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alouet29
77 abonnés
1 514 critiques
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1,0
Publiée le 7 février 2019
La vie d'Edmond Rostand, détaillée sur un ton volontairement humoristique et original, fait vite pschittt ! L'histoire de Cyrano n'est ici que le prétexte d'un film qui ne fait pas vibrer, tant l'ensemble du scénario est improbable. Décevant !
"Shakespeare in Love" ou bien "Marie Poppins", tellement tout le monde est beau et gentil, tout finit bien, c'est un bon film de Noël... sympa à regarder (malgré les mouvements de caméra pour "faire" cinéma), bien joué (globalement), vite oublié ?
Quel ennui... je ne comprends pas les critiques spectateurs qui encensent ce film. Dans la mesure où ce biopic n'avait aucun suspens puisqu'on connaît tous le succès de Cyrano, il convenait de trouver autre chose pour donner un intérêt au film. Les dialogues surjoués empêchent d'entrer dans l'histoire, de même que la musique "sautillante" qui m'a agacé tout le long et l'acteur Soliveres, ridicule avec sa moustache trop grande sur son visage d'ado. Certains moments se veulent drôle mais n'atteignent pas le 1er degré... Même quand le film devient intéressant (lorsque la pièce est jouée), le scénario retombe par petites touches dans le n'importe quoi,spoiler: avec par exemple Mathilde Ségnier qui tombe sous scène, Clémentine Célarié la tête posée sur son voisin ou le final des acteurs qui s'embrassent comme des gosses à la fin de la pièce ... d'une idée de départ pas mauvaise ressort un film raté.
Cyrano de Bergerac, le plus gros succès théâtrale français s'invite régulièrement au cinéma. Ici, ce n'est pas la pièce qui est adaptée mais les coulisses de sa création qui est mise en scène. Alors oui, on peut tout à fait comparer le film à "Shakespeare In Love" ou à "Molière" de Laurent Tirard car il repose sur la même idée, l'auteur a vécu ce qu'il a écrit. On peut dire que c'est plutôt réussi. On se laisse facilement prendre par les rebondissements qui permettent à Edmond d'écrire les actes. Ensuite, les références aux précédents films nous font parfois un peu déconnecter. La réalisation est un peu trop académique et on sent la réalisation qui bouge beaucoup pour essayer de remplir alors que ce n'est pas nécessaire. Le casting est plutôt bon, surtout Olivier Gourmet ! Malheureusement, il y a un peu trop de musique ce qui nuit un peu au film. "Edmond" s'en sort plutôt bien mais n'arrive pas à surpasser ces prédécesseurs.
Sur une idée intéressante (la création, en 3 semaines, de « Cyrano », par Edmond Rostand), ce film était censé reprendre la pièce à succès éponyme. Comme souvent malheureusement, cette adaptation d’une pièce de théâtre au cinéma s’avère décevante. Je passe sur les images de synthèse du départ pour nous mettre dans le Paris de 1897- il aurait mieux valu ne rien montrer que mettre en musique ces décors synthétiques pour finalement les remplacer dans tous le reste du film par les rues de Prague. Plus ennuyeux, certains personnages ont du mal à être crédibles dans leur rôle : c’est le cas des deux « financiers » corses proxénètes, que j’ai trouvés ridicules. C’est aussi le cas de l’actrice jouée par Mathilde Seigner, dont l’épisode avec la trappe ne passe décidément pas au cinéma. C’est enfin le cas de la femme d’Edmond. La seule chose qui me semble sauver le film, c’est la pièce « Cyrano » elle-même, dont les extraits disséminés tout au long du film sont un vrai bonheur... et l’idée de les prêter à des personnages réels avant d’avoir été retranscrits par Edmond Rostand prête à sourire. Au final, on passe un bon moment mais on se dit qu’il aurait pu être tellement mieux...
Pourquoi personne ne parle de l'interpretation desastreuse de certains acteurs ! Lucie Boujenah est CA TA STRO PHIQUE. Non au xixeme on ne parlait pas comme au theatre !! On ne prononçait pas tout les E. Heureusement Olivier Gourmet et d'autres sauvent les meubles et on passe quand même un agréable moment, mais j'ai plusieurs fois faillit quitter la salle, le cinéma ce n'est pas le théatre !
La thématique du théâtre et de Cyrano de Bergerac me séduisant beaucoup, j'aurai aimé que ce film soit réussi. Mais je suis restée sur ma faim. J'ai trouvé le scénario plat. Le film m'a semblé ennuyeux. Dommage.
Je n'arrive pas à comprendre comment on peut aimer ce film convenu, quoique bien fait! Il ne manquait plus que le boléro de Ravel! Enfin ,la fin rachète le film, c'est le dernier acte de la pièce d'Edmond Rostand... On se met à rêver du film de Jean-Paul Rappeneau ,même si l'interprétation d'Olivier Gourmet en Coquelin tient la route.
Le film est plutôt pas mal, mais ce qui m'a terriblement dérangé, c'est que le scénario est un copier-coller de Shakespeare in Love ! Au lieu de Shakespeare, c'est Edmond Rostand, mais sinon, nombre de rebondissements sont similaires. Je ne comprends pas qu'un auteur comme lui, à priori talentueux si on en juge par ses pièces de théâtre, n'ait pas fait mieux fonctionner son imagination. Dommage.
Comment dire... si vous n'avez jamais vu "Shakespeare in Love" , vous aimerez surement beaucoup. Sinon, et c'est ici que ça pose problème, on sort de la salle avec cet après goût de déjà vu, on en arriverait même à confondre les deux... Si Alexis Michalik reconnaît s'être "inspiré" de "Shakespeare in Love" , pour ma part je corrigerais qu'il a plutôt fait un simple copié collé, çà et là parsemé de "french touch", et heureusement. Sinon, je dirais que, bien qu'amusant par moment, on comprend la fin du film alors que celui-ci n'en est qu'à sa moitié. Un peu décevant donc.
Comme le dit justement djbone94 "le cinéma ce n'est pas le théâtre". Et c'est bien le problème de ce film. En quittant la salle, très déçu, on se dit qu'Alexis Michalik n'a vraiment pas su trouver le bon ton pour ce film adapté de sa propre pièce, genre théâtre de boulevard : tout y est faux, forcé, et avant tout le jeu des acteurs. Tout cela saute au visage ... comme le nez de Cyrano. La partie finale, sur scène, plus réussie, ne réussit malheureusement pas à sauver le film.
Pour son premier film, Alexis Michalik ne manque pas d’audace dans l’écriture, ni de pimpant dans la mise en scène. Bon certes, pour le scénario il ne fait que retranscrire sa pièce de théâtre à succès de manière à la faire passer au grand écran. Mais quand même la chose n’est pas toujours aussi aisée surtout lorsqu’il s’agit de ses propres textes. Les bons mots sont toujours aussi nombreux, les situations toujours aussi cocasses et les répliques fusent sans que l’on n’ait le temps de s’ennuyer. C’est davantage sur la mise en scène que l’acteur (il joue également Feydeau) et réalisateur surprend. Hormis des incrustations un peu voyantes au niveau des effets visuels, sa reconstitution du Paris de la fin du XIXème siècle est fringante et sa mise en scène virevoltante est tout sauf statique, ce que l’on aurait pu craindre avec un tel projet. Il n’y a ici aucune sensation de théâtre filmé, ce qui semblait le piège le plus important à éviter sur un tel projet. La caméra tourne autour des personnages, elle s’élève ou tourbillonne sans que ce soit forcé. Qu’est-ce qui cloche alors dans cet « Edmond » ?
Le film a un côté très désuet, d’un autre temps. Et cela n’a rien à voir avec l’époque durant laquelle il se déroule puisque, par exemple, « La Favorite » de Yorgos Lanthimos actuellement en salles se passe des siècles avant et n’en est pas moins très moderne. « Edmond » semble sortir des années 90, venir d’un autre temps, dans tous les cas c’est une œuvre qui fait poussiéreuse et qui correspond davantage à l’époque où était sorti « Cyrano de Bergerac » au cinéma justement. La façon de jouer des comédiens est forcée et, pour le coup, trop théâtrale. Bon nombre de situations et de rebondissements nous apparaissent outrés et trop rocambolesques pour convaincre. Et donc encore une fois, cela nous apparaît comme trop théâtral. Si Michalik a réussi a convaincre sur le forme, il semble ne pas avoir assez adapté sa pièce de manière à ce qu’elle apparaisse moins destinée aux planches mais davantage au grand écran.
De plus, le film dure près de deux heures et il y a pas mal de longueurs et un aspect un peu brouillon dans l’évolution du montage de la pièce. Et au-delà du fait que l’interprétation n’est pas toujours juste, certains comédiens en plus d’en faire trop ne semblent pas à leur place. On pense surtout à Mathilde Seigner qui fait du Mathilde Seigner sans évoluer d’un iota. Karin Viard, par exemple, eut été bien plus pertinente dans son rôle. Heureusement on lui doit le meilleur gag à la fin. En revanche, Thomas Solivarès est bon et s’avère être une bonne découverte après la bonne comédie « Sales gosses » l’été passé. Sans être mauvais, « Edmond » souffre d’un manque de rires francs pour une comédie, d’un trop-plein de scènes de théâtre et de vers ampoulés mais aussi d’un aspect vaudeville bien plus destiné à la scène qu’au grand écran.
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Cette adaptation cinématographique de ce succès au théâtre souffre justement d'une réalisation et une direction d'acteurs trop théâtrales (Tom Leeb peu convaincant) qui plus est dans des décors aseptisés trop propres pour être vrais. Les dialogues sont poussifs et stéréotypés , ils nous éloignent trop souvent de l'émotion de cette fabuleuse histoire. Lors du sursaut émotionnel des 15 dernières minutes du film on se dit "enfin" le réalisateur nous embarque dans son histoire ...Mais il est trop tard et cela nous laisse un peu sur notre faim de cette magnifique histoire qui aurait dû être un grand Film...Dommage.
Je suis allée voir "Edmond" à cause des excellentes critiques partout. Je doutais un peu d'apprécier un film tiré d'un pièce de théatre. Et c'était super ! Géniel ! Merci !
je vais aller à l'encontre de toutes les critiques dithyrambiques car ce film m'a déçu. Une ambiance Belle Epoque idéalisée et fantasmée. A part Olivier Gourmet, mes acteurs jouent faux, surtout Lucie Boujenah très très mauvaise. Cette histoire du montage de la pièce est très didactique, à voir avec des élèves de collège. Et surtout la dernière partie avec la première représentation de la pièce est interminable.