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    The Fabelmans
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    arnaudg
    arnaudg

    74 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2023
    Assez magique et très bien joué. Tout y est dans ce film : histoire, décor ............................................................
    Guillaume
    Guillaume

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2023
    Spielberg est génial. Il peut raconter n'importe quoi, c'est toujours touchant, drôle, malin. Le récit de son histoire familiale et, à travers elle, de la naissance de son amour pour le cinéma, n'échappe pas à la règle. Le casting est excellent, notamment les jeunes Fabelmans. À voir, peut-être pas à revoir dix fois comme on pourrait le faire pour E.T. ou Indiana Jones, mais à voir avec grand plaisir.
    Melvin RICHER
    Melvin RICHER

    9 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    Un film autant simple de par son aspect que complexe par son fond qui explique le pourquoi du comment nous aimons cet art qu'est le cinéma. Magnifique.
    Ciné71
    Ciné71

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    Bof, bof. Trop long. Il devait avoir besoin de dire à quel point le trauma familial l'a poussé à être créatif mais beaucoup, beaucoup de longueurs.
    A la fin, la suite aurait dû continuer en voix off ou il raconterai comment il a créé ces films cultes puisqu'il devient libre d'être réalisateur.
    Peut être dans une prochaine suite : The fabelmans : rise of an icône.
    Bref, un film ou on apprendrait son génie créatif, artistique qui a contribué à créer des films cultes.
    La voix off en mode Forest Gump, je vous raconte mon aventure cinématographique en disséquant mes films avec mes anecdotes, mes réussites, mes échecs... : ET, Indiana, Jurassic park et tant d'autres, il y avait de quoi faire.
    Son voyage du héros à partir du moment ou il a débuté sa carrière.
    Louis Arrogant
    Louis Arrogant

    16 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Que dire à un vieil homme qui ne sait pas regarder son enfance ? Voilà la vraie question que pose le film. Je lui répondrais la même chose qu'à Orphée 'tu n'as pas eu tort de te retourner" mais là où leurs chemins se séparent radicalement c'est que l'un perd l'amour de sa vie en le regardant une ultime fois et que l'autre pense retrouver sa vie alors qu'il ne la regarde jamais. Aimer les films comme on aime les rêves et les rêves comme on aime les films ça je veux bien le croire et de bon cœur. Mais il semblerait que marcher sur les étoiles fasse quelque peu oublier qu'il y a une terre qui tourne et que même son plus proche parent Spielberg ne sait pas le sauver par le cinéma, il n'est pas intéressé par l'idée d'en faire un être de chair avant d'en faire un être numérique. Qu'on y croit un peu, ne serait-ce que quelques secondes. Non cela ne semble pas l'intéresser. Pourtant même à Hollywood les astres finiront voûtés comme céleste est déjà la voûte et que même cette fin pathétique qui ne pourra séduire que l'immense majorité de la critique ne saurait s'accorder les faveurs de l'horizon qui lui n'oublie jamais de regarder loin comme regarde loin un tableau de Renoir ou un film de Cocteau. Et si le tableau de Spielberg, soigneusement composé a beau être vendeur, il n'en demeure pas moins que la publicité n'a pas encore gagné sur la vie et n'a pas su la rattraper (ce qui de toute façon ne l'intéresse pas). Courber l'échine, donner la patte, s'offrir une existence tranquille, oublier l'amour de son art il est vrai que tout cela offre un beau souper dans les foyers ça permet aussi de rouler en Rolls et de tourner avec la dernière caméra de pointe mais c'est toujours l’ogre nourri à l’excès qui finit vaincu car après avoir dévoré les portes de la fiction il ira jusqu'à souiller la plus précieuse d'entre elles et je ne parle bien entendu pas du dernier voyage de Jésus à Rio ou des cinquante prochaines adaptations de l’œuvre de Roald Dahl ni même de l’inventeur de la bombe atomique mais bien de la vie de l’ogre elle-même. Ce qui est fort c'est que Spielberg ne se rend même plus compte qu'il est le bourreau de sa propre histoire. Il faut dire que cela fait tellement longtemps qu'il s'agenouille face à l'empire de la fumisterie qu'il n'en est même plus un simple serviteur mais bien l'un des principaux avatars. Et si le choix du mot n'est pas anodin c'est bien parce que son cinéma nous prend depuis un peu trop longtemps pour des bleus. Que le film de tonton Steve donne l'impression d'avoir été fait avec une freebox pourquoi pas, ce serait même plutôt une bonne nouvelle car cela voudrait dire que j’ai tort et que son film est intéressant.  Mais il a beau aimer le cinéma et l’aimer sincèrement comme il aime sa mère cela ne suffit pas car c'est un film dont la paresse n’égale en rien la grimace du singe tant il est avare en découvertes et riche en grandiloquence tant il est pauvre en invention et bavard en truismes. La technique personne ne sait plus la regarder tant elle est devenue éloignée de l’idée de corps et que même armé de toute sa maîtrise Spielberg serait bien incapable de faire pleurer la plus fragile des élégies. Il suffit de se souvenir ce qui se produit lorsqu’il joue sur les échelles : nous n’éprouvons ni de sentiment de grandeur ni de sentiment de petitesse il n’a gagné ni le microcosme ni le macrocosme mais surtout il a échoué à réaliser un film à hauteur d’homme et s’est laissé piégé par les effigies et l'imagerie publicitaire. Jouer au petit train c'est bien gentil mais il faudrait se souvenir de ce qu'il y à l'intérieur d'un train  : des cadres, des voyages, les frères Lumière. Or même lorsqu'il simule une méprise le film de Spielberg sait toujours trop où il va et l'origine de son amour pour le cinéma a beau être un accident il ne peut s'empêcher de l'envelopper dans une esthétique timorée déjà certaine que quelque chose d'important est arrivé avant même que l'évènement ne se produise. C'est comme si tout était déjà acquis, comme si le petit Steven était voué à devenir un grand homme. Or, comme tous les mauvais cinéastes il n'est qu'aveuglé par les conformités de son prestige et absolument persuadé que sa médiocrité est une prouesse. Ah il sont loin Jack Arnold et les gadgets poétiques de Gondry, Podalydès ou Tati. Steven devrait plutôt vendre une fusée à Amazon ou créer un deliveroo intergalactique car il n'a rien d'un cinéaste en revanche il a toutes les qualités requises pour devenir chef du rayon drone à la fnac ou chez darty. Même son existence Spielberg n'a pas hésité à en faire la subalterne d'une certaine manière de voir et de montrer qui a gangrené l'ensemble du cinéma hollywoodien. Alors oui on ne peut s'empêcher de lire son dernier film comme une bien triste métaphore de sa vie de cinéaste, qui est celle d'un enfant qui a très vite oublié que le cinéma est fait pour découvrir et celle d'un jeune cinéaste déjà plus très enfant qui a lui aussi très vite accepté d'emprunter les sentiers battus pour se faire un nom au sein d'une industrie qui elle n'en a déjà plus depuis fort longtemps. Alors qu'on ne vienne pas me dire qu'un homme qui transforme son enfance en produit de consommation fait un métier différent que celui de la dame du bois de Boulogne et que si Spielberg pense accomplir un acte d'amour en se prostituant c'est bien que lui aussi tout professionnel qu'il est ne sait plus ce que veut dire son métier et qu'après tout un regard se souille aussi facilement que la pudeur d'une vierge. Se complaire dans des formules toutes faites, chercher des clients, mettre ses images sur le trottoir, tapiner, vivre sa vie, il est vrai que tout cela fait bon ménage avec les affaires, à une exception près, je vous laisse deviner laquelle.
    Pourtant Spielberg se donne le rôle de l'inventeur mais il ne semble pas en mesure après 50 ans de cinéma de trouver une mise en scène apte à dialoguer avec son âme d'enfant, qu'il est bien beau d'aimer construire des objets mais qu'il est bien triste de laisser son enfance devenir le jouet d'une industrie dépassionnée. Car dans cette lutte l'inventeur est sûr de perdre et nous en avons ici une preuve. Etre l’artisan de sa vie est une belle et grande chose mais laisser une institution la façonner n'est pas une simple défaite, c'est bien pire que cela, c'est un abandon, c'est accepter que sa vie soit relégué au rang de mythification, c'est accepter que des êtres aimés soient étrangers aux mains qui les filme et trop familiers aux yeux qui les regardent tant ils ont déjà été vu par milliers au cinéma. Le film ne s'appelle pas la jeune fille sans mains mais il pourrait s'appeler le vieil homme sans mains. Car c'est bel et bien l'industrie qui a la main mise sur ce cinéma là et elle l'a sans la MANière. C'est ainsi que le cœur du regard s'est perdu, la région centrale d'un cinéaste, ce que Epstein avait lui nommé "l'intelligence d'une machine".  Il suffit de se pencher une seconde sur l'image pour prendre connaissance de cette perte : on a l’impression que le film a été étalonné par le maquilleur de Kim Kardashian. L'image numérique est toujours aussi lisse et moribonde, les peaux sont privées de texture et leur blancheur évoque une machine à laver mais triste de devoir seulement laver, une machine consciente qu'elle pourrait faire autre chose que de nettoyer ce crime commun accompli par le cinéma américain qui n’est qu’une lente et consentie mise à mort de la réalité.  Pour preuve, l'acteur incarnant l’enfant ressemble à un joueur modélisé sur FIFA tant la lumière lisse à l’excès les corps et les espaces et que même son enfance Spielberg n’a pas souhaité l’accueillir  dans toute sa complexité et lui a préféré la facilité de petites vignettes illustratives  qui représentent l’existence d'un petit génie incompris de ses pairs, petit génie marginale qui s'empressera de bêler et d'implorer la charité de ses bourreaux lorsqu'il sera en difficulté. L’erreur de Spielberg c'est qu’il ne sait que se répéter mais il n'a jamais le courage de bégayer. Même le visage de sa mère, qui est certainement le personnage le plus travaillé du film, même ce visage évoque une poupée de cire tant la machine à laver lui a gommé ses traits et lui a volé son identité, son charme et avec elle tout le poids de sa nostalgie. Et c'est peut-être là, dans cette infime brèche que réside la beauté involontaire du dernier film de Spielberg, dans le visage de cette femme qui n'incarne rien, qui ne sait ce qu'elle incarne et qui semble cacher sous sa peau lisse non l'âme d'une sirène mais une mélancolie de marionnette, qui ne sait plus très bien pourquoi elle est vivante ou du moins pourquoi on a voulu la ramener dans un lieu qu’elle n’a jamais vu. Bien sûr cette beauté sourde ne sauve en rien le film de Spielberg et si elle est belle c'est parce qu'elle est là malgré tout. Et ça c'est pas si facile d'autant que cette beauté va contre les intentions de son auteur qui lui n'y a certainement vu que le tendre visage de sa mère là où c'est peut-être celui d'une industrie las d'être manipulée par des gens sans mains qui est montré. Et puisqu'elle est là alors il faut bien lui donner un coup de main, justement. Le cinéma en a bien besoin de ce coup de main car comme tous ses camarades d’Hollywood Spielberg l'abaisse, il lui fait perdre son courage, il lui fait perdre son envie de créer de nouvelles formes, son envie d’aller plus loin encore que le temps, son envie de se projeter tout simplement. Au contraire il le maintient dans un passé moribond qui ne sait que se regarder le nombril. Ce que nous enseigne Narcisse c'est qu'une image sert à réfléchir, que c'est une traversée, un trouble et une correspondance avec une chimère c'est-à-dire avec soi-même. Il semble donc impropre de parler de narcissisme car ce qui a lieu ici c'est précisément le contraire. Peut être faut-il rappeler à cet amoureux du cinéma que le signe de la projection correspond à un angle ouvert et c’est bien pour cela que l’image est toujours devant celui qui la regarde et jamais derrière. Elle vient toujours de plus loin puisqu'elle nous traverse et en allant toujours vers l'avant le fantôme se souvient qu'il est un a-venir. C'est l'idée fabuleuse de la projection. Un speaker de télévision a toujours l'image derrière lui en revanche c'est pour ça qu'il ne voit rien et en conséquence il ne peut que perdre sa partie contre le temps.  Que l'image soit devant c'est ce dont Spielberg essaye de se persuader dans son épilogue ridicule qui ne fait que célébrer les majors américaines qui entassées les unes aux autres ne font qu'évoquer un complexe de raffineries à Dubaï. Là où le ptit Steve ne s'est pas trompé c'est qu'elles sont plus grandes que lui et c'est au fond un résumé efficace de la mentalité de la profession auquel Spielberg a voulu rendre hommage. Chaplin faisait les mêmes fins et pourtant il faisait exactement le contraire car le vagabond n'avait pour avenir qu'une immense route, vierge et pour présent qu'un modeste baluchon. J'aimerais préciser que comme tout unanimité celle de la critique face au film produit un effet mortifère car sans désaccord tout pensée est perdue et qu'il est regrettable que des gens qui prétendent défendre et aimer le cinéma n'aient pas pris la peine de se demander si leurs positions unanimes et uniformes ne prêtaient pas au soupçon ou à une remise en question quelconque. Que toute la presse n'a fait que s'extasier sur un dénouement aussi plat que l'horizon du jeune Steve face aux majors. Et que par ailleurs les pseudo mots d'auteur de Ford sont aussi médiocres que la ligne d'horizon  centrale qu'il critique et qu'en citant son idole Spielberg croit qu’il a breveté le soleil alors qu’il n’en est pas au briquet et qu’il en est même à demander du feu à des gens qui ont encore moins de talent que lui. Le seul moment au fond où Spielberg fait du cinéma c'est un petit moment de montage lorsqu'un talon aiguille devient un écran d'épingles, qu'une erreur de sa mère devient un moment de cinéma. C'est toujours des anecdotes que naissent les histoires. On peut appeler ça une transmission personnellement j'appellerais ça du langage. Percer une partition c'est voir plus loin que le bout de son enfance, dommage que cette musique nous ait mené sur le lieu commun des studios là où ne chante plus la jolie erreur de sa mère quand un pas de danse pouvait encore devenir une séquence de western.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    122 abonnés 2 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2023
    "The Fabelmans", film biographique américain coécrit et réalisé par Steven Spielberg, sorti en 2022.
    Un film très librement inspiré de la vie du réalisateur relatant l'enfance et l'adolescence du jeune Sammy Fabelman, passionné par le cinéma. Un film centré sur la vie de famille des Fabelman. Le film est bien réalisé, de très bonne facture, une belle reconstitution des années 50 et 60. Un réalisation irréprochable qui est la marque de fabrique du réalisateur.
    Un film avec Gabriel LaBelle, Paul Dano, Michelle Williams et Seth Rogen. Une durée généreuse et une belle scène finale.
    La focalisation sur la vie de la famille Fabelman reste cependant un élément beaucoup moins intéressant que la partie qui parle du cinéma.
    Alban M
    Alban M

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2023
    Tous les passages qui ont attrait au cinéma sont géniaux de passion, ça transparaît à chaque fois, par contre pas mal de creux et je n'ai pas été envoûté par le personnage de la mère ou du moins son interprétation
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    34 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    Après Babylon et The Empire of Light, j'ai enfin pu boucler la trilogie "Déclaration d'amour au cinéma" de ce début d'année.

    Pas forcément un grand fan de ce réalisateur (que j'ai toujours trouvé très (trop ?) académique) et encore moins de superproductions américaines, je ne partais pas conquis d'avance mais j'ai eu l'agréable sensation d'être diverti, au sens noble du terme, pendant 2h30, tant il faut reconnaître le talent de Steven Spielberg pour raconter les histoires.

    Le film est impressionnant de maîtrise, d'ingéniosité, de trouvailles de mise en scène et se regarde comme un vrai spectacle. Je n'ai pas tout adoré (notamment toute la partie du lycée qui m'a moins convaincu) mais certaines scènes sont magnifiques : tout le prologue sur la première séance de Sam au cinéma, celle où il découvre, en images, la vérité sur sa mère, et bien entendu la dernière, avec cette idée incroyable de confier le rôle de John Ford au génie David Lynch. Voir celui considéré par beaucoup comme le réalisateur le plus barré jouer dans le film de celui considéré comme le plus mainstream est assez vertigineux 😂. Enfin, comment ne pas citer ce plan final, magnifique de modestie et de malice !

    Pour conclure : film à très gros budget, réalisé par un mastodonte du cinéma, l'ensemble est nécessairement démonstratif mais pas autant qu'un Babylon ou un Elvis, et c'est très appréciable. Il parvient même, par moments, à développer une réflexion assez complexe, notamment sur la figure héroïque.

    "Movies are dreams that you never forget" dit Michelle Williams, formidable dans ce film, dans la toute première minute du film. Ce sont pourtant les films tournés par son fils qui la ramèneront à la cruelle réalité de sa vie. Des films comme des rêves, peut-être, mais des films qui engendrent tout au long de l'enfance et de l'adolescence de ce réalisateur en devenir des cris, des bagarres, des disputes, des coups. Plus que des rêves, le cinéma ne serait-il pas plutôt la vie, tout simplement ?

    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    62 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Ce portrait profondément intime d'une enfance américaine au XXe siècle nous emmène dans le monde personnel et professionnel du célèbre cinéaste. À travers l'histoire initiatique d'un jeune homme solitaire en quête de la réalisation de ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l'ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent de porter un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.

    L'histoire se déroule autour de Sammy Fabelman, un passionné de cinéma qui passe son temps à filmer sa famille. Alors que sa mère, Mitzi, encourage son talent artistique, son père, Burt, un scientifique accompli, considère la passion de Sammy comme un simple passe-temps. Au fil des années, Sammy devient le documentariste de l'histoire familiale en capturant des moments précieux avec sa caméra, allant jusqu'à réaliser des courts-métrages amateurs de plus en plus élaborés, mettant en scène ses amis et ses sœurs.

    Cependant, lorsque ses parents décident de déménager dans l'ouest du pays, Sammy découvre des révélations bouleversantes sur sa mère, qui ébranlent sa relation avec elle et changent l'avenir de sa famille. Ce voyage émotionnel et introspectif amène Sammy à remettre en question sa propre ambition artistique et à se confronter à des choix difficiles qui auront un impact durable sur sa vie.

    La réalisation de Steven Spielberg est magistrale, capturant avec sensibilité les nuances émotionnelles de chaque scène. Son talent inégalé pour raconter des histoires se reflète dans la manière dont il mêle habilement les éléments personnels de sa propre vie à une narration universelle, nous invitant à réfléchir sur nos propres expériences familiales.

    Les performances de Michelle Williams et Paul Dano sont remarquables, apportant une profondeur et une authenticité à leurs personnages respectifs. Leurs interprétations captivantes donnent vie aux complexités et aux émotions de leurs relations familiales, offrant des moments d'émotion brute et de vérité poignante.
    Lujsharkzz
    Lujsharkzz

    6 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2023
    Il fait dire que de base je m'attendait quand même à autre chose. En sachant que ce film était un biopic indirect sur spielberg, je me suis dit qu'on allait passer en revue toute sa vie. Ici ça n'est pas le cas, on se concentre beaucoup sur son enfance et son adolescence jusqu'à le début de sa vie d'adulte, ceux espérant voir les "coulisses" de la réalisation de ses films seront déçus. Le film dresse donc un portrait de sa vie de famille assez complexe, de sa relation avec ses parents et les personnes qui l'entourent. Comment il a voulu faire des films, comment il a débuté, en bref, assez classique en toute somme. Pourtant c'est vraiment pas mal, c'est fluide, on est pas perdu et on se sent étrangement chez soi. La première partie du film met un peu de temps à décoller, on se demande si ça finira par arriver, mais j'avoue avoir fortement apprécié la deuxième partie du film. Mais alors pourquoi est ce qu'il ne vaut pas 4,9 étoiles ? parce que ça manque de moment marquant à mon goût. Certaines sont excellente, mais il n'y a pas d'escalade d'émotions. C'est très propre comme film et qualitatif, mais voilà, ça n'avance pas toujours, et ça manque d'effet "wow" qui font que ce film reste dans notre cœur. Il n'en reste pas moins un très bon film mais qui ne plaira pas à tous, beaucoup s'ennuirons devant et pourraient même le trouver vide
    brunocinoche
    brunocinoche

    70 abonnés 1 079 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Dire tout le bien qu'on pense de Spielberg 50 ans après son premier film peut sembler dérisoire. Mais, celui qui nous fit tant aimé ou craint des extra-terrestres, celui qui nous a souvent parlé de son pays dans des biographies historiques ou des récits de guerre profondément humains, celui qui nous fit vibrer pour un archéologue aventurier, ne s'était jamais autant livré dans un film quasi autobiographique.
    Pour Spielberg, parler de lui, de son enfance, son adolescence, ses blessures et sa famille, cela passe avant tout par relater son amour pour le cinéma.
    Terriblement classique mais aussi terriblement efficace dans sa mise en scène, son film est à la fois une fresque familiale et un hommage au 7eme art. Remarquablement écrit, évoquant les fêlures de son enfance et de son adolescence avec beaucoup de pudeur, jamais mélo ou racoleur, toujours juste et émouvant, le film bénéficie aussi d'un prodigieux casting dont émerge Michelle Williams et Paul Dano, particulièrement émouvants dans les rôles des 2 parents.
    Un grand Spielberg, surement l'un de ses meilleurs dans une filmographie pourtant particulièrement riche.
    "The Fabelmans" où le pouvoir du cinéma pour panser ses plaies, et cette belle rencontre finale ou finalement 3 grands cinéastes américains se retrouvent ironiquement réunis.
    l'embobineur
    l'embobineur

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2023
    "The Fabelmans", à la fois drame touchant et puissante réflexion sur le pouvoir de l'image, nous laisse différents espaces de réflexion à creuser librement. Plus qu'un simple biopic, un mariage parfaitement maîtrisé avec une analyse des potentialités du cinéma qui le place assurément au rang des chefs d'oeuvre.
    OMTR
    OMTR

    8 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2023
    La Puissance du Cinéma

    "The Fabelmans" ne commence pas par spoiler: la naissance de Sammy Fabelman à Cincinnati, Ohio, le 18 décembre 1946, mais lorsqu’il a six ans et qu’il découvre la magie du cinéma avec ses parents qui l'ont emmené voir son premier film : "Sous le plus grand chapiteau du monde" en 1952
    .

    C’est une révélation pour le jeune enfant, qui spoiler: passera son enfance et son adolescence à tenter de faire comprendre au monde la différence entre un hobby, une passion et une vocation
    .

    Car, ses talents innés de cinéaste s'expriment dès que spoiler: son père lui offre sa première caméra, et qu’il recrée la scène qui l'a le plus marqué dans le film de Cecil B. DeMille, à savoir la scène de l'accident de train. Une catastrophe qu'il reconstruit avec ses moyens en attendant patiemment que chaque célébration annuelle d’Hanoucca apporte un élément supplémentaire au train électrique qu'il construit dans le garage de la maison familiale
    .

    Au moment où son père est promu à spoiler: Phoenix en Arizona, la mère de Sammy vit déjà difficilement le déménagement, loin d’une partie de la famille étendue. Sammy, lui, peaufine ses talents avec un film sur une sortie familiale en camping dans la forêt, puis les courts métrages "Gun Mog" (1959) et "Escape to Nowhere" (1961), qu’il réalise avec l’aide de ses camarades, et qui confirment son sens de la mise en scène et de la direction d’acteurs
    .

    Quand son père a été à nouveau promu en spoiler: Californie du Nord, son oncle Bennie lui offre une caméra 8MM de plus haut standard, afin qu’il puisse poursuivre l’œuvre de sa vie, après que son oncle Boris lui ai fait promettre de ne jamais sacrifier l’art, et la poursuite du bonheur, pour une vie quotidienne classique
    .

    A Saratoga, spoiler: l’adaptation à la vie lycéenne n’est pas facile, notamment en raison de l’antisémitisme primaire et violent qui règne chez des adolescents endoctrinés par leur éducation suprématiste chrétienne. Sammy est un artiste, pas un sportif, et il peine un peu à s’adapter à l’équipe de volleyball de son lycée, surtout en raison des violences psychologiques et physiques qu’il subit
    .

    A la maison, spoiler: sa mère ne trouve pas l’équilibre entre son passé et ses rêves et le présent et ses réalités. Elle reproche à son mari d’accorder trop d’importance à sa carrière et tente de se réfugier dans la pratique du piano, dans laquelle elle excelle, au point d’avoir espéré en faire plus qu’un hobby. Même si son plus fidèle admirateur reste son mari, qui ne cesse de tout faire pour le bien de son couple et de ses enfants, ce dévouement ne suffit pas à Madame Fabelman, qui en arrive à vouloir divorcer. Ceci également après avoir été violente à l’encontre de son fils pour la première fois. Un électrochoc dans une famille en décomposition, qui affecte fortement les sœurs de Sammy, qui se réfugie dans la réalisation du film de fin d’année de son lycée en 16MM. La puissance émotionnelle de cette œuvre fera fortement réagir ses camarades, de diverses façons en fonction de leur profil psychologique
    .

    Un an plus tard, spoiler: Sammy vit avec son père à Los Angeles, la ville du cinéma, et parmi toutes ses lettres passionnées adressées aux studios, il reçoit enfin une réponse qui le convie à un premier entretien. Pour un poste « d’Assistant d’assistant ». Qu’importe la fonction et les conditions, Sammy a mis pied à Hollywood et il ne la quittera plus jamais, devant son Roi au fil des décennies suivantes
    .

    Malgré le génie de Maître Steven Spielberg, la perfection de la mise en scène et de l'interprétation, ainsi que la virtuosité de Maître John Williams, j'ai d'abord émis une légère réserve. Pour quelle raison ? Parce que "The Fabelmans" se termine en spoiler: 1964. Et que j'aurais aimé qu'il aborde la décennie passionnante entre cette année-là et 1974
    .

    Une période marquée par spoiler: "Firelight" (1964), un film d'aventures de science-fiction écrit et réalisé par Steven Spielberg à l'âge de 17 ans avec un budget de 500 dollars, projeté dans un cinéma local, puis par son entrée dans le monde de la réalisation télévisuelle et cinématographique. Avec ses deux premiers longs métrages pour Universal : "Duel" (1971), qui a reçu plusieurs Prix d'Excellence, et "The Sugarland Express" (1974)
    .

    " spoiler: passera son enfance et son adolescence à tenter de faire comprendre au monde la différence entre un hobby, une passion et une vocation 0
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    Certains journalistes ont d’ailleurs demandé à juste titre si spoiler: passera son enfance et son adolescence à tenter de faire comprendre au monde la différence entre un hobby, une passion et une vocation 1
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    4.8/5
    Poethique
    Poethique

    32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Le film est tellement parfait que c'est peut-être son point faible. On passe un excellent moment, sans aucun temps mort, l'histoire de Spielberg est intéressante, touchante, sa mère est attachante, sa passion du cinéma est fascinante. On sort de la salle en ayant la conviction d'avoir vu un bon film. Mais Spielberg raconte si bien, qu'il nous laisse muet. Comme après une démonstration, on reste un peu frustrés de ne pas avoir de grain à moudre.
    Baptiste Cottel
    Baptiste Cottel

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2023
    Dans cette "autobiographie" de Spielberg, nous suivons une histoire de famille, très bien écrite et qui évite de tomber dans les clichés ou le mélodrame excessif. On s'immerge avec eux et on comprend la passion pour l'image du personnage principal qui remonte à son premier film au cinéma. Un point-fort du film : les scènes où ils jouent des scènes, où l'on voit les acteurs interpréter des personnages qui eux-mêmes jouent des rôles. Cela crée une mise en abyme fascinante qui touche le spectateur se posant la question du "mais comment c'est fait?" sans pour autant le sortir de l'histoire.
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