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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 28 décembre 2020
Galder Gaztelu-Urrutia réalise ici une critique au vitriole du système capitalistique dans lequel nous vivons. Sur fond d’univers dystopique & sociétal, le réalisateur nous plonge au cœur de l’horreur et plus précisément à l’intérieur de « la fosse » ("El Hoyo" en espagnol).
Une prison verticale dont les cellules se suivent et se ressemblent. A l’intérieur de chaque cellule, un univers aseptisé et glacial où deux codétenus cohabitent. Chaque niveau est relié par un trou béant par lequel passe une plateforme centrale avec de la nourriture. Comme un système pyramidal, les mieux lotis sont ceux qui se situent aux premiers niveaux car plus on descend et plus la nourriture se fait rare sur la plateforme. Sachant que l’on ne connait pas le nombre exact de niveau au sein la fosse, si les dix premiers niveaux sauront se substanter, il n’est pas sûr que les niveaux inférieurs suivants puissent se nourrir à leur faim et alors que dire des derniers niveaux qui n’auront même pas droit aux restes, si ce n’est de lécher de l’argenterie.
Une réflexion sociétale par le biais d’un huis clos vertical horrifique où il est question d’individualisme, d’inégalité et d’égoïsme, telle une allégorie du capitalisme et de l’inégale répartition des richesses (ceux des niveaux supérieurs : les privilégiés et ceux des niveaux inférieurs : les laissés-pour-compte).
Raconté comme cela, on se dit que La Plateforme (2020) est la dernière pépite Netflix à ne pas rater, sauf qu’il n’en est rien. Sous couvert de réaliser un rip-off vertical & anticapitaliste de la version horizontale qu’était Snowpiercer (2013) de Bong Joon Ho ou vertical comme l’était High-Rise (2016) de Ben Wheatley, avec un arrière-goût de déjà-vu pour le côté mise en scène et immersif, nous rappelant l’excellent Cube (1999) de Vincenzo Natali ou le court-métrage Next Floor (2008) de Denis Villeneuve, Galder Gaztelu-Urrutia peine réellement à tenir la cadence sur la toute la durée. Déjà parce que le film met un temps fou à poser les bases et à réellement rentrer dans le vif du sujet et qu’ensuite, il faudra attendre le dernier tiers du film pour pleinement rentrer dedans et adhérer au concept.
Un pamphlet sociétal très intéressant dans la forme mais pas tant dans le fond, c’est bien sur ce point là que le film bas de l’ail. Quant à sa fin très onirique et philosophique, elle risque fort d’en dérouter et d’en questionner plus d’un. Comme quoi, il ne suffit pas de s’inspirer (ou singer) ce qui a déjà été fait par le passé, pour pleinement réussir un film.
Je n'ai jamais vu un film aussi nul que celui-ci. Il n y a pas de début, pas de fin. On nous pose un scénario bien spekos sans expliquer le pourquoi du comment on enferme des gens. Bref à l'unanimité ici on a pas aimé
Un très bon film dans l'ensemble. Le scénario est plutôt original et le huis clos est bien maîtrisé. Le jeu des acteurs est convaincant dans l'ensemble et les dialogues efficaces. Cependant, vers la fin du film j'ai eu tendance à être un peu essoufflé, car il y a certaines longueurs et le problème c'est que même quand l'action est censée atteindre son climax je n'ai pas réussi à me remettre véritablement dans le film.. Mais au delà de ça je garde une très bonne expérience du visionnage de ce film et le recommande sans vergogne.
La plateforme fait partie de ces films assez traumatisants qu'on ne voit qu'une seule fois. Comme 'Eraserhead' ou 'On achève bien les chevaux', c'est très, très, très noir. Prévoyez un gros coussin pour vous réconforter, un chat sur vos genoux. et un pot de Nutela. Cela ressemble beaucoup à 'Cube', c'est vrai, un peu moins au 'Transperceneige' mais cela reste très original et une critique virulante et très intelligente du capitalisme.
je viens de le finir est que dire ba c que du bonheur . magnifique huit clos acteur parfait dans leur role une fin unique ceux qui ne comprenne pas et bien ne faite pas d'enfant svp
Sans crier au chef d'oeuvre, le film reflète avec adresse, la société d'aujourd'hui, une société malade par l'individualisme, l'égoïsme, les dérives du capitalisme. C'est une véritable épreuve pour les sentiments humains. Et c'est là qu'intervient tout le coté énigmatique du film. Moi j'ai bien aimé ce concept. Et pour ça les espagnols savent mettre en image ce genre de message.
Un film très prenant de la première scène à la dernière. Une intrigue bien élaborée avec une narration cohérente. La fin est plutôt intelligente car elle laisse à diverses interprétations.
Un film qui n'a rien à nous offrir sinon sa laideur et son bagout. Pour ce qui est du "message", outre le fait qu'il ne sert à rien, il est d'une lourdeur à peine croyable. Quant à la fin que personne ne comprend, c'est volontaire, c'est un truc de scénariste pour "forcer" le spectateur" à réfléchir ! Eh bien, voyez-vous le spectateur que je suis à autre chose à faire
Film atypique et plutôt gore, La Plateforme est un film espagnol convaincant mais aussi frustrant. L'histoire dont le synopsis est intrigant, se passe dans une sorte de tour composé d'un certains nombre d'étages, desservit par une dalle qui alimente les détenus. C'est prenant dès les premiers instants et ce huis-clos ne perd jamais son rythme pendant une heure trente en apportant à chaque fois de nouveaux petits éléments afin que ce ne soit pas répétitif. Ça fonctionne bien mais malheureusement au final on a très peu d'informations sur ce qui se passe et les événements ne sont pas assez expliqués. De nombreuses questions restent sans réponses et la fin ajoute à cela avec un final étrange qui déçoit. Mais ce film n'est pas seulement de la violence et du gore car il parle en substance du manque de solidarité entre humains, du statut social et est une véritable critique qui questionne sur notre nature profonde. Les personnes qui sont au dessus des autres défèquent et pissent littéralement sur la classe inférieur. Les personnages eux, sont badasses et les dialogues grossiers font souvent rire. La b.o. est correcte et la réalisation arrive à nous faire oublier que l'on est dans un lieu clôt. Au final, La Plateforme est une bonne petite surprise qui mérite le coup d’œil et qui vous permettras d'émettre de nombreuses hypothèses sur sa fin. Un film que je conseil.
Ce n’est pas tous les mois que Netflix sort quelque chose de vraiment intéressant, alors que l’écrasante majorité de sa production cinématographique peine souvent à satisfaire un public un tant soi peu exigeant. On ne révèlera rien en affirmant que ‘La plateforme’ est à considérer comme une métaphore dissimulée sous les oripeaux de son high-concept science fictionnel, une sorte de ‘Transperceneige’ en mode vertical, avec cette immense plateforme qui descend lentement les dizaines d’étages d’une prison conçue à la verticale, chargée des mets les plus savoureux. Le volume de nourriture prévue est suffisant pour tous les détenus mais les premiers servis se goinfrent tant et si bien que les trois-quarts de prisonniers n’ont même plus un os à se mettre sous la dent lorsque la plateforme parvient à leur niveau. Comme une forme perverse de justice régit l’endroit, chaque détenu voit sa position dans les étages modifiée aléatoirement chaque mois. Au-delà de la vicieuse efficacité du concept - la nourriture renvoie à quelque chose de primal - et du contexte carcéral déshumanisé qui permet de lâcher la bride à une violence parfois insoutenable, c’est évidemment la question de l’inégalité et de la répartition des richesses qui s’impose, de même que nombre de ses concepts annexes (le clientélisme, la possibilité/nécessité d’imposer l’équité par la contrainte et la violence,...). Même si la facette mystique qui surgit vers la fin alourdit un peu le tout, même si le scénario adresse nombre de clins d’oeil à Don Quichotte, bouquin que lit le personnage principal et emblème de la littérature espagnole mal maîtrisé en terres francophone, à l’instar de Melville pour les Etats-unis, ‘La plateforme’ s’avère à la fois plus incisf et lisible que nombre d’autres productions qui ont profité de leurs attaches au Genre pour délivrer des constats politiques et s’avère une des démonstrations les plus lisibles et pessimistes que j’ai eu l’occasion de voir sur la nature humaine.
Ce film a déçu beaucoup de personnes, et pour cause : Il créé de nombreux mystères (inutiles ?) non résolus à la fin et cela est frustrant dans un premier temps. Je ne vais pas répéter ses incohérences qui ont déjà été largement soulevées dans d’autres commentaires. Cependant, à côté de ces imperfections, je voudrais soumettre mon interprétation générale qui voit en la « décevante fin bâclées » une innocente question. Laissez-moi vous y mener en contemplant à quel point the Platform semble être une fresque (= de la société actuelle).
spoiler: Les personnes les plus hauts dans la tour (= les plus riches pour nous) connaissent l’abondance et consomment goulument les ressources dont elles disposent au dépens des autres. Le film avance que en mangeant avec modération, chacun dans la tour mangerait à sa faim. Et c’est un fait réel : si nous partagions les ressources et changions nos habitudes alimentaires il y aurait largement assez de nourriture pour toute la planète. Ce film veut nous faire prendre conscience que le schéma atroce de ce film qui nous révulse tant… est purement la réalité du monde actuel.
Cependant la communication entre les différents étages (= couches sociales) est limitée et les plus hauts ne captent l’horreur des plus bas que par les cris (= les médias, la radio). Ce manque de confrontation direct avec l’horreur d’en bas limite l’empathie est les actes altruistes dans la tour tous comme dans le monde réel.
Mais Goreng et Baharat : deux personnages pourtant bien lotis à ce moment (= associations, donateurs, lanceurs d’alerte) décident de risquer leur place pour tenter de partager les ressources par la force. Le fond est bon, pas la forme. Le sage sur leur chemin représente alors les grands hommes de paix de notre ère, tel que Martin Luther King, Gandhi ou Mandela pour ne citer qu’eux. Le vieil homme apporte aux héros une première approche plus saine pour se faire entendre : la communication, tout en gardant la violence en dernier recours.
Ensuite, les deux personnages arrivent à l’étage de la violence pure et brute (= zones de guerre) et en ressortent traumatisé physiquement et mentalement. Ils découvrent enfin l’étage de l’innocence et de la pureté avec l’enfant et accomplissent un acte de générosité en donnant la panna cotta ; et un acte de dévotion avec leurs vies (= Christ, Prophètes). Cela pour envoyer un message. L’enfant représente peut être alors les messages pacifiques, de bontés, les reportages sur les populations vivants dans la misère qui doivent remontés aux pôles de décisions (sommet de la tour)
J’en viens donc à ma question. Cette fin brutale et frustrante est peut être finalement une naïve question au futur : Le message sera-t-il entendu ?
En réalité le film y répond de manière pessimiste. D’abord parce que dans ce film, le haut de la tour a déjà connus la misère et continu pourtant à être égoïste. Dans la vie réelle, la misère implique souvent la générosité, l’entraide et l’hospitalité.
Ensuite car une scène montre le Chef Cuisinier reprocher la perte d’un cheveu dans la Panna Cotta. Le message ne semble pas avoir été transmis. Il pense aveuglément que la Panna Cotta est revenu entière simplement à cause d’un manque de qualité, et reste aveugle au problème. Tous comme le pompier chef de Fahreneit 451 pense que les livres apportent du souci aux citoyens, et reste aveugle à tous leur atouts et enseignements.
Deuxième fois que je le regarde et vraiment c'est un exelent film, on ne s'ennuie jamais et l'intrigue, l'histoire et les acteurs sont super ! Il y a beaucoup de théorie sur ce film donc le voir est très intéressant pour se faire sont propre avis.
J’ai adoré ce film car il montre à quel point les humains ne pensent qu’à eux et ne se préoccupent pas une seconde des autres.Il vont même jusqu’à se tuer!Si vous n’aimez pas les films un peu gores avec du sang il, n’est pas fait pour vous.Mais si cela ne vous gêne pas, regardez le!!
La Plateforme est un film espagnol sorti en 2019. Nous avons là un thriller avec un concept qui sur le coup ne pourra que rappeler de nombreuses et bonnes références du genre comme "Saw" ou encore "Cube" par exemple. C'est un petit huis clos à l'idée intéressante et originale ! À la distribution j'y ai juste constaté Florent Peyre, ah ! Ce n'est qu'Iván Massagué ? Désolé !
Un film cruel et barbare qui ne cache qu'une critique du capitalisme et de la nature humaine de manière métaphorique et symboliste. Et, malgré son espace clos et confiné, le film arrive tout de même à avoir un certain rythme et de la profondeur avec même un soupçon d'action. Et en cas de plat, pas de problème nous aurions des bandes-son sont plutôt sympas qui combleront parfaitement les quelques vides. Quant à la fin, c'est à se méprendre, elle est subjective, j'ai comme l'impression qu'il y a plusieurs fins possiblement envisageables, chacun aura sûrement sa vision. Une chose est sûre, elle ne fera pas l'unanimité. Quant au message, lui est peut-être plus clair ! Enfin bref, une idée sympa pour un film sympa.