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Guiciné
166 abonnés
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4,0
Publiée le 18 janvier 2019
Un film qui fait plaisir et qui donne envie d’aimer cette pièce, la mise en scène est virevoltante et les acteurs tous magnifiques. Du très beau spectacle plein d’émotions et qui rend gloire à notre belle langue. Totalement jouissif et enthousiasmant.
De Alexis Michalik (2019). Le premier bijou de l'année 2019 (en espérant qu'il y en aura beaucoup d'autres). Un film très bien écrit et passionnat qui donne (ou redonne) le gout d'aller au cinma comme au théatre. Une mise en scène fouillée, nerveuse et pétillante . Servie bien sûr par des textes de grande volée. On se délecte à écouter le film et à voir les acteurs et actrices juer des mots et des rimes. Très bien interpretté notamment Thomas Solivérès, Olivier Gourmet, Mathilde Seigner. La petite nuance est à apporter dans la stylisation dun Paris un peu trop idéalisé. Certes on sent le travail de reconstitution du Paris de la fin du 19 ième siècle mais on nous donne à voir un Paris trop propre un peu éloigné du vrai Paris des années 1880. De plus les effets numériques ,même s'ils donnent à voir des vues aériennes des toits de Paris, se voient un peu.
Une excellente interprétation de Thomas Soliveres ainsi que d'Olivier Gourmet, un scénario solide, un rythme soutenu, des dialogues et répliques qui font mouche, "Edmond" est la révélation française de ce début d'année. Si on y ajoute de très beaux décors, une mise en scène et une réalisation béton, on assiste à un très bon film, parsemé d'humour et mettant en valeur le théatre de la fin du 19è. Révélation aussi avec Thomas Leeb que j'ai trouvé convaincant. A ne pas manquer.....
Ce film, à la manière de Shakespeare in love, relate la genèse du chef d’œuvre d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac. Formidablement bien joué, avec de nombreux passages de la pièce, on se régale des fabuleuses répliques. Tout est superbement filmé, et on découvre que l’auteur avait 29 ans lorsqu’il a écrit sa pièce. Le jeune interprète d’Edmond est très convaincant. Un très bon moment de cinéma.
Edmond est une mise en abîme jubilatoire. Mise en abîme de la pièce célébrissime de l'auteur, mais aussi du vaudeville façon début de siècle (la scène de l'hôtel avec l'arrivée des deux Georges Feydeau est délicieuse).
Edmond nous conte la belle époque, ces trente autres glorieuses où la foi dans le progrès était un magnifique espoir.
Mais Edmond est surtout un sacré bon film, formaté, mais d'une qualité de fabrication rare dans le cinéma hexagonal. C'est construit comme une boîte à musique et aucune pièce aucun boulon ne sont superflus.
Un casting excellent avec un Olivier Gourmet qui nous balance qu'il est bien un acteur majeur du XXIème siècle. Lucie Boujenah illumine la scène, Clémentine Célarier en Sarah Bernhardt vaut son pesant de tomates rouges et Mathilde Seigner ne dépareille pas dans la troupe.
Le choix de Thomas "Spirou" Solivares est une bonne affaire du mercato, confirmant le potentiel du gamin.
Quand un auteur exploite en transcendant, valorisant et donnant un volume nouveau à un chef d'oeuvre, on ne peut apprécier ses 2 heures de projection qu'avec le plus grand bonheur.
Est-ce que l'adaptation au cinéma de la pièce de théâtre éponyme, portée par le dramaturge himself, apporte quelque chose en plus ? Non, mais cette transposition est vraiment réussie : décors et costumes soignés, réalisation enlevée, montage rythmé, interprétation joyeusement cabotine et gourmande… On retrouve évidemment le canevas habilement et malicieusement tissé qui a fait le succès de la pièce, le sens du romanesque, la verve et l'hommage à la création théâtrale. C'est un grand spectacle littéraire et populaire à la fois (chose rare et appréciable), qui éveille l'empathie, galvanise et met en joie.
« Edmond » est une formidable mise en abyme de la célèbre pièce d’Edmond Rostand, la plus jouée au théâtre français s’il vous plait ! Malgré son côté un poil trop formaté où rien n’est laissé au hasard et où tout s’enchaîne comme une belle mécanique, on assiste-là à un long-métrage d’une qualité rare pour tous les amoureux de la langue française et surtout à un casting ultra performant avec un Olivier Gourmet qui prouve, s’il en était encore besoin, qu’il est un acteur extraordinaire. Un visionnage qui incite à se replonger dans les pièces voire même toute l’œuvre de l’auteur, un régal pour les yeux et les oreilles !
Edmond aurait pu être un de ces films adaptés de pièces de théâtre à succès, et qui sans grandes idées de cinéma, nous divertissent rapidement avant d’être oubliés rapidement. Mais voilà qu’Alexis Michalik, pourtant derrière la caméra pour son premier long métrage, nous propose un film, en tous points, enthousiasmant. Bien sûr, il s’appuie sur les qualités de sa pièce récompensée par plusieurs Molières et, forcément, la qualité des dialogues et le rythme endiablé des répliques, s’en ressentent grandement. On ne voit pas le temps passer ! Et puis, il a eu l’audace d’offrir le premier rôle à un jeune acteur qu’on n'attendait pas là : Thomas Solivérès. En effet, le jeune comédien avait été aperçu dans des films (Spirou, Mon Poussin, Sales Gosses) qui n’avaient clairement pas rencontré le succès ces dernières années. Ce rôle d’Edmond Rostand est donc une révélation pour lui comme pour nous, car il excelle dans l’incarnation de cet auteur talentueux, plein de contradictions, et s’avère totalement crédible avec ce look de Dandy qui lui sied si bien. Il est fort bien aidé par une pléiade de très bons seconds rôles, qu’on ne citera pas tous, mais qui vont des révélations Tom Leeb et Lucie Boujenah, aux valeurs sûres Olivier Gourmet et Mathilde Seigner. Tous convaincants et souvent drôles, ils parviennent à transmettre tout l’amour qu’Alexis Michalik a pour ce chef d’œuvre qu’est Cyrano de Bergerac. Le néo-réalisateur a aussi des choses à proposer en termes de mise en scène : il tente quelques audaces visuelles plutôt réussies pour nous rendre le théâtre encore plus vivant. Et son film a également la chance d’être mis en musique parfaitement par Romain Trouillet qui nous offre un Boléro de Ravel magnifique. Que demander de plus ?
Il est très facile de tomber dans le même piège que d'autres films consacrés à création du chef-d'œuvre d'un auteur renommé en le faisant tomber par hasard sur ses éléments fondateurs dans la vie courante, dévalorisant le travail du créateur au profit de la coïncidence heureuse. Alexis Michalik ne tombe jamais ou presque dans ce travers. D'abord en mettant en avant la créativité de son personnage principal, Edmond Rostand, capable de créer des vers et des histoires à partir de n'importe quoi, révélant que son talent pour l'écriture vient réellement de soi et non du hasard (la scène d'improvisation où il conçoit les vers de Cyrano à partir de rien), puis en restant humble vis-à-vis de son caractère, poussé à écrire une pièce impossible tout en se laissant entraîné par sa passion amoureuse sans vouloir blesser personne. La meilleure idée de Michalik est de ne pas attendre la moitié de son film pour briser le parallèle entre l'auteur et sa création en dévoilant sans plus tarder le pot-au-rose, amenant d'autres dilemmes très forts et tirant de plus en plus la comédie vers la tragédie. Assumant la fantaisie totale du matériel, les acteurs sont tous attachants pour leur amour de la scène et la réalisation est inventive, allant jusqu'à briser la frontière entre cinéma et théâtre dans un final très satisfaisant. On en vient à comprendre ce qui fait de Cyrano de Bergerac l'une des meilleures pièces au monde. Tellement bon que c'en est étonnant.
Pour son premier long-métrage, Alexis Michalik adapte sa propre pièce de théâtre. Sortie en 2019, cette comédie constitue une délicieuse gourmandise en forme d’hommage à l’écrivain Edmond Rostand. S’appuyant sur quelques faits réels et intégrant de vrais personnages historiques, cette fiction retrace les péripéties de l’écriture de l’œuvre « Cyrano de Bergerac » et de sa mise en scène sur les planches. Très proche du vaudeville, avec une reconstitution fantaisiste du Paris de la fin du XIXème siècle, on reste dans la distraction sans jamais s’éloigner des affres de la création artistique. L’ensemble virevolte avec humour et tendresse. Bref, un film associant intelligemment divertissement et culture.
Adaptation cinéma de la pièce d'Alexis Michalik "Edmond" jouée avec succès au Théâtre du Palais-royal. Une comédie française qui donne envie de revoir les différentes adaptation de Cyrano, qu'elle belle pièce d'Edmond Rostand, dont le film raconte la genèse avec humour. Un très beau travail de l'image, photo, couleur, éclairage, costumes. Quelques anachronismes dans la reconstitution de l'année 1867 qui ne dérangent pas, car le film s'autorise des décalages et des références contemporaines dans les attitudes et les codes culturelles. Des décors suffisants pour représenter le Paris de la fin du 19 e sans pour autant chercher à cacher totalement quelques éléments modernes des façades ou des rues. Peu importe, ce qui compte ici, c'est la force d'un scénario bien construit où la vie quotidienne inspire et construit l'écriture de Cyrano, avec des allers-retours entre les personnages et leurs rôles dans la pièce. Des personnages qui fonctionnent bien, notamment celui d'Honoré interprété par Jean-Michel Martial, un Cyrano à sa façon. Un film agréable et sympathique, s'appuyant sur un scénario en béton et des personnages attachants. Il aurait pu avoir plus d'étoiles si son visionnage il n'était pas fortement gâché par un montage parfois trop saccadé, un montage trop rapide, des plans trop courts, un rythme parfois fascinant sur certaines scènes et une caméra beaucoup trop mobile et notamment un abus des travellings circulaires qui finissent par donner la nausée.
Tres bonne idée de redonner de la renommé à Edmond Rostand qui s'est fait surpasse par son œuvre comme de nombreux autres. Il y a tout au long de cette fiction des références à la pièce, avec une mise en scène entraînante. Tous les personnages sont sympathiques. Presque bonne idée que le patron du restaurant, dont s'inspire Edmond pour la tirade du nez de Cyrano, si le but du film etait d'être éligible aux oscars...
L’histoire commence en 1895. Le dramaturge Edmond Rostand marié à Rosemonde Gérard et père d’un enfant, est en panne d’inspiration, malgré le soutien indéfectible de l’actrice Sarah Bernhardt.
Deux ans plus tard, le célèbre acteur Constant Coquelin le contacte et lui demande de lui écrire une pièce … qu’Edmond n’a pas encore écrite. Deux mafieux corses vont financer ce projet théâtral, une des plus époustouflante aventure artistique de l’Histoire. Edmond Rostand écrit et met en scène « Cyrano de Bergerac » en quelques semaines, avec des décors impressionnants, en s’inspirant d’une histoire épistolaire qu’il vit simultanément.
J’ai adhéré avec un énorme enthousiasme au récit endiablé de la genèse de « Cyrano », récit parsemé d’épisodes truculents -j’ignore s’ils ont eu lieu-, joué avec énergie et bonne humeur, mettant sur un réel piédestal ce si célèbre texte.
J’ai littéralement plongé avec plaisir dans ce Paris de la fin du 19ème siècle avec son histoire et ses célébrités, palpable grâce à des décors et des costumes travaillés dans le détail.
Fidèle à l’esprit de la pièce d’Edmond Rostand, on peut dire que ce film superbe, au rythme effréné, a bien du panache ! Mon blog : larroseurarrose.com