour le daim. Et c'est le moins que l'on puisse dire car cette obsession va l'emmener de plus en plus loin et va être de plus en plus présente au fur et à mesure qu'il va acheter de nouvelles pièces pour compléter sa panoplie. Sa joie lors de ces moments m'a bien fait rire tant on est heureux pour lui qu'il arrive doucement à son but. Il est si obsédé par son blouson spoiler: au point de lui parler directement et d'échanger avec lui lors de passages surréalistes. Malgré le scénario basique, la film évolue plutôt bien et on ne sait pas trop ou il veut nous emmener ce qui apporte de l’intérêt. Et puis dans sa dernière partie ça se barre en pure délire spoiler: lorsqu'il commence à tuer des personnes à la chaîne avec une grande violence afin d'être le seul à porter un blouson . C'est inattendu la tournure que ça prend mais franchement jubilatoire tout comme la fin surprenante qui nous laisse nous faire notre propre interprétation quant au message. Le film dégage une ambiance vraiment spéciale entre son rythme qui est lent, le cadre qui est un endroit qui semble coupé du monde ou encore la mise en abyme avec le caméscope. Côté casting, le film repose sur Jean Dujardin qui est impeccable dans son rôle et accompagné par Adèle Haenel qui a une belle relation avec Georges malgré le fait qu'il se serve d'elle. Pour sa part la réalisation est assez minimaliste et la b.o. est très bonne et colle parfaitement aux différentes scènes. Au final, Le Daim est plaisant à suivre et m'a fait passer un bon moment, court mais marquant par son côté décalé. Un bon cru de la part de Dupieux que je conseil à tous les amateurs de son cinéma.
j'y était le jour dans son avant-première avec justement l'acteur principal . Et comparer à ses autres films il a un rôle vraiment original dans ce film.
Pas habitué à l'univers de Quentin Dupieux, même si je savais à peu près à qui m'attendre, pas mal loufoque mais manque quand même un peu de rythme ...
Mon premier Quentin Dupieux, une expérience étrange mais plaisante. Jean Dujardin est excellent dans ce personnage très atypique. Malgré le synopsis simple voire loufoque, le réalisateur arrive à nous tenir en haleine du début à la fin. Tout le film est marquant par son originalité, les scènes sont étrangement malsaines avec une mise en scène appropriée.
un univers entier dans lequel il n'est pas facile d'entrer. Les acteurs jouent excellemment mais cela peut ne pas suffire à embarquer le spectateur. A réserver aux fans du réalisateur.
Clairement, pour voir Jean Dujardin devenir fou et obsédé par son blouson, ce film vaut le coup d'être vu. Pas forcément facile à aborder ou à rentrer dedans (il s'agit de Quentin Dupieux à la réalisation), Le Daim se révèle tout de même intéressant de par l'oppression que l'on ressent tout en se demandant si on doit rire.