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    Le Daim
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    Mario M.
    Mario M.

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 août 2019
    J'adore Dupieux (somptueux "Réalité"), Je n'aime pas du tout Dujardin.
    J'ai donc hésité à franchir le pas mais bon – mille a priori sous le coude – je me suis installé devant l'écran. Et j'ai attendu, écouté, regardé. Lorsque je suis sorti de la salle j'ai réalisé qu'en effet, si un grand comédien peut rendre bonne l'oeuvre d'un mauvais réalisateur, il n'en va définitivement pas de même dans le sens inverse.

    Pauvre "Daim" – mais sans doute le rôle principal a-t-il été choisi pour la rime et pour rien d'autre (pour ce qui est du talent, par contre, il faudra repasser).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 juillet 2019
    Film trop cours et sans intérêt ni but précis. Je déconseille, on devrait le ranger dans la catégorie documentaire !
    Did
    Did

    14 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    L'ovni que nous a encore pondu le père Quentin Dupieux ! Quel génie ! L'histoire d'un mec qui s'offre le cadeau de ses rêves " Un blouson en daim" et décide que désormais, personne d'autre que lui ne devra porter de blouson"...
    Ce film ne fera pas l'unanimité, moi j'ai adoré.
    Dujardin est encore une fois où on ne l'attendait pas, de film en film son jeu s'affirme, il ose prendre des risques en tant qu'acteur et Dupieux fait les films que Blier ne fait plus...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Hyper déçue par ce film absurde qui n'aurait jamais été produit si de si bons acteurs ne s'y étaient pas trempé, peut être que Dujardin a besoin de développer tout son art dans l'absurde et montrer sa palette d'acteur. Oui il fait le job et est hyper crédible dans ce rôle. Le film aurait pû être regardable si l'absurde avait été drôle, seule une scène m'a vraiment fait rire, un peu comme Bernie en son temps mais le côté angoissant délirant, sous cette esthétique 80 servi par une musique hyper désagréable m'a donné envie de sortir de la salle. Fuir si vous n'êtes pas du genre à vous gargariser façon critique nouvelle vague...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    Que penser de "Le Daim" ? Quand le générique est tombé, je suis restée dubitative. Ai-je apprécié ou non ? Je répondrais par l'affirmative, car mon ressenti inconscient était plutôt positif, d'où ma note. Mais je ne saura dire trop pourquoi. Le réalisateur nous plonge durant une heure et quart dans une sorte de huis-clos où se mêlent fascination, malaise et blouson. Une question peut survenir à la fin : Pourquoi ? Une critique du culte de l'apparence ? Un éloge de la folie ? Un retour de l'homme vers son état de nature ? Une parodie des films contemporains ? Ou juste un non-sens total ? Mais là n'est pas l'important. Il faut répondre comme Dujardin réplique à Haenel, tu l'interprètes comme tu veux finalement. Le personnage étonne par ses actes contraire au bon sens. Certains pourront ressentir du malaise, mais j'ai ressenti une curiosité teintée de fascination. Je voulais savoir pourquoi il agissait comme cela. Les plans sont très biens filmés, nous plongeant dans une nature de la Nouvelle-Aquitaine en montagne, dans un décor vieilli et jauni. Le réalisateur nous embrouille car l'époque où se déroule le film reste mystérieuse. Ce qui nous plonge dans une atmosphère encore plus confuse et dénuée de sens. Les performances des acteurs contribuent grandement à nous immerger dans ce bref univers. Jean Dujardin parvient à rester Dujardin tout en ressortant le personnage de George énigmatique. C'est une œuvre risquée, évidemment étrange, mais tout à fait réussie pour ma part.
    Mathieu L
    Mathieu L

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juillet 2019
    NUL NUL découvrant le cinéma très spécial de Quentin Dupieux c’est la première et dernière fois que j’y vais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2019
    Les blagues les plus courtes sont les meilleures, et ça Quentin Dupieux l'a compris depuis longtemps, si bien que son huitième long-métrage passe aisément sous la barre des 1h30 standards.
    Spécialiste du film de genre, très influencé par les écoles américaines en la matière, le bougre peut revendiquer de fidèles adeptes, dont le cercle pourrait s'élargir avec cet opus parmi ses plus accessibles. Sorte de jonction inespérée entre les univers de ses compatriotes Gaspar Noé et Albert Dupontel, le monde très créatif de Dupieux se singularise habituellement par un certain détachement, un récit irréaliste, ancré dans le fantasme ou à ne pas prendre au sérieux. Or tout est ici très palpable, on peut parler de folie cohérente tant le cheminement de la quête de Georges (nourri par l'audace de Jean Dujardin), sur le papier insensé, est présenté comme logique de son point de vue.
    Quel beau panache d'avoir déniché un acteur oscarisé et unanimement reconnu pour endosser cette partition farfelue avec sobriété. Sans cabotiner, avec une conviction quant au concept qu'il développe, provoquant une forme de rire peu courante dans le cinéma français.
    La mise en scène brillante se charge de nous associer au climat tout feu tout flamme, on devient un complice actif de Georges, et donc un sujet capable d'avaler toute une série d'actes irrationnels. On croit un temps Denise (Adèle Haenel) présente en contrepoids, incarnation de la raison, puis on découvre son grain de folie un peu plus poussé encore. Décors, ambiance ou style tendent vers un ancien indéfini (les prénoms des deux personnages principaux!), quelque part entre le cinéma « champagne » à la Française des années 1970 (Bertrand Blier, Claude Sautet) et le film de suspense américain. D'où l'insistance d'une bande-son faussement mystérieuse, suggérant une peur non matérialisée à l'écran ou encore l'importance du moindre personnage secondaire, chaque membre du casting étant aussi habité qu'étrange (le vendeur du blouson, le gamin qui traîne là on ne sait pourquoi, la prostituée en fin de cycle etc.). C'est sans doute à cette marginalité que l'auteur veut rendre hommage en toile de fond, une façon de se renvoyer un miroir à lui-même diront ses détracteurs (voir par ailleurs) mais aussi à d'authentiques références ayant construit sa cinéphilie. À partir d'une intrigue tenant sur un timbre-poste se développent des moments de fulgurance sublimes, n'excluant jamais le spectateur sans pour autant le prendre par la main. Nul mode d'emploi ou norme quant à l'émotion ressentie au détour d'une scène : certains ricaneront, d'autres seront interloqués, agacés voire choqués de la tournure des événements. En revanche, tous auront vu une œuvre unique et sincère de bout en bout dans sa démarche.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2019
    Le Daim, le nouveau Dupieux est un film beaucoup plus minimaliste, en terme de mise en scène, que ses précédents. Court, plus serré au niveau de l'unité de lieu et de temps, le film est une curiosité loufoque qui ne souffre d'aucun temps mort. Moins métafilmique malgré le personnage de faux cinéaste de Jean Dujardin, le film est à la fois simple et lancinant, un brin poisseux et dérangeant. Bref du pur Dupieux qui, s'il ne se réinvente pas, continue de proposer des fictions singulières et absurdes. Jean Dujardin, surprenant, y trouve l'un de ses meilleurs rôles. Pour les amateurs du cinéaste, un vrai plaisir même si on est loin de l'excellent Réalité.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2019
    Georges (Jean Dujardin) a tout quitté : sa femme, sa ville, son emploi et... son blouson qu'il jette dans les toilettes d'une station service d'autoroute. Il en rachète un nouveau, 100 % daim, à un aigrefin (Albert Delpy) qui le déleste de ses dernières économies et lui offre un caméscope.
    Installé dans une station d'altitude pyrénéenne sans âme, Georges s'y lie d'amitié avec Denise (Adèle Haenel), qui gagne sa vie derrière le comptoir d'un café et pratique à temps perdu le montage. Il lui fait croire qu'il prépare le tournage d'un long métrage.
    Mais, en vérité, Georges est en train de sombrer dans la folie. Son blouson en daim lui dicte sa conduite, l'incitant à convaincre les propriétaires de blouson de s'en débarrasser, quitte à les assassiner s'ils s'y refusent.

    Avec son neuvième (non-)film, Quentin Dupieux creuse un (non-)sillon bien à lui : celui d'un humour décalé qui frise avec l'absurde. Avec "Rubber", il avait donné le rôle d'un "serial killer" à un pneu. "Le Daim" est moins absurde, plus réaliste, qui filme la dérive de son héros dans la folie et son basculement dans le gore. C'est précisément ce qui crée le malaise : Georges est-il un personnage de fiction dont il faut rire ? ou un psychopathe bien réel qui doit nous effrayer ?

    "Le Daim" a été présenté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs au dernier festival de Cannes. Il y a reçu des réactions très clivées. Il en a enthousiasmé certains ; il a laissé sur le bord du chemin beaucoup d'autres.

    Ne goûtant guère l'absurde, ayant besoin pour aimer un film de le comprendre, je n'avais pas aimé les précédents films de Quentin Dupieux. J'attendais donc le pire du "Daim". Aussi ai-je été agréablement surpris. Si l'on accepte le postulat de départ (un blouson en daim parle à son propriétaire), le reste du film est moins "non-sensical" qu'on ne le redoutait. Sa maîtrise formelle est remarquable. L'atmosphère poisseuse est dépressive à souhait (véritable repoussoir aux vacances en vallée d'Aspe à la morte saison). La tonalité chromatique marronnasse est omniprésente. Et l'interprétation des stars Dujardin & Haenel, dont on ne peut que se féliciter que leur statut ne les conduise pas à snober le cinéma d'auteur, est un régal.

    Enfin , il y a une vraie jubilation, intellectuelle à déchiffrer le vrai sens du titre. Le daim dont il s'agit n'est pas seulement ce blouson qui parle. C'est aussi Georges lui-même qui, après l'achat d'un blouson, se procure successivement un chapeau, un blouson, un pantalon, des gants de la même matière et qui, transformé en "daim", tombe sous la balle tirée par le fusil à lunettes d'un chasseur.
    A. M
    A. M

    19 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2019
    Des propositions totalement différentes d'un film à l'autre tout en conservant ce qui fait d'un film de Dupieux un film de Dupieux. Un film barré qui mêle thriller et comédie. Sans doute son meilleur film en tout point. J'en ai même acheté un daim...
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2019
    Une comédie tordue comme le les aime signé Quentin Dupieux !! Une histoire grinçante sur un homme qui, sur une petite annonce, achète un blouson de cowboy qu'on appelle "Le daim", qui va se faire une obsession sur ce vètement en cuir. Dans un bar, il se fait passer pour un metteur en scène travaillant seul dont les autres , par mensonge, sont en Sibérie, en discutant avec une serveuse et une prostituée. La première dernièrement citée fait des montages vidéos et croit en son projet lui donnant de l'argent car il n'a plus de sous puis le poussant a aller plus loin, j'en dis pas plus. Un long métrage drole et décalé du cinéaste et scénariste Quentin Dupieux dont c'est la première oeuvre que je visionne et qu'il me tarde de creuser le reste de sa filmographie. La musique du film est copié sur un célèbre classique du cinéma me disant quelque chose mais le titre ne me revient pas. Jean Dujardin et Adèle Haenel sont remarquables dans les roles principaux. Original et barré.
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2019
    Le Daim est le nouveau film de Quentin Dupieux, qu'on peut qualifier de comédie. Il ne dure que 1h17 mais ce sont 1h17 de folie. Servi par un casting cinq étoiles avec l'inimitable Jean Dujardin et l'intense Adèle Haenel, on se rend compte très rapidement que tout peut arriver. C'est l'histoire de Georges, interprété par Dujardin, qui arrive dans un petit bourg avec un projet. Un projet absurde, irréalisable. Et pourtant, le film et le personnage se donnent les moyens d'essayer d'y parvenir. Et l'engagement des comédiens fait tout. L'histoire est absurde, invraisemblable mais jouée avec une telle vigueur qu'elle en devient presque plausible.

    Car en effet, l'obsession nous fait quitter la rationalité. Forcer le trait permet de mettre en avant certains mécanismes de l'obsession et en révéler les causes. Notamment la solitude qui conduit parfois à chercher un palliatif. Un dialogue entre Denis, interprétée par la sublime Adèle Haenel et Georges montre bien à quel point deux solitudes qui se rencontrent autour d'un projet, peuvent se faire du bien et avancer.

    Et quand le projet tourne autour d'un blouson en daim filmé comme un personnage, ça part vraiment dans tous les sens pour notre plus grand plaisir. La proposition de cinéma est plaisante car la mise en scène est pensée. Que ce soient des plans larges sur les paysages, ou la façon de filmer une pièce à l'espace restreint. Le rythme peut paraitre décousu, l'écriture du scénario est pourtant infaillible tant les différents rebondissement font sens. Ou quand le cinéma économise les dialogues et montre les choses sans pour autant qu'on ne peine à les comprendre.

    Vous l'aurez saisi, le daim est un film qui se savoure !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    Un navet il n y a pas d autres mots... C est vide, le scénario est inexistant et c est lent. Très décevant de voir Dujardin dans ce film
    Raphaël A.
    Raphaël A.

    18 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juillet 2019
    il y a de l'idée, mais le film sombre presque immédiatement dans le grotesque. Autant se le dire , c'est raté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2019
    Le nouveau rendez-vous de Dupieux, réalisateur fascinant aux délires toujours plus loufoques et absurdes, mais toujours dans la cohérence et la vraisemblance de son univers, dénonciateur, moqueur, mais jamais provocateur, toujours avec sa subtilité, son rythme qui peut un peu paraître lent, mais qui saura toujours divertir, et son mélange d'autre thématiques, tout ces points sont, ce qui en fait son génie, et encore une fois, on est gâté!

    Comment partir d'un thème aussi con qu'un mec qui aime et même est obsédé par le daim et qui en s'offrant une veste en daim, commence à se l'a péter et en devenir schizophrène... à un thème mélangeant l'absurdité d'un rêve impossible et le tournage de film...? Prenez Quentin Dupieux, il sait parfaitement maîtriser ce genre d'univers, tant dans son écriture que dans sa mise en scène!

    Et honnêtement, j'en reviens pas de ce que j'ai vu, car je m'attendais juste à voir un mec avec sa veste se l'a raconter pendant 1h15 dans des scènes toujours plus loufoque mais... trouver autant d'idées et de thématiques dans ce film, jamais j'aurai pensé...!! Film rempli de thématiques donc, et de métaphores, bon déjà on a l'obsession et la fierté, mais aussi la passion, la fascination, l'absurdité propre à son auteur, le ridicule, la ringardise dans la solitude, le non sens, la schizophrénie comme dit précédemment, et alors là sans prévenir... y'a le thème du cinéma..!! Et là y'a de tout, car ce film réussit parfaitement et juste avec un enjeu con, à te mélanger la fierté du mec et son blouson, avec le tournage de film!

    Et là du coup niveau métaphore on y va, Dupieux s'amuse, car il compare clairement ces situations, aux réalisateurs et réalisatrices, par la volonté sans relâche de faire un film, quitte à un peu bricoler et en faire des caisses, et ici fait de façon évidement assez abusé et totalement surréaliste, d'où l'humour vraiment réussi du film, et ne pas avoir peur d'aller dans les extrêmes, et montrer qu'on peut vraiment faire un film avec peu de moyens, juste avec une petite caméra et avec une fine équipe, ainsi que pouvoir monter des rushs et raconter n'importe quelle histoire avec, la magie du montage! Sans oublier le détail marrant du jugement des autres, rien que le gosse malaisant et la volonté de Dupieux de faire passer un message tellement méchant mais satisfaisant, et drôle XD!
    Autant de choses si bien mélangées, si bien misent en oeuvre, clairement un film qui vient se moquer des cinéastes qui se démènent, quitte à parodier avec des scènes d'horreur et du gore, le tous sans oublier évidement le thème principal, c'est à dire sa passion pour le daim et son blouson... en fait on pourrait penser presque que le film en oublie son sujet principal, je me suis fait la réflexion à un moment, mais le sujet reste assez principal vu que l'enjeu repose aussi sur celui-ci, car sa folie de se trouver classe et de le trouver classe, le pousse à créer cet enjeu débile mais drôle, bref la maîtrise est présente!

    Conclusion, j'en attendais tellement pas autant!!
    Le film est drôle, rempli de thématiques, de métaphores, de messages, de moqueries, d'absurdité et en même temps le personnage joué par Dujardin est vraiment dans le thème du mec seul un peu perdu et qui essaie tant bien que mal de s'amuser et se créer une vie en s'en battant les couilles d'être jugé, à fond dans sa folie et ses ambitions loufoque, et pour une telle maîtrise de son sujet de ses thématiques et de ses métaphores... juste chapeau! Et franchement dommage que le film m'est paru assez long malgré ses seulement 1h15 de film parce que... Daimn... du GÉNIE!
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