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tyrionFL
22 abonnés
384 critiques
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5,0
Publiée le 13 juillet 2019
Le daim, film 100% Dupieux, 100% réussi. Le daim ne passe pas par quatre chemins et impose son style rapidement en choisissant rapidement de nous faire rentrer dans son délire étonnant. Le daim à un scénario complètement décalé propre à Dupieux ce qui occasionne beaucoup de bonnes scènes aussi drôles que dérangeantes afin de nous immerger dans les actions voir les exactions de Georges. J'y ai cru à fond et c'est tout ce qui compte. Le sentiment d'être pris dans le film. Dupieux ne fait encore une fois pas les choses comme les autres et ce film, à la manière de tous les autres doivent être félicités pour leurs côtés rafraîchissants.
Le daim raconte l'histoire d'un homme tombé en fassination pour sa veste en daim. Très tôt dans son visionnage, le daim arrive à étonner et poser une ambiance propre à lui. De plus Jean Dujardin et Adele Heanel rayonnent vraiment dans leur rôles respectifs. Aussi le film n'est ni trop court, ni trop long. Ce qui est sur est que ce film réussit le tour de force de n'avoir aucune limite !
J'aime beaucoup les films de Quentin Dupieux jusque le sublime "Réalité", son film le plus abouti. "Au poste" m'a déçu, ce film se résume à un huis-clos bavard et finalement un peu ennuyeux. Mais "Le daim" est une véritable catastrophe, rien à voir avec l'époque californienne de Dupieux. La présence de Jean Dujardin ne suffit pas à faire un bon film.
Film complètement wtf mais Dujardin tien bien a la caméra et le jeu d’acteur est bon je ne penser pas autant rire en regardant ce films qui est une réussite pour le peu de moyen employé
Je suis un peu déçu par le Daim. L'idée de départ me faisait rire rien qu'à y penser. Un type et son blouson en daim qui ont un projet... pas besoin d'en dire plus, je suis au paradis... C'est tellement absurde comme concept que l'on n'a pas même pas besoin de connaître le projet du type et de son blouson pour se marrer.
Sauf que j'ai trouvé ça un peu plat. Alors qu'on s'entende bien, j'ai souri maintes fois, mais j'en aurais voulu plus. Si j'aime bien le rythme un peu lent du film, car ça permet à l'humour de s'infuser sur la durée et aux situations d'être encore plus absurde, il manque clairement un truc, un truc qui rendrait le film réellement fou, qui ferait que tout ça décolle réellement. Parce que mine de rien le film est assez redondant et c'est pas forcément ce qui est le plus drôle qui revient.
Je veux dire que j'aurais bien repris un quart d'heure de Dujardin qui parle avec son blouson en Daim de leur projet...
Le film s'arrête aussi, sans raison (Dupieux adore ça), juste parce qu'il l'a décidé et ça a un côté frustrant, marrant, mais frustrant malgré tout. Et tout ça combiné fait qu'après 1h17 de film je n'ai pas l'impression d'avoir vu grand chose, j'ai surtout l'impression d'avoir vu une ébauche pour un projet ultérieur qui sera, on l'espère, plus aboutit.
Disons que c'est juste une farce dépressive et absurde sur la crise de la quarantaine, mais qu'on aurait pu aller plus loin, qu'on aurait pu être plus ambitieux et surtout qu'on n'était pas obligé de couper le film au moment où peut-être ça allait enfin décoller.
Bref, je suis partagé, car c'est sympa, mais quand même bien vain.
Depuis Wrong, Dupieux fait partie de ces quelques réalisateurs dont j'irai toujours systématiquement voir les films, non seulement je les trouve de mieux en mieux, mais ses films me donnent envie de revoir ses premiers. Et puis c'est rassurant de voir qu'on n'est pas obligé de monter 15 plans en 10 secondes pour donner du rythme à un film.
J aime beaucoup les films de quentin dupieux (steak,rubber,au poste,réalité qui est mon prefere). l histoire de son nouveau film est déjà très barré, jean Dujardin quitte tout pour aller acheter chez un particulier une veste en daim,ce vêtement va être un élément centrale de l histoire. la preuve en est,car des les premières minutes du film on voit Dujardin dans sa voiture ,en route pour aller chercher ce blouson tant convoité il allume sa radio,et la on entend la chanson si tu n existait pas une preuve que sans ce bout de tissu le personnage n a plus d épaisseur et il va peu à peu disparaître en laissant ce vêtement prendre le dessus,et va lui faire commettre des actes horribles. d ailleurs on se posera la question tout au long du film si on est en face de la folie d un homme atteignant son paroxysme ou si le blouson a des pouvoirs maléfique. et c est pour la patte géniale de dupieux ou la réalité,l absurde et le fantastique s entremêle sans nous donner des réponse tout du moins laisse le spectateur donner une interprétation personnel. en conclusion je recommande le film aux adeptes du cinéaste ou les spectateurs qui veulent le découvrir même si je leur conseillerai de voir réalité en premier lieu.
A part pour la toujours épatante Adèle Haenel, "Le daim" ne mérite pas le déplacement. Dujardin, laissé seul avec son blouson, a les pires difficultés à exister, le dialogue entre les deux étant d'une navrante platitude. On peut faire du grand cinéma en faisant fi du réalisme, en poussant l'absurde au bout du bout, les Monty Python l'ont prouvé et bien d'autres depuis ; encore faut-il posséder un univers un tant soit peu original et une esthétique acceptable. On pratique ici la misanthropie la plus bêtasse au service d'une cinématographie d'une rare laideur. Cela fait beaucoup et le film a en revanche toutes ses chances aux prochains Gérards du ciné.
Difficile d'en parler, tant l'objet cinématographique est étrange. Le scénario est en grande partie la cause de cette perplexité, mi-absurde (faut-il y voir du Beckett ?) mi-fantastique, avec une bonne dose d'humour noir. La fin est quelque peu insatisfaisante, comme la longueur relativement brève du film. Mais les acteurs sont excellents et la réalisation très maîtrisée.
On reconnaît la "patte" de Quentin Dupieux, mais beaucoup d'éléments semblent repris de ses réalisations précédenteq, donnant une sensation de manque d'innovation. Il n'empêche qu'il réussi toujours à rendre plus humain des personnages toujours plus loufoques ou incongrus que les acteurs eux-mêmes. Ce n'est probablement pas le meilleur de sa filmographie, mais cela reste un bon moment aux amateurs de l'absurde.
Ceux qui ont côtoyé la schizophrénie frémiront au vu de la prise de contrôle du conscient par un inconscient morbide et dévastateur. On dit que le public de Cannes rit aux larmes en voyant cet opus glacé, clinique et grinçant. Moi pas.
Comment une vie bascule-t-elle dans la folie ? Comment les objets de notre quotidien prennent-ils le contrôle de nos vies ? Comment la solitude extrême sape-t-elle une personnalité ?
Sur un mode apparemment badin ce film vous accule dans les derniers retranchements de la raison, de la solitude, de la détresse.
Jean Dujardin est glaçant de détermination absurde, de détresse déniée, de violence détachée...
Le personnage de la jeune cinéaste n'est pas moins angoissant, aveuglée qu'elle est par la poursuite jusqu'à la mort d'objectifs égoïstes et ineptes.
Amis des bêtes, vous ne verrez pas (ou si marginalement..) ces charmants cervidés ("Le Daim", pourtant..) dans le nouvel opus Dupieux, mais un héros à très nette araignée au plafond ! "Georges", milieu de quarantaine fatigué, est en rupture. D'un peu tout : conjugalité, sociabilité, employabilité..... Il pille le compte commun, et part acheter (sur petite annonce) un blouson moche et démodé (avec franges), trop petit pour lui, et au prix de la haute-couture. Son vendeur, ayant sans doute un peu honte d'avoir estampé ce naïf, lui donne, en "geste commercial", en bonus, un caméscope. S'arrêtant dans une petite station pyrénéenne plutôt sinistre (on est hors saison), Georges parfait sa cristallisation "100 % daim", en accessoirisant l'objet de sa dévotion, et en mettant en scène le très exclusif objet de sa flamme. Allegro, crescendo... Sforzando... Jean Dujardin en fétichiste spoiler: (glissant en accéléré de la monomanie gentille à la psychose délirante) sait convaincre ! Un rôle dérangeant qui lui va finalement comme un gant (en daim, bien sûr). L'univers polémique de QD s'enrichit là d'un nouveau fleuron.... mais Dupieux, justement, on aime, ou on déteste. Pour une fois rejoignant la critique bobo.... je me compte décidément au nombre de ses thuriféraires : inclassable, et délectable.