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christophe B
8 abonnés
311 critiques
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3,5
Publiée le 24 avril 2021
Un film étrange qui interpelle obligatoirement. Cette plate-forme appelée plutôt "la fosse" est destinée aux personnes condamnées pour des délits diverses. Cette prison condamne ainsi chaque occupant à se nourrir ou non selon leur niveau. La faim et la pénurie influencent le comportement humain et cette expérience ne déroge pas à la règle. Le personnage principal va tenter de trouver une façon de mettre en place une solidarité pour survivre. Déroutant, intriguant du début jusqu'à la fin. Un film qui ne laissera personne insensible à réserver à un public très averti.
Un film qui traite de la solidarité, du genre humain à faire face à une certaine survie mais aussi de compassion et de l'égoïsme, ce film fait passer un message, il est assez dérangeant, les méthodes et certaines scènes sont assez durs mais on passe un bon moment.
Encore et toujours ces mêmes fin ouvertes bidon pour combler un manque béant d'idées,une thématique qui aurait pu être incroyable mais qui finalement nous laisse juste un arrière goût de déception et de questions sans réponses je ne recommande pas du tout
Beaucoup d'incohérences, surtout à la fin... Une petite fille toute propre, en bonne santé... Je ne parle pas non plus de la pression de la plateforme qui remonte qui rend le final juste impossible... Beaucoup de gore sympa, l'histoire pas mal, mais la fin a revoir !
C'est un chef d'œuvre avec une fin déroutante mais je me souviens juste d'une phrase. lors d'une interview de GALDER GAZTELU-URRUTIA qui a dit : "Nous vivrons dans un monde apocalyptique et à quoi cela servirait de survivre si nous perdons notre Humanité?" ...L'Humanité est représenté par l'espoir, par cet enfant innocent, pur, qui n'a aucune tache, aucun sang sur elle: cette petite fille représente donc l'Humanité et tout ce qu'il y a de bn en tut humain, au plus profond de son Etre. Ce n'est qu'un avis perso :)
Une idée de base vraiment intéressante, mais qui dérape vite vers du gore à outrance. On sort du film écœuré par ce qu'on a vu, sans avoir eu matière à réfléchir sur ce que les messages qu'il aurait pu faire passer. Dommage.
La prison dans laquelle Goreng (Ivan Massagué) a été incarcéré est composée de plusieurs centaines de cellules, accueillant chacune deux prisonniers, disposée verticalement, les unes sur les autres. Chacune est percée, au sol comme au plafond, d'un trou, "la fosse" ("El Hoyo", le titre espagnol original) par lequel descend une plateforme chargée de victuailles. Les étages supérieurs se servent les premiers, ne laissant aux étages inférieurs que leurs restes.
Hasard des calendriers, la sortie sur Netflix de ce thriller claustrophobe a coïncidé avec le premier confinement en mars 2020. C'est ce qui explique son succès. C'est ce qui explique qu'un an plus tard, j'y sois allé jeter un œil pour rattraper mon retard.
"La Plateforme" nous vient d'Espagne. Son dispositif - un homme se réveille dans une prison de cauchemar dont il essaie de s'échapper - rappelle d'autres films similaires bien connus : "Saw" ou "Cube". Mais son sous-texte politique rappelle surtout "Snowpiercer" et "High-Rise" : deux métaphores plus ou moins réussies de nos sociétés capitalistes et inégalitaires.
À première vue, la métaphore est simple sinon simpliste et sonne comme une critique dévastatrice de la théorie du ruissellement, l'idée selon laquelle les richesses créées par les plus nantis profiteraient aussi aux plus pauvres. "Détrompez-vous, pauvres gens, nous disent les prisonniers des étages supérieurs qui se baffrent au lieu de laisser leurs parts aux prisonniers des étages inférieurs ; il ne vous restera que des miettes".
Mais "La Plateforme" est un peu plus subtil que cette dénonciation manichéenne. Film d'un pessimisme radical, il renvoie dos à dos l'égoïsme du capitalisme, la naïveté de l'humanisme (incarnée par le personnage de Imoguiri qui prône la solidarité par l'exemple) et même la brutalité du communisme. La seule philosophie qui vaille est celle du Don Quichotte, le livre avec lequel Goreng, dont la ressemblance avec le héros de Cervantes est frappante, migre de cellule en cellule : le monde est un théâtre peuplé d'hallucinations dans lequel chacun peut combattre l'injustice.
Sa fin est assez emberlificotée. On trouve sur Internet tout un tas d'interprétations possibles. La plus évidente n'est hélas pas la plus intelligente.
Franchement un bon film, à voir même si il comporte plusieurs défauts spoiler: Rien que l'histoire du personnage principal, accepter de rejoindre la fosse juste pour arrêter de fumer et lire Don Quichotte, ils auraient pu se la creuser un peu plus à l'écriture.. . Pour ceux qui n'ont rien compris à la fin, je pense tenir un début de réponse : spoiler: Je pense que le personnage principal meurt avant la fin du film, plus exactement quelques minutes avant quand il se fait tabasser (et pareil pour son "colloc" renoi qui prend le coup de sabre au même moment). A mon sens la fin n'est qu'un rêve d'espoir du personnage principal. Il descend d'ailleurs jusqu'à l'étage 333 (x2 = 666). Du coup je pense même que la gamine est complètement imaginaire, ce serait d'ailleurs assez logique puisqu'elle est au dernier étage et qu'elle ne porte aucun stigmate de sa vie passée dans la fosse, elle est trop "propre" pour être vraie. Mais faire passer le "message" par un enfant est assez évocateur, métaphore de la nouvelle génération qui peut peut-être changer la donne capitaliste actuelle (mais vu l'actuel intérêt des jeunes pour l'histoire et la science à mon avis c'est peine perdue.. on va pas sauver le monde avec des selfies sur Instagram)
Le Film partait bien... jusqu'à la moitié où là ça part en cacahuète... répétitif à souhait, le même schémas en boucle... aucune évolution... une fin... euh... enfin bref.
Le concept est intéressant. Ce qui donne envie de voir ce film pas comme les autres. Le début est déroutant ont peut ce demander WTF où je suis tombé sur Netflix mais peu à peu ont s'acclimate a l'ambiance sordide de la plateforme. Et c'est vraiment bon ! Mais le réalisateur a dû ce perdre a un certain niveau pour nous allumé un pétard qui au final n'explose pas. Il manque quelque chose a ce film, une raison .. trop de questions en suspend. Les théories bisare le téléspectateur n'en a que faire. Au final tout sa n'a ni queue ni tête. Mais ce film mérite de ce faire sont propre avis ne serait-ce que pour l'originalité et surtout les plans de caméra choisi ainsi que ces personnages bien dérangeant.
Excellent film avec une mise en scène soignée et un scénario original. On repense à l'ambiance glauque du film Cube. ce huis clos vous tient jusqu'à la fin. Bref un bon moment de cinéma.
Il m'a retourné celui, c'est une putain de métaphore horrifique de notre société. La fin est affreuse. Personne ne comprend. L'humanité est si dégoûtante et ce film est la présentation de celle ci. Je ne sais pas quoi dire que les acteurs sont géniaux, l'idée est incroyable et la claque est sacrément présente.
Film fable conceptuel comme l'a été "Cube", référence fondatrice et absolue du genre, "La plateforme" est une impressionnante métaphore sur le société et l'espèce humaine. C'est typiquement le genre de film qu'on ne peut que détester si on n'adhère pas au délire. Moi j'ai beaucoup aimé malgré des moments assez dégoutants et une fin pas forcément très limpide.
Film exceptionnel. Sur le visuel, très bien. Sur les personnages et les acteurs, super. Sur le scénario et le thème abordé... Je suis à genoux. Ca tient du génie. La simplicité, la créativité, l'efficacité.
Un moment que je ne suis pas prête d'oublier, et une grande claque cinématographique.