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    Edmond
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    Dandure
    Dandure

    168 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: Rosemonde n'est pas que la femme aimante et la mère attentive ; elle est poétesse et recevra elle aussi la légion d'honneur pour ses écrits.
    . Souvent les pièces de théâtre adaptées au cinéma font des films engoncés dans une plate logique de champ / contre-champ et limités dans leur décor. Edmond échappe à cette règle figée et prend ses aises. Mieux vaut avoir le texte (ou le film de Rappeneau) en tête, pour apprécier de celui-ci les références extraites. La caméra virevolte entre les personnages et nous emmène tambour battant au coeur de l'équipage, des hasards de l'inspiration au génie de l'écriture, des avaries de production au triomphe de cette aventure. Que dis-je une aventure une épopée! De quoi faire les gros titres.
    Abasourdi : plus qu'un vibrant hommage, la lubie d'un homme, portée avec courage.
    Pensif : 5 molières et combien de césars, suffiront-ils à récompenser tout cet art?
    Admiratif : face au ciné, c'est la cohue, tout un peuple qui saluera tant de vertus.
    Enthousiaste : quand surgit le boléro d'une mise en scène déroulée crescendo!
    Magistral : 1h50 de frénésie que le vaud'ville dispute à la tragédie.
    Curieux : Et après, quoi? Une bande dessinée? Un opéra?
    Optimiste : ce long métrage prête foi aux combats collectifs auquel nulle ne croit.
    Classique : agité comme rigadon, de bonheur déforme les bouches, ce n'était pas une illusion, à la fin de l'envoi, le film touche.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    C'est une comédie vraiment plaisante, alerte, enlevée et amusante.
    La grande qualité de la réalisation est présente, sans oublier l'interprétation excellente des acteurs.
    J'ai passé un très bon moment.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Voilà un beau film plein d’entrain et d’humour, fait d’enthousiasme et de fausse naïveté. Les comédiens s’amusent, le texte est bon enfant et toujours gentiment drôle comme dans les opéras bouffes de la fin du XIX ème siècle. Les décors, bien aidés par des effets spéciaux spectaculaires, méritent d’être consacrés aux prochains Césars. Tout ça tourne, bouge, virevolte et nous passons un bon moment. Du bon cinéma qui ne recherche pas ses effets sous la ceinture et ne surfe pas sur la facilité de l’air du temps. Bien rester assis à la fin du film pour en savourer le générique.
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Tres reussi avec ce cote comedie theatrale et ce ton leger avec une pleiade de comediens tous impeccable , de beaux decors et costume. On ressort avec l'envie de parler en vers.
    Ne pas s'attendre a un biopic de rostand.
    Lartimour
    Lartimour

    11 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Alexis Michalik signe là une œuvre à la mise en scène magistrale, un tourbillon dans lequel le spectateur est emporté à travers des décors magnifiques. Le film, utilisant à merveille les vers d'Edmond Rostand, offre des rôles superbes aux comédiens, à commencer par Olivier Gourmet en Coquelin rude mais complice d'un Edmond Rostand incarné avec malice et inquiétude par un merveilleux Thomas Solivérès à contre-emploi.
    Un bijou, qui a raflé tous les prix au festival de Sarlat 2018.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Nous sommes en 1897 à Paris et nous allons suivre les mésaventures d'un jeune poète inconnu (Edmond Rostand) tentant de mettre en scène une pièce de théâtre totalement improvisée de sa part et écrite quasiment au jour le jour : Cyrano de Bergerac.
    Les costumes et le Paris de l'époque sonnent vrais, l'histoire en elle-même est sympathique et plutôt réjouissante, j'ai trouvé vraiment agréable cette vision romancée de la genèse de cette pièce populaire de notre patrimoine culturel français.
    Un bon moment cinéma vaudevillesque pour se replonger dans les aventures de ce Cyrano au grand nez et au verbe haut.
    --> Site CINEMADOURG <--
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2019
    En 1897, Edmond Rostand (Thomas Solivérès) est un dramaturge maudit dont les précédentes mises en scène n'ont pas connu le succès. L'immense Sarah Bernhardt (Clémentine Célarié) lui donne une dernière chance : écrire une pièce pour le grand acteur Constant Coquelin (Olivier Gourmet).
    Le jeune poète accepte volontiers. Les répétitions commencent bientôt. Seul problème : il n'a pas écrit une ligne...

    Le bogosse du théâtre Alexis Michalik avait écrit et monté "Edmond" au Théâtre du Palais-royal. La pièce, auréolée d'une palanquée de "Molières" en 2017, joue depuis à guichets fermés. Un tel succès appelait une adaptation cinématographique que guettait un vice irrémédiable : le statisme du théâtre filmé.

    Grâce à sa mise en scène pleine de panache (c'était bien le moins !), "Edmond" évite l’écueil sur lequel il menaçait de s'abîmer. Son rythme est endiablé. On ne s'ennuie pas une seconde. Les décors et les costumes sont impeccables. On verse même sa petite larme au dernier acte. Ses seconds rôles font merveille, de Dominique Pinon à Simon Abkarian.

    Le film a l'audace de son classicisme assumé. Les situations, les personnages sont d'une candeur surannée. On se croirait hors du temps, dans une bande dessinée où Edmond Rostand, ses impeccables bacchantes, la pureté sans tâche de son amour conjugal et le génie de sa plume font penser à un personnage de Hergé.

    Si on avait la dent dure, on dirait que "Edmond" est un peu cucul. Si on mégotait, on soulignerait que les seules émotions provoquées par "Edmond" sont celles qui naissent de la pièce de Rostand elle-même. Si on ergotait, on lui reprocherait de caricaturer le processus créatif qui, à l'en croire, aurait pour seul facteur déclenchant un verre d'absinthe et une échéance imminente. Si on voulait singer le style un peu pompier de Rostand, on n'achèverait pas ce paragraphe déjà trop long construit sur la même structure répétitive.

    Mais, le film ne manquera pas d'engranger un succès immense, séduisant les jeunes comme les vieux, ceux qui aiment "Cyrano" comme ceux qui ne le connaissent pas, ceux qui, par millions, avaient vu et aimé l'adaptation de Rappeneau en 1990 - qui ex æquo avec "Le Dernier Métro" dix ans plus tôt a obtenu le plus grand nombre de statuettes jamais distribuées - et ceux qui trop jeunes verront désormais celle-ci. On s'est trop souvent lamenté de ce que les premières places du box office soient monopolisées par des comédies franchouillardes affligeantes ou par des blockbusters hollywoodiens stéréotypés pour s'attrister du succès de ce film-là.
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2019
    une belle comédie , entre légende d'une création et réalité de sa difficulté. les seconds rôles sont epices augmentant la saveur des scènes de Cyrano. on a l'impression de précision mêler a beaucoup d'improvisation.. bien-sûr le mode de narration fait penser à " Shakespeare un love"
    les comédiens sont excellents sans être cabotins comme leur rôles.
    Eric D.
    Eric D.

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    On ne s'ennuie pas une seconde ! Ne pas louper le générique de fin et les extraits d'époque de différents Cyrano
    Ludovic D.
    Ludovic D.

    4 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2018
    Edmond émerveille !
    Quand la pièce moderne la plus grandiose se trouve adaptée pour migrer des planches au grand écran, l'attente devient immense, autant que l'est le talent de son auteur et réalisateur, Alexis Michalik. Après Le porteur d'histoire, Le cercle des illusionnistes ou encore Intra muros, dont les mérites ont été précédemment vantés, c'est donc Edmond qui a été l'Elue pour révéler, grandeur nature, sa dimension cinématographique, à une allure effrénée qui font se succéder les scènes à vitesse grand V, ce même V de la victoire d'avoir réussi un pari osé, en cherchant à rendre populaire un sujet provenant du théâtre, souvent considéré comme élitiste, même si, en l'occurrence, sa source d'inspiration, Cyrano de Bergerac, reste l'œuvre classique la plus jouée du patrimoine français.
    Le rôle titre est d'ailleurs si compliqué que seuls les plus grands s'y sont essayé, la preuve en est si l'on en juge par cette modeste liste : Jean Piat, Jean-Pierre Cassel, Jean-Paul Belmondo, Gérard Depardieu, Jacques Weber, Philippe Torreton, Michel Vuillermoz… que de mythes se trouvent liés à tout jamais à ces si nobles noms !
    Et justement, le propre de Michalik, c'est d'avoir toujours su s'entourer d'extraordinaires comédiens. Faisant appel à certains d'entre eux, il se garantit d'atteindre le résultat souhaité, et crée néanmoins la surprise en demandant la participation de célébrités telles que Mathilde Seigner, Clémentine Célarié, Antoine Duléry, Olivier Lejeune, Dominique Besnehard, qui viennent encadrer les rôles principaux de Thomas Solivérès et d'Olivier Gourmet.
    Encore une fois, le jeune touche-à-tout prouve qu'il est le maître du rythme et du séquençage, dans tous les domaines, y compris la bande-dessinée qui porte le même titre.
    Merci Alexis, esprit de génie, ennemi de l'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    A voir absolument. Alexis Michalik et ses acteurs nous emmènent au Coeur de la création de Cyrano de Bergerac.
    Un film très moderne dans sa réalisation, je ne me suis pas ennuyée un instant. Pourtant, les dialogues sont en grande partie en vers.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 janvier 2019
    C'est enfiévré, enjoué, jubilatoire ! Émotion et rire au rendez-vous. On vibre à l'unisson des tirades d'Edmond Rostand. C'est beau, c'est d'une joie saine et l'on se fait du bien !
    Thierry Voisin61
    Thierry Voisin61

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2019
    Un moment de pur bonheur ! Jusqu'au générique qui vous empeche de quitter la salle, on savoure l'histoire d'Edmond Rostand et celle de son personnage. Les comédiens jouent bien, ils sont beaux, les effets réussis. Bravo pour cette incitation au rêve. ..On ressent nettement un travail de recherche de la perfection. De l'humour inattendu aux émotions qui peuvent tirer des larmes, tout y est. Le public visé peut être très large jusqu'aux enfants. De quoi bien s'evader ...Merci à toute l'équipe
    jcguerrero
    jcguerrero

    130 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    "Le véritable esprit est celui qui donne des ailes à l’enthousiasme. L’éclat de rire est une gamme montante. Ce qui est léger, c’est l’âme. Et voilà pourquoi il faut un théâtre où, exaltant avec du lyrisme, moralisant avec de la beauté, consolant avec de la grâce, les poètes, sans le faire exprès, donnent des leçons d’âme ! ", déclarait Edmond Rostand dans son discours de réception à l'Académie Française le 4 juin 1903.

    À peine 6 ans auparavant, au cours de l'hiver 1897, le jeune auteur de 29 ans, encore inconnu du public et dont la dernière pièce a fait un four, cherche l'Inspiration.

    C'est ce que raconte ce film.

    Au milieu d'une multitude de problèmes bien réels (créanciers, jalousie, huissiers, quiproquos…) dramatiques et comiques, nous allons petit à petit voir sa nouvelle pièce, "Cyrano de Bergerac", s'imaginer, se monter, puis se jouer et enfin triompher !

    Les nombreux personnages qui grouillent autour de lui, tous jubilatoires, forment un ensemble de caractères, de "trognes", absolument merveilleux et la gestation même de la pièce se mélange terriblement avec la réalité de la vie de son auteur. C'est drôle et c'est palpitant mais en même temps c'est tragique et très émouvant.

    Les affres de la création qui assaillent l'auteur y sont précisément détaillés, la nécessité pour lui de s'accrocher à chaque détail de sa vie pour "inventer une histoire" est remarquablement bien rendue tandis que les galères, qui entourent in fine le montage de la pièce, sont là pour rappeler les difficultés de l'existence même du théâtre. 

    Éminemment divertissant ET intelligent cet EDMOND marie avec fougue l'émotion, l'humour, l'inattendu et le rythme pour nous servir sur un plateau une tranche d'humanité pétillante et nous offrir par là-même un grand Film Bonheur ! (www.filmsbonheur.com)
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    Le film débute en décembre 1895 au théâtre de la Renaissance où Sarah Bernhardt (Clémentine CÉLARIÉ), 51 ans, joue Mélissinde dans la pièce « La princesse lointaine » d’Edmond Rostand (Thomas SOLIVERES, 29 ans). La pièce est un four. Elle demande alors à l’écrivain de rencontrer l’acteur Constant Coquelin (Olivier GOURMET) et de lui écrire une pièce où il aura le rôle principal. Rostand lui propose, à la va vite, un titre « Cyrano de Bergerac », avant même de l’avoir écrite. Comme elle est refusée à la Comédie Française et que la pièce, « Thermidor » de Victorien Sardou au Théâtre de la Porte Saint-Martin est un four, Coquelin, 56 ans, n’a pas d’autre choix, en remplacement, que de la jouer rapidement, ayant loué le théâtre pour une certaine durée. Reste à Rostand de l’écrire… Par chance, ses rencontres récentes spoiler: (dans un café, avec son ami comédien, Léo Volny, amoureux d’une costumière et pour qui il écrit des lettres d’amour)
    constituent autant de matériaux nourrissant la création de sa pièce. spoiler: Jeanne (Lucie BOUJENAH), la costumière, constitue sa muse, platonique, seul le désir comptant et non la réalisation de ce désir [ce qui lui permet d’être fidèle à sa femme, Rosemonde Gérard, 29 ans (Alice de LENCQUESEING), cherchant l’inspiration et non l’amour.
    Une vraie réussite : un scénario bien construit, avec des rebondissements (qu’importe s’il s’éloigne de la réalité), des dialogues justes, du rythme (à la façon des pièces de Georges Feydeau, 35 ans, présent dans le film sous les traits d’Alexis MICHALIK), une caméra très mobile (plongées, tour circulaire sur scène) et qui se fait oublier, une belle reconstitution de Paris (en Tchéquie) spoiler: et avec même l’acte V (la mort de Cyrano au couvent où s’est retirée Roxane) tourné en extérieurs [cloître de l’abbaye Saint-Pierre de Moissac (82)].
    C’est d’une part, une réflexion sur la création [comme le faisait « Shakespeare in love » (1998) de John Madden à propos de « Roméo et Juliette »] et d’autre part, un hommage au théâtre et aux comédiens. Le film se termine en rappelant que la première de la pièce, le 28 décembre 1897 a bénéficié de 40 rappels, qu’Edmond Rostand a obtenu la Légion d’honneur 3 jours plus tard (à 29 ans) et que la pièce a été jouée plus de 20 000 fois depuis sa création. Il convient de rester pendant le générique qui affiche en plus des extraits des différents comédiens ayant joué le rôle-titre : Constant Coquelin (1900), Pierre Magnier (1925), Claude Dauphin (1945), Daniel Sorano (1960), Jean Piat (1964), Jean Marais (1970), José Ferrer (1950, dans le film de Michaël Gordon), Jacques Weber (1983), Jean-Claude Drouot (1985), Michel Vuillermoz (2006) et Gérard Depardieu (1990, dans le film de Jean-Paul Rappeneau). Un bel exemple de qualité française, décriée en son temps par les cinéastes et critiques de la Nouvelle Vague. Cela change des films lents et longs, au scénario inconsistant, mal éclairés, mal cadrés et tournés en banlieue !
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