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Nico58
2 abonnés
49 critiques
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4,0
Publiée le 12 mai 2020
Malgré des critiques négatives des internautes je trouve relativement bien fait. Nous avons une idée originale d'histoire. Nous sommes directement plongés dans l'univers de The Paltform et de toute l'angoisse y étant liée. Thriller par moment, gore sur certaines scènes, ... tout autant d'astuces pour nous maintenir en haleine. Les jeux d'acteurs sont, pour ma part, remarquables. De bons effets spéciaux via le maquillage. Il s'agit vraiment d'un film "qui change". Agréablement surpris. Un film qui fait réfléchir sur sa fin. J'ai été lire des critiques sur l'explication de la fin... Premièrement j'ai pet-être mal compris le film. Deuxième...ça m'énerve (lol). Allez regarder le film et faites vous votre propre opinion.
Pour rester en accord avec le thème central du film, je dirais que je reste sur ma faim.. Une idée particulièrement originale qui intrigue au départ, la tension se met rapidement en place puis ça devient répétitif voire poussif.. J'ai eu l'impression que le film était parsemé gratuitement de certaines scènes dégoûtantes, voire écoeurantes dans l'unique but d'éviter au spectateur de tomber dans l'ennui.. On comprend rapidement la morale du film et l'idée principale que le réalisateur souhaite transmettre. Déçu par l'issue finale qui reste incertaine et nous laisse le soin de se faire notre propre interprétation. Cela reste un film à voir, mais assurément en dehors des repas ! 3/5
Ni un mauvais film, ni un excellent film ! On retrouve du "cube" à bien des étages. La hiérarchie, la nature humaine, le capitalisme arrivent à captiver un moment, puis.,on commence à se lasser et le final est laissé à l'appréhension de l'arbitre ! (même si en lisant ce qu'en pense le réalisateur himself, c'est, euh... mwais quoi... il y a bien un gros indice dans le film pour interpréter cette fin à la "cube" ,à condition de connaître un minimum Don Quichotte, si si je vous assure ! ).
Bref à découvrir pour le style et par curiosité, je le note 6/10 ! ( je note généralement assez large)
ps: Les incohérences sont au rendez-vous même si elles ne sont pas légions
captivant malgré tout certes assez degoulasse au début mais après la deuxième partie sdt intéressante où on est avec l'acteur principal et on combat avec lui. le pitch est assez fou quand meme quand jy pense. a voir mais pas avec nimporte qui...
Ridicule message communiste qui tente une analogie avec la vie et tente de s'approprier le "camp du bien" dans les derniers instants, ça ne dupe pas. POSITIF: ambiance oppressante, caractère exacerbé des personnages présentant les facettes de l'humanité. NEGATIF: le héros présente un caractère trop parfait: il pense le bien, vit le bien, n'a aucun défaut bref n'est pas crédible. Un film à voir pour se passer un moment ni bon ni mauvais, le concept est intéressant mais le message est beaucoup trop politisé, des inégalités à la naissance il y en aura toujours, mais l’ascenseur social n'est pas bloqué.
"La Plateforme" se révèle être un film captivant et provocateur qui, à travers son concept audacieux et ses métaphores sociales frappantes, invite à une réflexion profonde sur de nombreuses questions de société. Réalisé par Galder Gaztelu-Urrutia, le film espagnol offre une expérience cinématographique qui transcende le simple divertissement pour devenir une exploration pertinente des inégalités et des structures de pouvoir.
L'intrigue du film, centrée autour d'une tour pénitentiaire verticale où la nourriture descend à travers les étages, explore de manière symbolique les thèmes de la hiérarchie sociale, de la cupidité et de la lutte des classes. Chaque vision du film révèle de nouvelles nuances et couches de signification, incitant le spectateur à une analyse approfondie des métaphores ingénieusement tissées dans le récit.
Les performances des acteurs, en particulier Ivan Massagué dans le rôle de Goreng, sont remarquables. La descente existentielle du personnage principal devient une métaphore puissante de la lutte individuelle contre un système implacable. Les interactions entre les prisonniers de chaque étage ajoutent une dimension humaine, créant des dynamiques fascinantes et parfois dérangeantes.
La direction artistique et la conception visuelle du film sont frappantes, avec une utilisation habile de l'espace restreint pour symboliser la disparité sociale. La plateforme elle-même devient un personnage à part entière, évoluant au fil du récit pour refléter les défis et les changements dans la société fictive du film.
Le scénario bien construit, bien que provocateur, offre des couches de complexité qui incitent à la réflexion. Chaque étage de la tour représente une strate différente de la société, et les choix des personnages face à l'abondance ou à la pénurie de nourriture deviennent des allégories puissantes des dilemmes moraux et sociaux auxquels nous sommes confrontés dans le monde réel.
La plateforme réussit à évoquer des émotions variées, de la tension à la répulsion en passant par la réflexion profonde. La bande sonore et la photographie soutiennent efficacement l'atmosphère sombre et oppressante du film.
En conclusion, "La Plateforme" est un film qui continue de susciter des discussions et des analyses approfondies après chaque visionnement. Son exploration courageuse des questions sociales cruciales, associée à une narration habile et à des performances solides, en font une œuvre cinématographique qui transcende les genres pour devenir une puissante réflexion sur la condition humaine et les inégalités. Chaque vision apporte de nouvelles perspectives, faisant de ce film un incontournable pour ceux qui recherchent des œuvres cinématographiques engageantes et socialement pertinentes.
Film plutôt intéressant niveau réflexion de société mais, la fin et nul de cher nul ... Enfin quant je dit la fin, c'est un bien grand mot, il y en a tout simplement pas ..
La fameuse fin qui divise tout le monde... elle fait beaucoup parler d'elle, à raison, car elle n'est pas assez explicite et laisse bien trop de questions en suspens et bien trop de libres interprétations. Mais j'y reviendrais tout à l'heure car parlons tout d'abord de l'œuvre dans son ensemble et surtout de son concept original et ô combien génial. On comprend d'ailleurs dès les premières minutes la critique sociale voulue par le réalisateur, critique qui nous sera d'ailleurs répétée tout au long du film (l'homme est un loup pour l'homme). Nous suivons donc le parcours de Goreng à différents étages et avec différents compagnons de "cellule", pendant une peu plus d'une heure, jusqu'à ce qu'il se décide à passer à l'acte dans un élan d'altruisme. Et arrive donc rapidement cette fameuse fin dont je vais vous livrer mon interprétation, et qui serait d'ailleurs la véritable interprétation car le réalisateur a lui-même un peu vendu la mèche : spoiler: Il n'y a pas d'étage 333 car il représente tout simplement l'enfer (333 x 2 personnes = 666), la mort, le parcours final de Goreng qui rejoint ainsi Trimagasi. Le réalisateur l'a lui-même dit, cet étage n'existe pas vu que Goreng est mort lors de sa descente. Ce qui explique donc énormément de choses et va répondre à plusieurs questions : 1- Imoguiri disait vrai sur Miharu, c'est bien une folle qui ne cherche pas son enfant mais qui assouvie simplement ses pulsions cannibales. 2- La petite fille n'existe donc pas, sauf dans le cerveau de Goreng, ce qui explique son état étonnement impeccable (cheveux, visage et vêtements). 3- C'est donc bien la fameuse Pana Cota qui est remontée au niveau 0 au milieu d'une plateforme totalement vide de nourriture, mais hélas le message n'est pas passé, faute à un petit cheveux tombé dessus pendant sa descente et sur lequel le grand chef se focalise maladivement. 4- Goreng est un Don Quichotte des temps modernes (forte ressemblance physique d'ailleurs), il a voulu aider son prochain mais a échoué tout comme lui. 5- Tout comme Trimagasi, il mérite l'enfer et donc le fameux niveau 333 (666) car il a lui aussi tué du monde au passage. Bref, que l'on aime ou pas ce film il faut tout de même lui reconnaître des qualités esthétiques, que ce soit dans la photo, la colorimétrie, ou encore le choix des angles (jamais évident dans un huit clos). Galder Gaztelu-Urrutia signe ici son premier long-métrage, lequel comporte quelques incohérences, quelques maladresses aussi, à l'image de cette fin pas très claire et qui divise les foules...
Le film est prenant et glacial! Il y a un fond dans cette plateforme sociale, qui reflète la société! J'ai par contre été un peu déçu de la fin, qui boucle un peu brutalement le bon scénario, dommage!
J'ai du mal à en parler? Bof ? Nul ? Morbide ? Gore ? Je ne sais pas trop. De toute façon je n'ai rien compris au bout de la première demi-heure. Bon on a bien compris que c'est plein de symboles. Mais personnellement je n'ai pas fait d'étude de cinéma, 10 ans de philo ou je ne sais quelles études psy. Donc je ne comprends pas. Voilà.
Un film haletant, qui nous livre une satire social. Nous offre un juste équilibre entre le contexte, l'histoire, et nos questions. Bien réalisé, nous laisse sous tensions sur l'ensemble du film. Pour ce qui est du dénouement, certains diront qu'il nous laisse sur notre faim, mais ''l'important c'est le message''.