Un très bon moment de cinéma , de beaux jeux d'acteurs , on sourit , on est ému on se laisse emporter dans cette histoire familiale particulière . On est loin des films à grand spectacle , juste une histoire humaine avec son lot d'emotions et de sentiments justes .
Rarement été aussi bouleversée par un film... Et quelle leçon magistrale de cinéma ! Jusqu'au dernier plan, où on a presque l'impression d'avoir la caméra entre les mains et de suivre les conseils de John Ford...
The Fabelmans ou ce qui se rapproche le plus d'une autobiographie de Spielberg est un film profondément intime et intimiste qui montre comment la passion, voire l'obsession pour le cinéma va transformer la vie d'un jeune garçon, double du réalisateur. Spielberg évite habilement le manichéisme et va envisager le septième art à la fois comme une bénédiction (un garçon timide et sans intérêt devient une sorte de démiurge quand il tient la caméra) et une malédiction (le traumatisme provoqué par le déraillement du train dans le film de Cecil B. DeMille, le "secret" de sa mère). L'ensemble est d'une limpidité parfaite même si l'on pourra reprocher quelques longueurs ici ou là. Tout est bien fait, bien à sa place, rien ne dépasse et c'est peut-être pour cela qu'il manque quelque chose, un petit "je ne sais quoi" pour crier au génie : un brin de folie, de surprise... Ceci dit, rien ne justifie un tel bide aux Etats-Unis, espérons que Spielberg puisse toujours réaliser les films qu'il souhaite.
Le film réserve quelques moments de grâce, surtout autour du personnage de la mère, aimante, fantasque, artiste à la carrière avortée, assignée à son rôle d’épouse et de mère, dans lequel elle ne parvient pas à s’épanouir malgré un mari tout aussi aimant. La découverte par le fils d’une certaine « réalité » lors du montage d’un film de vacances est particulièrement touchante. L’époque est bien reconstituée et l’hommage au cinéma réussie mais le film souffre de certaines longueurs et les personnages des sœurs du personnage principal sont trop insignifiants.
Même si le film est intéressant, il y a beaucoup trop de longueurs et l'on s'ennuie vite. Plusieurs "c'est long!" dans la salle de cinéma se sont fait entendre. Au final très décevant.
Pour cette fois, pas de dinosaure, ni requin, ni extraterrestre ni aventurier. Juste la simple chronique d'un adolescent qui tombe amoureux du Septième Art, alors que sa famille va devoir traverser une épreuve terriblement douloureuse. Rarement des personnages auront été autant développés... au centre, un garçon passionné et timide, son père, un ingénieur brillant et réservé, pour qui le cinéma ne peut être qu'un simple passe-temps, sa mère, une pianiste volontiers exubérante qui va encourager son fils dans cette voie artistique... Et puis il y a le collègue du père, considéré comme un membre de la famille... Tout au long des 2 h 30, Spielberg alterne des passages documentaires passionnants (notamment la réalisation des premiers films de jeunesse) avec de longues scènes anthologiques, toujours bouleversantes sans être larmoyantes, appuyées par des dialogues incroyables, et magnifiquement interprétées par une superbe galerie d'acteurs et actrices tous aussi justes les uns que les autres. A noter, vers la fin du film, une scène absolument renversante au milieu des casiers du lycée, théâtre d'une confrontation à couper le souffle entre le cinéaste en herbe et le bellâtre du lycée qui le maltraite. Nul doute que The Fabelmans rejoindra le Panthéon des plus grands classiques du cinéma.
Film excellent. Nous sommes fasciné par cette famille si soudée à l'écoute de ce jeune garçon prodige qui est destiné à devenir un immense réalisateur.
Film à l'américaine. Le jeu d'acteur est surjoué, ce qui rend les choses inintéressante. La mère et les sœurs sont insupportables. La réalisation est bonne (image,décors) .. pour ce qui est de l'histoire ce n'est pas du tout "le films du siècle"
Quelle belle déclaration d'amour au cinéma, aux acteurs et au public que nous livre là un Spielberg inspiré, pudique et sensible. Les acteurs sont formidables et nous livrent une partition alliant pendant 2h30 des émotions profondes et le rire. Lumineux.
Une déception. Bien sûr ce cher Steven a soigné la réalisation et on apprécie certaines scènes en hommage au cinéma de la fin des années 50. Mais enfin, pourquoi tant de bavardages ? La première heure manque cruellement de subtilité, la seconde d’originalité. Les trop longues et trop nombreuses scènes de péripéties familiales sont principalement centrées sur spoiler: l’intrigue de l’infidélité de la mère, intrigue amenée avec de gros sabots et qui nous est imposée ad nauseam. Heureusement on change ensuite un peu d’air pour goûter à une vie californienne… terriblement convenue, vue et revue comme un mauvais teenage movie sauce Netflix. Les dernières minutes sont étonnamment bonnes, mais nous rappellent ironiquement que Steven a mis l’horizon bien au milieu et a fait un film chiant comme la pluie.
Film très excessivement encensé. Un peu long, un peu émouvant mais pas trop, un peu intéressant avec une histoire familiale qui traîne. Est ce que ce film aurait eu de telles notations s' il n'était pas relié au nom de son réalisateur?
Un film sympathique mais pas chef d'œuvre c'est certain. Bien sous tous rapport, rien qui dépasse, finalement des émotions assez prévisibles. Dommage qu'on n'ait pas profité de ce film pour faire une rétrospective sur les influences de Spielberg.