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bsalvert
407 abonnés
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2,0
Publiée le 23 avril 2019
Un film qui ne laissera pas indifférent, fait froid dans le dos tant de la part des proches que la réaction de la mère, un grand bravo aux acteur pour avoir su jouer sans surjouer, au courage de cette dénonciation. PLV : ce film ne vous fera pas passer un bon moment mais vous alertera sur la fait de ne pas relâcher sa vigilance
Après être montée seule sur les planches, Andréa Bescond poursuit sa thérapie en interprétant son propre rôle dans un film extrêmement fort et bouleversant - celui de sa vie - qu’elle co-signe avec son compagnon Éric Métayer. Jouant avec ses tripes et sa souffrance mais également parfois avec humour, elle s’y livre corps et âme au point que c’en est souvent douloureux même pour le spectateur. Traité de manière atypique, y compris dans sa mise en scène, le sujet ne perd ni de sa gravité, ni de son impact émotionnel bien au contraire et doit beaucoup à la justesse des interprétations. Un film coup de poing.
Ça danse, ça vibre, ça réagit, ça alerte et ça foudroie grâce à la présence épatante des interprètes et de son traitement implacable. Entre amertume et légèreté nécessaire.
Une vraie gifle tant par la beauté et l'esthétique de la scénographie que par la douleur du sujet. On en ressort à l'image du personnage, sonné, déboussolé et pourtant avec une telle envie de "bouffer" la vie. Merci Andréa d'oser te replonger dans ta douleur pour en créer une œuvre aussi belle. Les scènes de danse en filigrane pour exprimer un rapport complexe au corps quand on a subi de tels sévices sont d'une grâce incroyable. Encore une fois, une vraie gifle de violence et de beauté, à l'image de la vie !
A la suite du visionnage de ce film, ma propre mère m'a enfin prise dans ses bras et m'a demandé " pardon". Avant même de le voir, j'étais déjà bouleversée. Tout est si bien dit, le silence, la culpabilité, la violence, l'estime de soi en miette, la solitude...
Une histoire glaçante de manipulation à visée pédophile, on comprend comment le piège se tisse, s'exécute et se referme sur fond de destruction de l'enfance. Bien joué notamment par la jeune fille et Pierre Deladonchamps à qui j'aurai davantage décerné le César qu'à Karin Viard dont j'adore souvent le jeu.
Un film terrible, sincère, "beau". Andréa Bescond est criante de vérité et nous livre une prestation inoubliable, autant que ce film. La mise en scène est inventive à la fois drôle et touchante. La distribution est impeccable, la relation mère-fille intéressante et déchirante (Karin Viard toujours aussi excellente)... Un chef d'œuvre plein d'espoir à mettre sous tous les yeux.
les 20 premières minutes je me suis dit: ah... un drame "ah la française"... et finalement une fois qu'on s'est fait au style plutôt particulier de la réalisation/narration c'est un film assez réussi. Mais il peut être un peu trop personnel pour être accessible à tous.
Coup de gueule Entre colère et tristesse le film réveille,en nous une révolte J espère juste,qu il nous fera un peu plus réaliser ce qu il se passe peut être chez nos voisins Ne pas rester dans le silence ou le deni
Un sujet grave traitée dans ce film avec intelligence et finesse on ne tombe pas dans le mélo drame le déroulement est fait avec subtilité et une Karine Viard qui tient bien son rôle quelque peu inattendu, à découvrir.
Un film fort et poignant sur la reconstruction d’une victime . Karine VIARD est magistrale, elle ajoute de l’horreur à l’impensable et mérite 100 fois son Cesar.
Ce film coup de poing vous interroge sur la limite de l´amour et de la pulsion sexuelle ou plutot destructrice .Une victime a jamais marquée quand cela dure et recommence .Un homme normal reconnait les limites et maitrisent ses pulsions ,je parle d´homme jeune juste sortie de l´adolescence apres il est clair qu´une fille non formé et sans attributs sexuels n´est pas attirante ce sont les formes ,les poils et surtout cet appel hormonal au moment de l´ovulation qui rendent les femmes attirantes pour un homme normal.Conclusion 7 ans c´est peu ,il devrait y avoir une castration pour les pedophiles et surtout une surveillance que les victimes enfants soit des garcons ou des filles.La mére completement maltraitante inconsciement est aussi un personage clé de cette histoire face á un pére aimant ,on peut se poser des question sur le sois disant amour maternel ,l´amour maternel n´est pas en heritage il s´apprend
un sujet extrêmement délicat à aborder sans tomber dans la lourdeur. ici, la construction où le présent et le passé s'entremêlent via les flashbacks et une mise en scène inventive est la vraie réussite du film. de plus, A. Bescond est incroyable dans les émotions et dans l'énergie.