Mon compte
    The Fabelmans
    Note moyenne
    4,2
    11511 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Fabelmans ?

    856 critiques spectateurs

    5
    215 critiques
    4
    293 critiques
    3
    171 critiques
    2
    110 critiques
    1
    44 critiques
    0
    23 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    sissy F
    sissy F

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2023
    Ma palme d'or !
    Un Bijou de tendresse, d'humour et d'intelligence via sa vie de famille qui réserve une grosse surprise et son apprentissage du cinéma.
    Spielberg de 6 à 20 ans
    Le tout superbement filmé et joué.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2023
    « La révolution est comme Saturne, elle dévore ses propres enfants » clamait à son procès en 1793, l’avocat révolutionnaire Pierre Victurnien Vergniaud qui comme beaucoup d’autres finira sur l’échafaud. Toute proportion gardée, cette phrase devenue maxime, Steven Spielberg pourrait se l’attribuer à lui-même. C’est en 1975 avec « Les dents de la mer », premier véritable blockbuster de l’histoire que le jeune prodige de 29 ans révolutionne l’industrie du cinéma tant par sa manière de concevoir les films (sur le mode de la série B luxueuse) que de les promouvoir (inondation du parc de salles dès le premier jour de sortie du film). En 43 ans de carrière et 33 films à son actif dont aucun n’a été déficitaire, Spielberg aura généré 12 milliards de dollars de recettes pour un total de 2 milliards de budgets dépensés. Difficile de faire mieux ! Toutefois son dernier gros succès (à son échelle, bien sûr) date de 2008 avec la quatrième aventure d’Indiana Jones (« Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal »). Depuis celui qui raflait la mise à tous les coups semble bel et bien dépassé par la vague des adaptations Marvel misant sur les effets spéciaux à outrance. Voie tracée par Spielberg lui-même dès « Jurassic Park » en 1997. Pire encore, ses deux derniers films de facture classique, un remake d’un film musical célèbre des années 1960 (« West Side Story ») et un film intimiste (« The Fabelmans ») où le réalisateur âgé de 75 ans revisite son passé, de l’enfance jusqu’à son entrée dans le monde du cinéma, se sont avérés être ses deux premiers échecs commerciaux. Deux films pourtant presque unanimement salués par la critique qui semblent démontrer que pour le coup c’est ici « La révolution devenue adulte qui dévore son propre géniteur ». Résultat d’autant plus regrettable que « The Fabelmans » est une parfaite réussite, voyant Spielberg, de nature plutôt pudique, se livrer via une fiction ayant en réalité tout à voir avec sa propre histoire à une introspection tentant d’expliquer la naissance de sa vocation et de son talent qui l’a vu très tôt maîtriser la technique cinématographique. Fruit du croisement amoureux entre un père (Paul Dano) ingénieur informatique de génie et une mère danseuse (Michelle Williams) un peu fantasque au tempérament artistique contrarié par l’ascension professionnelle de son époux, Spielberg bercé par l’influence de ces deux tempéraments tantôt complémentaires tantôt opposés a dû aussi lutter pour dépasser sa nature timide et sa constitution chétive. L’amour du cinéma est bien sûr présent en filigrane de toute l’intrigue avec notamment la première sortie au cinéma du petit garçon qui doit être rassuré par ses parents avant d’assister en 1952 à la projection de « Sous le plus grand chapiteau du monde » de Cecil B. DeMille qui l’impressionne fortement avec la fameuse scène du déraillement du train qu’il tentera obsessionnellement de reproduire en miniature à la maison. Encouragé par ses parents, il entretient sa passion dans une sorte d’euphorie qui contamine toute la famille avant que l’adolescence ne l’amène à comprendre le drame qui mine un couple dont l’harmonie affichée n’était que de façade. Un drame qu’il découvre lors du montage d’un film de vacances qui l’éclaire enfin sur la présence constante de celui qu’on appelle Oncle Bennie (Seth Rogen), suivant la famille dans toutes les mutations de son père. Un adultère jusqu’alors consenti pour préserver une unité familiale qui va exploser sous les yeux impitoyables du jeune adolescent. Un parcours comme il en existe tant d’autres dont Spielberg tout en nuance cherche à expliquer comment il a façonné celui qu’il est devenu. Comme souvent dans ce genre d’exercice où il touche à l’intime (« La couleur pourpre » en 1982, « Always » en 1989, « Le cheval de guerre » en 2011) où aux drames historiques (« La liste de Schindler » en 1993 , « Amistad » en 1997 ,« Lincoln » en 2012 ), sa sensibilité affleure tout au long d’une narration qui se veut malgré tout constamment enlevée. Les sceptiques n’y voient la plupart du temps que mièvrerie et sentimentalisme d’un homme qui a définitivement refusé de grandir. « The Fabelmans » qui montre un Spielberg souvent sans concession, se montrant parfois égoïste et injuste notamment avec sa mère, cherchant toujours à travers les difficultés à ne pas dévier du chemin qu’il croit être le sien, dévoile une face insoupçonnée de sa personnalité mais fatalement indispensable pour parvenir à monter aussi haut dans la hiérarchie hollywoodienne. Magnifiquement filmé cela n’est pas une surprise mais aussi parfaitement dirigé avec une Michelle Williams et un Paul Dano complétement raccords avec le propos d’un Spielberg forcément très impliqué. Quant au jeune Gabriel LaBelle sans aucun doute méticuleusement choisi, on peine à imaginer quand il sort du bureau de John Ford interprété avec malice par David Lynch dans la scène finale qu’il n’est pas lui-même un futur cinéaste tellement il est confondant de réalisme. L’ex-jeune prodige en a assurément encore sous le pied.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    6 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2023
    Une ode au cinéma dans un retour temporel remarquable!
    Le trio Williams {excellente dans un rôle qui lui allait déjà bien}, Dano {un nouveau rôle = une nouvelle prestation excellente} & Rogen {très bon} fait des merveilles, certaines apparitions sont aussi très appréciées...
    Rien à dire côté technique si ce n'est que Spielberg reste fidèle à lui-même dans son expertise!
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2023
    Les Fabelmans sont en fait les Spielberg puisqu’à l’instar de James Gray et de Paul Thomas Anderson, Steven Spielberg décide de faire son film auto biographique. La film se concentre sur son enfance et sa jeunesse ; et ce qui fit de lui le grand cinéaste populaire qu’il est devenu. Devenu orphelin depuis peu, ses deux parents sont décédés dernièrement ; il aborde ici à nouveau l’enfance perturbée par les choix des adultes. Dans ce film à deux facettes, la thématique familiale autour de ce père tourné vers la technologie lui apportant les outils lui permettant de faire ses premiers films et cette mère aimante mais attiré par un autre homme pour lequel elle quittera mari et enfants n’est pas très passionnante. Elle ne permet pas forcément non plus de comprendre pourquoi il a fait de l’enfance un thème récurrent de sa filmographie ; il ne vit rien non plus de traumatique. Ces parents aimants et attentionnés sont aussi d’un milieu culturel plutôt aisé ; dans les 50’s Steven filme en super 8 tout de même ; pour qui se souvient du pris des pellicules fin des 70’s ; ça laisse pantois. Son génie provient donc pour partie de son accès à une technologie lui permettant d’expérimenter très tôt les images animées. Il est un privilégié. Revenons à l’histoire familiale sans guère d’intérêt, elle aussi poussive et d’un prévisible, héritage des grands films commerciaux américains ; les intentions sont tellement annoncées sans subtilité ; que l’effet surprise fait pschitt à chaque fois.
    En fait c’est lorsque Spielberg parle de cinéma qu’il est passionnant et qu’il réalise ses plus beaux plans. Tout le démarrage sur le film qu’il monte à 8 ans autour d’un train qui déraille et surtout la projection qu’il en fait sur ses mains ensuite est l’image forte du film. En projetant sur sa peau c’est le cinéma qui infuse son corps et finira par couler dans ses veines. Dans le film, ses propres parents sont des acteurs de cinéma de sa propre enfance ; et c’est une idée de mise en scène très maline pour mêler cinéma et famille. La boucle est bouclée quand on sait qu’il confiera les bobines familiales à Paul Dano et Michelle Williams afin qu’ils s’imprègnent de ses parents afin d’interpréter au mieux leurs rôles.
    76 ans, 35ème film ; mais toujours un chouette conteur d’histoire… Pas d’ados dans la salle, c’est bien dommage car il est à nouveau fait pour eux ce film.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2023
    Très bon film. Et semi autobiographique qui plus est.
    Très bien filmé. Sélection de musiques choisies avec soin. Des moments très émouvants qui mettent notamment en lumière : l'amour entre une mère et un fils même quand cette première a des comportements qui dérangent le second ; le refus des enfants devant l'annonce de la séparation des parents ; le harcèlement scolaire ; l'importance de continuer sa passion même quand on ne se sent pas très bien ; la rupture amoureuse.
    Chevtchenko2
    Chevtchenko2

    42 abonnés 1 212 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2023
    Spielberg prouve qu'à 76 ans, il est toujours un conteur hors pair, celui qui m'a fait aimé le cinéma, tout simplement. Dans "The Fabelmans", il nous livre son film le plus intimiste, véritable déclaration d'amour pleine de tendresse au 7ème art et à sa famille. Empreint de bienveillance et d'émotion, joué par des acteurs magnifiques, The Fabelmans est une histoire-monde, simple comme bonjour, qui fait pleurer le sourire aux lèvres et qui fera vibrer les cinéphiles. Deux heures trente de bonheur.
    Sagroshenri
    Sagroshenri

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2023
    Bien mais on pouvait s'attendre à mieux venant de spielberg. C'est parfois assez plat et on s'ennuie aussi quelques fois. Malgré tout un beau témoignage de sa propre enfance
    Benoît L.
    Benoît L.

    29 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2023
    Long et sans saveur particulière, je me suis laissé abusé par les notes dithirambiques données par la presse. Un mystère.
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    36 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2023
    Sur une thématique en vogue de réflexion du cinéma sur lui-même, Spielberg adopte lui l'angle auto-biographique mais embarque finalement moins que l'exubérant "Babylon" ou le touchant "Empire of lights". Souvent amusant mais pas toujours passionnant, le film ne me semble pas justifier les dithyrambiques avis qu'il suscite et souffre des mêmes platitudes que les récents "Licorice pizza" et "Armageddon time", également largement auto-biographiques des jeunesses de PT Anderson et de James Gray. Il semblerait que les cinéastes, même de renom, soient plus habiles à raconter les histoires des autres que les leurs propres.
    Jonathan Moy
    Jonathan Moy

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2023
    J'ai trouvé le film très long, qui s'est consacré sur une partie peu intéressante de la vie de Spielberg. Je suis sorti très déçu de la salle. Mais au vue des autres critiques je dois faire partie d'une minorité.
    Nvairelles
    Nvairelles

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2023
    Très déçu… en gros, pour faire très simple. C’est l’histoire d’un mec aux États-Unis qui raconte son enfance et rend hommage à ses parents récemment mort. Tous les films de Spielberg ne sont maintenant malheureusement plus tous très bon. Pour celui il s’est fait plaisir… le pire jc’est qu’on connait du coup les secrets et les raisons de l’ensemble de son œuvre. Juste la passion de réalisation… et ça déçoit parce qu’au fond, hormis sa motivation,.. Ceux qui disent que c’est intimiste n’ont vraiment rien vu dans leur vie car son enfance est plutôt banale… oui un divorce qui se passe plutôt bien et alors ? Comme 2 gamins sur 3 malheureusement. A voir mais à la tv ou en fêtes du ciné pour aider le cinéma. Voilà tout.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2023
    Cette chronique familiale évoquant la jeunesse de Steven Spielberg est le récit initiatique d’un jeune surdoué du 7ème art. La finesse du trait, la justesse du scénario et la qualité de l’interprétation permettent à cette œuvre très personnelle de découvrir le génie créatif du réalisateur acclamé dans sa plus grande intimité.
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    25 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2023
    C'est du très classique, un jeune homme qui devient ce qu'il rêve d'être sans trop de difficulté car il est juste génial (un peu prétentieux quand on sait que c'est autobiographique et très l'American Dreams par excellence). Mais purée qu'est ce que c'est bien filmé ! Le film est d'une extrême beauté et ça sert vraiment l'intrigue. On est plongé dans les années 60/70 par les couleurs saturés, les plans ou on est dans l'intimité sont très intimes, la mise en scène est drôle quand il le faut, dramatique quand il le faut, impressionnante quand il le faut. Ça c'est de la forme au service du fond (coucou avatar 2) ! L'histoire est très agréable à suivre avec ces différentes époques de vie qui se mélangent très bien. Toute la famille est sur un pied d'égalité et tous super bien interprétés ! On aime tout le monde et c'est touchant de voir tout le monde évoluer ensemble. C'est un hommage à la famille et c'est très bien réussi ! Niveau "parler du cinéma" bah là on fait clairement face à un hommage bien foutu sur les rêves d'un nobody. On voit totalement les rapports de l'entourage de Sammy au cinéma, et en quoi ce qu'il fait est impressionnant. Mais du coup la fin arrive un peu comme par magie ! On se dit que c'est trop facile. Mais bon c'est la "magie du cinéma" ou les rêves deviennent des réalités. Bref c'est un super film qui va rester dans les mémoires ! Vive Spielberg pour une fois !
    Jean-Francois Molas
    Jean-Francois Molas

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mars 2023
    Dès la bande annonce je me suis dis qu'on allait avoir un mauvais Spielberg. Mais devant les notes de la presse et du public je me suis laissé faire.

    Cauchemard en salle

    Fabelmans est une succession de films d'enfant amateur qu'on le voit tourner puis projetés. La double peine.

    Le film n'a rien, ni rythme, ni humour, ni passion, ni rêve et le fameux horizon de Ford est absent de toute les scènes.

    Pleurnichard, nombriliste, déjà vu et même étrangement exhibitioniste et malsain avec maman "William" flippante et l'ami de la famille qui l'éclaire à demi-nu devant le reste de la famille.

    On aurait pû avoir un film sur le génie Spielberg mais on est condamné à voir un film sur le petit Sammy et sa famille à problèmes.
    Tilide
    Tilide

    18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2023
    On est complètement transporté dans l'univers du cinéaste, c'est très fort. Les acteurs qui incarnent ses parents sont fabuleux.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top