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Guimzy
169 abonnés
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2,0
Publiée le 8 septembre 2013
Le gros problème de certains films de John Carpenter, est qu'ils vieillissent très mal, malgré un concentré d'idées intéressantes et une technique irréprochable. Avec New York 1997, Carpenter signe une pièce angulaire de son oeuvre et un film qui restera une source inépuisable pour tous les pilleurs du cinéma jusqu’à aujourd’hui. Mais malheureusement, les années lui ont fait subir un sacré coup, reste donc un film ennuyeux au possible mais que celui qui se dit cinéphile doit voir pour se donner une idée d'une des premières représentations de l'anti-héros. Car, en effet, ce n’est pas du côté du scénario qu’on tient quelque chose de grandiose. Au contraire la trame des plus classiques ne contient rien de bien excitant. D’ailleurs l’amateur de SF qui s’attend à un pur film d’anticipation sera forcément déçu. Les personnages ne sont pas assez mis en avant, et les scènes d'actions, bien qu'efficaces, restent linéaires. L'univers est quant à lui assez crédible malgré un manque de moyens évident. Au niveau du casting, il n'y a pas grand chose à reprocher : Kurt Russel est excellent et Lee Van Cleef interprète sans doute son dernier meilleur rôle. Mais chaque personnage manque de présence et de charisme, évoluant tous dans l'ombre de Snake Plissken, anti-héros cool, stylé, anarchiste et nihiliste par excellence. Ce genre de figure mythique se retrouve souvent chez Carpenter non seulement car il adore le western mais surtout pour une raison moins évidente. Ses personnages qui refusent d’obéir aux diktats de la société sont en fait une transposition fictionnelle du réalisateur lui-même, qui n’a eu de cesse de lutter contre la dictature des studios qui lui auront toujours posé des problèmes sauf sur le monumental The Thing. Ainsi dans New York 1997, on peut dire qu’on tient l’apothéose du symbole d’insoumission si cher à Big John. Et il aura réussi son coup car le personnage de Snake Plissken influencera beaucoup ( notamment Hideo Kojima pour la saga Metal Gear Solid et son personnage central Solid Snake ) mais reste aussi un personnage mythique pour ceux ayant vécu cette époque. Bientôt trente ans plus tard, New York 1997 reste une référence. Mais si, comme moi, on ne le découvre que maintenant, on n’y verra que peu d’originalité et l'ennui se fera ressentir, car la plupart des idées ont depuis été réutilisées des centaines, voire des milliers de fois ailleurs mais le mythe est bien là. Mais la vieillesse a fait très mal au film et c'est bien dommage car c'est en somme, une référence gâchée.
Ce film a très très mal vieilli je trouve par rapport aux films d'action de notre époque. Ça en devient difficile à suivre et à apprécier. Mais pour autant, le film se laisse regarder sans mal et passe vite. Le rythme est soutenu et Russel est au top
Mené de main de maître, ce thriller d'anticipation sombre et inquiétant, aux décors saisissants, donnait en 1981 une vision apocalyptique d'un futur aujourd'hui révolu. Le bandeau de Snake Plissken qui est devenu aussi célèbre que le Walther PPK de James Bond, Kurt Russell qui donne énormément de charisme à ce personnage d'anti-héros désenchanté, des guest-stars savoureuses, les "rats" livrés à eux-mêmes dans un Manhattan dévasté, et le superbe thème lancinant au synthé écrit par Carpenter... tout contribue à rendre ce film culte. Carpenter signe là un pur joyau de la série B qui sera maintes fois imité, jamais égalé.
Tellement de choses à dire sur ce film culte de John Carpenter. Un classique du film d'action et de science fiction. Carpenter a sans aucuns doutes le dont de réaliser des chefs d'œuvre (The thing, Halloween ou encore Assaut). Il se classe pour moi, comme l'un des plus grands réalisateurs du cinéma d'horreur et de science fiction. Ce film est bourré d'imagination avec un personnage principal complètement épique. Une vision apocalyptique exceptionnelle pour l'époque de la ville de New York, devenue une île prison suite à une immense évolution du taux de criminalité.. Bien que ce film ait maintenant plus de 30 ans, il n'a pas (selon moi) perdu en crédibilité et en ingéniosité, il se classera toujours comme un film culte du genre. Sans hésitation, un chef d'œuvre du cinéma américain.
Film devenu culte du grand maître de l’horreur made in US. J’avais vu le film à l’époque de sa sortie dans la foulée de « Halloween » ; je dois dire que j’avais été déçu car cette vision futuriste de la vie dans nos grandes cités était à mille lieu de ce qui m’avait rempli de frayeur dans «La nuit des masques ». C’est donc avec une certaine avidité que je visionnai une nouvelle fois la folle mission de Kurt Russel. Car il faut avouer que le pari qui est imposé à Kurt est de taille : criminel dangereux qui vient d’être incarcéré dans une prison d’un nouveau genre il doit récupérer le Président des States égaré dans Manhattan suite à un attentat commis lors d’un vol officiel. Je dois d’abord expliquer la prison originale trouvée par les autorités new-yorkaises pour endiguer une criminalité devenue galopante. Plutôt que de multiplier les prisons classiques dont les prisonniers ressortent toujours un jour pour récidiver il a été choisi d’isoler l’île de Manhattan et d’y laisser les criminels s’éliminer entre eux. Le propos a sans doute pu paraître excessif en France à l’époque du film mais en 2007 soit dix ans après 1997 on peut se demander comment les autorités vont régler le problème de la surpopulation carcérale allant de pair avec l’augmentation de la criminalité. La population qui voit son niveau de vie se restreindre va-t-elle accepter de se voir longtemps taxer pour offrir des conditions de détention décentes à ceux nous donne à voir une société radicale ayant renoncé à toute forme d’ intégration et de repentance, mais on ne peut rester insensible au problème posé. Kurt Russel bodybuildé va affronter la lie de la société dans des décors pas toujours crédibles, mais qui ne manquent pas de charme et donnent un côté BD qui adoucit le propos du film. Au cours de son périple il va rencontrer deux des tronches les plus célèbres du Hollywood des sixties : Lee Van Cleef et Ernest Borgnine tous deux employés à contre emploi. Le président quant à lui est interprété par le compagnon de route habituel de Carpenter : Donald Pleasance. Tout s’orchestre à merveille et à la seconde près , Russel délivrera le président exactement 3 secondes avant que les puces injectées dans ses veines n’explosent. Le président ingrat n’aura pas un mot de remerciement pour son sauveur et celui-ci le lui fera payer cher en détruisant la cassette qui contenait des informations ultra confidentielles. Avec le temps le film a pris un véritable cachet et il a été dépassé depuis dans la vision cauchemardesque du futur. Même à l’époque un film comme « Blade Runner » résolument plus futuriste provoquait un sentiment de malaise qui n’existe pas dans « New York 1997 ». Le style BD évoqué plus haut et le côté manichéen des personnages y est sans doute pour beaucoup. Ce parti pris est sans aucun doute volontaire de la part de Carpenter qui sait vous saisir aux tripes quand il le veut vraiment. D’ailleurs ce côté comic books sera encore accentué dans « Les aventures de Jack Burdon et du mandarin »..
Ce film fait parti de ces films qui ont une relation particulière avec son publique. Le genre de film imparfait que l'on affectionne grace a son atmosphère atypique qui vous enveloppe avec sa musique, son héros non-chalant et charismatique, son récit qui malgré ces incohérences et sa simplicité vous diverti sans jamais vous ennuyer. pas le meilleur film de big John mais un film marquant dans sa carrière. Un sympathique divertissement diablement efficace.
C'est en 1981 «New York 1997» que John Carpenter nous proposait l'un des films d'anticipation les plus notable de l'histoire du cinéma. Il créa par la même occasion le personnage de Snake Pliesken qui est aujourd'hui inscrit dans le patrimoine de la culture cinématographique. L'histoire de ce film se passe à New-York en 1997. La ville est devenue une zone dangereuse encerclé par un mur de 15 mètres de haut. A l'intérieur de cette forteresse, le paysage est désolant. Les rues sont sales, quasi désertes, l'ambiance est glaciale, hostile et crasseuse. Snake Pliesken est chargé de retrouver le président détenu par le Duc. Et il ne dispose que de 24H. S'engage donc une course contre la montre à travers les rues et les quartiers d'une ville totalement déshumanisée. En bref, la ville de New-York est devenue une vrai dystopie, où personne ne peut espérer connaître le bonheur. «New-York 1997» montre une nouvelle fois le savoir faire de John Carpenter lorsqu'il s'agit d'instaurer des atmosphères glauques et constitue l'une des oeuvres les plus connues de Big John. Culte.
De la science-fiction décalée, qui a pris un coup de vieux mais qui reste très bonne grâce à son scénario sympa et l'interprétation électrique de Kurt Russell. Du bon Carpenter. Tripant.
L’alchimie qui unie John Carpenter et Kurt Russel est exceptionnelle dans le cinéma, rare sont les acteurs qui prennent autant de dimension avec un réalisateur en particulier. "New York 1997" marque la deuxième collaboration entre ces géants du septième Art. Aujourd'hui, "New York 1997" jouit d'une immense notoriété, en partie grâce à Kurt Russel qui interprète l'emblématique Snake Plissken. Et cette reconnaissance est amplement méritée. Effectivement, Russel se surpasse comme un beau diable, donnant une personnalité forte et unique à son personnage. A la fois sombre et intriguant, le film repose surtout sur lui. Mais pas que... Film noir au feeling punk, ce long métrage n'est pas sans rappelé l'univers "Mad Max" où la violence et la loi du plus fort règnent en maître. Les deux films sont dans le même esprit, Max et Snake : un duo titanesque. Visuellement le film a pris un sacré coup de vieux (les scènes avec l'avion), ce qui est à la fois un avantage et un défaut. Le charme s'en trouve renouvelé. Il n'y a aucun temps mort même si quelque fois, la voie de facilité est empruntée (le combat dans l'arène) et que l'action n'est pas souvent impressionnante (peut-être pour l'époque, mais maintenant...). Par contre, le suspens est très bien maîtrisé avec une course poursuite haletante. John Carpenter est un réalisateur intelligent, la plupart de ses films revêtent une critique de la société. Ici, c'est l'univers carcéral. Les bas-fonds de l'être humain sont montrés ou sous-entendus, avec des personnages usant de la violence pour survivre. Les décors participent à cet état d'esprit. Les seuls bémols sont les autres acteurs, qui font plus figure de second plan qu'autre chose (la prostituée). La musique (un domaine où Carpenter excelle) reste assez banale.
"New York 1997" reste tout de même un film creux mais qui reste agréable à plusieurs égards. Un classique dans la carrière de Carpenter et de Russel !
Un film d'action/anticipation "culte" qui a bien mal vieilli. On y retrouve l'atmosphère typiquement 80's des films du genre de l'époque. Cependant, les trucages, bruitages etc sont devenus tellement grossiers que l'on ne marche plus. Et vu que le scénario n'a rien d'inoubliable...