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Shiwamada
39 abonnés
556 critiques
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4,0
Publiée le 18 mai 2021
"Oxygène" est un nouveau pari de la part de Netflix, un film de science-fiction français en huis-clos tourné uniquement autour de Mélanie Laurent et la voix suave de Mathieu Amalric. Ca aurait pu être un échec cuisant mais pour moi non, le scénario se révèle au fur et à mesure. Parce qu'à la base, suivre uniquement une jeune femme amnésique coincée dans un caisson de cryogénisationspoiler: pendant 1h40 , le temps aurait pu sembler long, mais le film s'avère intelligent, tourné autour d'une petite poignée d'interprètes, limités pour la plupart à leur voix. Je trouve que pour Alexandre Aja, la transition Piranha-Crawl-Oxygène fait totalement sens, se tournant de plus en plus vers des thrillers psychologiques, renfermant de plus en plus ses personnages (bon là on ne pourra pas aller plus loin). "Oxygène", dans la lignée de "Buried" montre qu'avec une mise en scène très réduite basée uniquement sur la tension de la survie, on peut faire un film qui tienne la route. Après il y a quelques limites dans le scénario, notamment sur la crédibilité de Mélanie Laurent, mais ça reste une bonne expérience à rééditer, avec un sujet dans l'air du temps.
Film très bien réalisé, qui mérite d'être regardé! Mélanie Laurent joue extrêmement bien et retranscrit chaque émotion à la perfection! L'histoire, particulière, est bien ficelée. Pendant tout le film, nous restons dans cette boite ce qui nous donne l'impression d'être oppressé, comme le personnage. Ce qui est un bon point cependant c'est une sensation assez étrange et pendant 1h40 ça peut être parfois assez long... Ce n'est pas un film que je vais garder dans mon cœur ou que je reregarderais mais il faut l'avoir vu.
Un film de science fiction à la française qui a mon avis, chose rare pour un film français, n'a pas été saccagé à un moment ou un autre. Le sujet pouvant ouvrir à plein de scénarios est ici mis en scène avec une très grande clarté, une découverte crescendo de la situation, le tout sans esbroufe. On nous y apporte des explications simple et logique. Et il faut le souligner une vraie fin et pas juste un écran noir en plein d'une scène. Seul bémol justement à la fin, le défilement du temps semble biiieennnn ralenti.
Assez emballé par le concept, je me suis totalement laissé aller à l'empathie pour le personnage interprété par Mélanie Laurent. On vit la torture psychologique qu'elle traverse suite à son réveil dans une capsule médicalisée dont elle ne sait rien et tente désespérément de se sortir. Conquis par la tension latente, réussir à faire tenir en haleine durant 1h40 sur un même plan, c'est vraiment un coup de maitre du réalisateur sans omettre la performance XXL de l'actrice. Une expérience à vivre absolument !
Franchement certains ont du voir ce film sous drogue ou sous alcool. Ce film est nul mais à un niveau. Le jeu d'actrice est médiocre à en pleurer c'est incroyable de jouer aussi mal. Tout est hyper exagéré et ça chiale tout du long, ça gueule pour rien,... à fuir ! Sans parler de la logique stupide de ce scénario...spoiler: un conteneur verrouillé sans moyen de sortir dans un vaisseau spatial non doté d'oxygène
Oxygène est une montée en artificialité à mesure que s’enchaînent les révélations et les retournements de situation plutôt improbables, du moins mal agencés les uns aux autres. Alexandre Aja remplit son film comme un apprenti cuisinier, par peur que son plat manque de saveurs, mêle des épices et des arômes impropres à s’enrichir mutuellement : la simplicité exigée par le dispositif initial, à savoir la confrontation d’une femme avec sa propre mortalité et la conquête de son identité, rappelant au passage la lutte des ouvriers et d’une journaliste dans le récent Cutterhead (Rasmus Kloster Bro, 2019), mute peu à peu en une intrigue de science-fiction gorgée de références et saturée d’effets, comme s’il fallait à tout prix rendre l’agonie spectaculaire. Mélanie Laurent livre une prestation efficace mais pâtit de l’absence de direction artistique et de cohérence narrative. Voilà une production sujette aux caprices d’un réalisateur omnipotent et seul maître à bord qui tire les grosses ficelles d’un huis clos néanmoins bien exécuté et au dispositif audacieux.
Je comprend la presse qui met des étoiles pour qu'on puisse être motivé à aller voir le film, mais de la, à ce que les spectateurs en mettent plus de 3....Euh? Comprend pas? y'en a même qui ont mis 5 étoiles?!!!! Ha ha ha!!! Non mais sérieux? Vous avez vu d'autres films dans votre vie? En fait lire les commentaires est plus intéressant que le film en lui même. Non mais sérieusement, comment Aja a pu tomber si bas?!!! Le mec s'est pas ennuyé, vas-y que je reprend le scénar de Buried, pis je met tout çà dans l'espace....Ok mec tu t'es pas foulé. Pas de rythme, pas captivant, lent, sans surprise, incohérent, lourd et çà au bout de 30min, je regarde le temps qu'il reste....1h10, bon , je me dis que la fin à tout les coups çà doit être un truc dans l'genre encore hyper rabâché, j'accélère, je passe à la fin, pis ba voilà c'était bien çà. Et encore si Mélanie Laurent était bonne actrice ou si elle était nue, çà aurait pu donner un peu de piquant, mais de ce côté nada aussi. A éviter de toute urgence sauf pour coucher les enfants.
Alexandre Aja signe un thriller sous tension extrêmement efficace. Un long-métrage intelligent, qui propose un twist final malin, et permet à son cinéaste de se renouveler au sein de ses propres thématiques d'enfermement.
Une femme (Mélanie Laurent) se réveille dans un caisson médical de cryogénisation. Elle ne se souvient de rien : ni de son nom, ni de son passé, ni des circonstances qui l'ont conduite à cet endroit. Son seul contact avec le monde extérieur est la voix de l'intelligence artificielle (Mathieu Amalric) qui lui transmet bientôt une information alarmante : ses réserves en oxygène baissent dramatiquement lui laissant à peine plus d'une heure à vivre. Aura-t-elle le temps de résoudre les mystères de son passé pour sauver sa vie ?
"Oxygène" est un film qui vient de loin. Le scénario, rédigé par Christie LeBlanc dès 2016, avait été remarqué par Hollywood. En 2017, Anne Hathaway était annoncée dans le rôle principal. Bientôt, Noomi Rapace la remplaçait en tête d'affiche. Finalement, le Covid obligea la production à renoncer à un tournage à Hollywood. Alexandre Aja se rapatria dans les studios d'Ivry-sur-Seine - où mon aîné tourne ses clips (petite minute de fierté paternelle) - et confia le rôle principal à Mélanie Laurent.
"Oxygène" est un survival movie comme Alexandre Aja en a tourné déjà plusieurs : un héros, isolé dans un environnement hostile, doit se battre pour sa vie. Celui-ci ajoute un défi supplémentaire : l'enfermement dans un espace confiné. La référence incontournable est bien sûr "Buried", l'histoire dun Américain enterré vivant en Irak. Le film, sorti dans un anonymat quasi complet en 2010, a acquis lentement sa célébrité grâce à un bouche-à-oreille élogieux. Mais ce sous-genre claustrophobe compte d'autres réalisations remarquables : le coréen "Tunnel", le danois "Exit"...
"Oxygène" s'inscrit honorablement dans cette généalogie. Le défi scénaristique est relevé haut la main : le film dure une heure quarante sans baisse de rythme grâce à une série de rebondissements qui maintiennent la tension tout du long. Pour autant, ce huis clos angoissant, ce suspense bien ficelé, remarquablement servis par l'interprétation de Mélanie Laurent (que seuls des esprits indélicats accuseront de manquer de crédibilité dans le rôle d'un prix Nobel) ne décolle jamais vraiment. Ses enchaînements sont trop bien huilés, ses flash-backs trop systématiques, l'alternance des progrès et des reculs de son héroïne trop répétitive pour réellement susciter l'enthousiasme.
Et qu'on ne vienne pas me dire que "Oxygène" capture "l'étouffement de sa triste époque, ainsi que son angoisse du lendemain" (Mad Movies). Certes les confinements à répétition furent difficiles à vivre ; mais rien de comparable avec la vie sans oxygène dans un caisson cryogénisé.
Un thriller très intriguant, un huit-clos efficace, haletant dont l'ambiance étouffante se fait bien ressentir. Un film qui sort du lot dans la biographie d'Alexandre Aja, bien que ce ne soit pas le meilleur, il est différent de ce qu'il a pu faire jusqu'à maintenant. La tension monte crescendo et les révélations apparaissent au fur et à mesure, pour un final inattendu !
Plus de gaz. Un remake de "Buried" vaguement rhabillé avec quelques idées piquées chez Azimov, Herbert et bien sûr Kubrick donne lieu à un film qui ne décolle jamais avec des rebondissements sont vus et revus. Bref, encore un concept film sauce Netflix complétement nul qui aura eu son quart d'heure médiatique avant de sombrer dans l'oubli. Il sortira de votre esprit comme les cartes que Dave retire de la mémoire d'Hal...
Ce film est comme un nouveau-né. Le personnage principal ne connait rien, comme nous-mêmes. Le Dieu du film est Milo (L'ordinateur) qui maîtrise la situation. Le film commence avec Liz enfermée dans une boite, on ne s'est rien que l'oxygène est à 35 %. Alors que Liz prend sa conscience, elle commença à être la victime de ces pensées. Elle veut récupérer sa mémoire, savoir qui est-elle ? Pourquoi elle est ici ? Comment sortir d'ici, tous, avant qu'elle s'épuise d'oxygène. Est-ce dernier est le vrai complexe du film.
Il continua d'être mystérieux jusqu'à la découverte de la vérité (dans les dernières minutes.) Comme tous les filmes de ce genre Oxygène a un bon sens de suspens, qui est vraiment attirant. Si vous êtes claustrophobe ce film n'est pas pour vous. Oxygène termine une "Happy Ending," ce qui n'est pas très favorable pour les filmes de ce genre (science-fiction/horreur.) Mais la finale est vraiment intéressante, elle pose beaucoup de questions et ouvre une porte d'imagination chez l'audience.
Si vous aimez ce genre de film je suggère bien Self/Less (2015) ou un film à propos de survivance 127 Hours (2010.)
Quasiment un exercice de style puisqu'il n'y a qu'un seul personnage. Certains n'ont pu s'empêcher d'y voir une référence à Buried. Or ça n'a strictement rien à voir ni dans son déroulé, ni dans sa réalisation. Ici c'est de la SF et même un sous genre de la SF qui est la hard science. Le scénario est remarquablement construit illuminé par le jeu de Mélanie Laurent qui nous campe son personnage avec un réalisme désarmant. Ses réactions sont logiques, passant par l'angoisse, la colère, le doute, le désir de savoir… Malgré la situation le ton n'est jamais mélodramatique et il y a même quelques pointes d'humour décalé. La photo est superbe, le visage de Mélanie est magnifiquement mis en valeur et Aja arrive à faire des miracles avec sa caméra en n'ayant pour décor d'un caisson hightech. On appréciera aussi le sens du rythme, on ne s'ennuie jamais pendant les 100 minutes du film, les surprises étant distillées au compte-gouttes. De la très bonne SF.
Mais quel navet ! C'est du grand n'importe quoi ! Le scénario est extrêmement mauvais. On s'ennuit terriblement et on a envie que cette daube se termine au plus vite. À éviter !