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QuelquesFilms.fr
267 abonnés
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3,5
Publiée le 6 septembre 2013
Sans être très original, New York 1997 tient la route du début à la fin, en évitant de tomber dans la surenchère d'effets. Pour un film d'anticipation des années 1980, l'univers visuel n'a pas trop mal vieilli. Carpenter a opté pour une ambiance nocturne et des décors urbains de fin du monde, assez indémodables. Belle atmosphère lugubre. L'action se suit avec plaisir, les dialogues ne sont pas vulgaires. C'est un honnête film de genre, devenu un petit classique.
Transgressif est un mots qui conviendrait bien a Escape from New York 97. Big Dady John maître incontesté de la série B nous livre ici un film d'anticipation réussis au message limpide , subversif ? Oui assurément, mais beaucoup moins que sa suite, en effet Los Angeles 2013 ira plus loin dans le cynisme.
Alors bien sur cette production indépendante a pris de l'age, surtout au niveau esthétique, car il faut bien l'avouer les maquettes et la plupart des scènes d'actions ont méchamment vieillit, et ce malgres d'excellent décores. La BO composé par Carpenter a aussi pris de l'age, c'est fait a l’ancienne avec un bon vieux synthétiseur et il faut le dire c'est assez dégueulasse. Néanmoins c'est aussi se coté kitsh qui donne du charme au film, un peu comme le premier Terminator, toujours agréable de replonger dans le cinéma de genre des années 80.
Sur le fond par-contre le propos n'a pas pris une ride et j’adhère totalement a la vision cynique de Carpenter, qui pour le coup jouit d'une autonomie artistique et narrative presque totale, une liberté de ton donc et un contrôle sur le montage, le script, le cast. Bref c'est son film et comme d'habitude il s'en dégage une sincérité et une authenticité qui résiste aux poids des années. A se titre le personnage de Kurt Russel est absolument génial, un antihéros cool a la pensée anarchico-nihilliste, la figure du rebelle classique en beaucoup plus classe et subversif. Le mec se fout royalement du monde qui l'entoure et se définit comme un homme libre refusant de se soumettre au dictat imposé par la société, une constante chez les héros de Carpenter, Snake est le symbole parfait de l'insoumission. Parallèle que l'on peu faire avec le cinéaste, lui qui a toujours refusé de baisser son froc face aux exigences des producteurs, un éternel révolté qui paiera son indiscipline en étant purement évincé des grosses productions hollywoodienne. Un auteur souvent oublié alors qu'il a un inventé le Slasher, et qu'il est a l'origine de plusieurs oeuvre phare du cinéma fantastique.
Il y a des films qui ne prennent pas une ride même plus de 30 après leurs sorties, c’est le cas de ce classique de la science-fiction mis en scène par John Carpenter. L’action se situe en 1997 (oui pour l’époque c’était le futur), l’île de Manhattan a été transformée en une prison gigantesque laissant les détenus dans l’anarchie la plus totale. C’est dans cet endroit que l’avion du Président des Etats-Unis s’écrase suite à un attentat, à la demande du chef de la sécurité le légendaire détenu Snake Plissken est sommé de le ramener s’il tient à la liberté et plus encore à la vie. Soyons honnête tout de même, oui "New York 1997" a vieillit (contrairement à ce que je disais plus haut), mais il est l’un des rares films à en tirer profit car cela fait partie de son charme. Si ce film est solidement accroché aux mémoires c’est aussi grâce à cette grande figure de l’anti-héros qu’est le personnage de Snake Plissken (qui inspirera Solid Snake de Metal Gear Solid) incarné par le très bon Kurt Russell jouant les cyniques. Même si la production a dû souffrir d’un budget restreint, "New York 1997" convainc amplement et peut jouir d’un univers musical envoutant composé par Carpenter himself. Un film qui fera passer un très bon moment à n’importe quel fan de science-fiction en attendant de finir sur "Los Angeles 2013".
J'aime beaucoup l'idée : Manathan qui est transformé en une gigantesque île prison. Ce qui est intéressant, c'est de voir que les prisonniers ne sont pas des prisonniers comme on l'entend. Ils sont regroupés sur l'île et vivent entre eux. Il n'y a pas de gardes, pas de policiers. Ils développent leur système hiérarchique, leur société. Sinon, c'est un bon film d'action avec un scénario intéressant.
En 1997, Air Force One s’écrase sur Manhattan, devenue une île-prison où cohabite des milliers de détenus dans une anarchie totale. Snake Plissken, un condamné à mort, se voit offrir l’amnistie totale s’il parvient à secourir le président américain en moins de 24 heures. Sur cette idée de départ assez géniale, Carpenter brode un film qui a marqué toute une génération grâce à la prestation incroyable de Kurt Russel, image absolue de l’antihéros embarqué malgré lui dans une situation qui le dépasse. Si visuellement le film accuse son âge, la scène finale, bourrée de cynisme, mettra tout le monde d’accord.
Une ambiance suffoquante comme seul Carpenter sait mettre en scène, mais un scénario très convenu, assez représentatif des films fantastiques de cette période cinématographique.
" New York 1997 " est un tres bon classique comme je les aime ; il fait tuer le temps et nous fait profiter d'une histoire interressante le temps d'une bonne petite soirée devant sa tv ou son pc malgré une durée de film assez courte. Kurt Russell est bien dans le rôle de Snake , qui rappelle un peu Rambo. La bande son synthétique est sympatique aussi ,
CULTE!!! Ok pour les avis sur le réalisateur, le casting ou le sens politique du film, mais bon, laissez tout ça et appréciez chaque plan, chaque réplique de ce film-culte. Même les imperfections (cadrages, scénario, doublage, trucages,...) deviennent savoureuses et inoubliables. Il est dans mon Top Ten.Et puis zut : Kurt, Ernest, Harry ou Adrienne, vous êtes formidables!!!
John Carpenter, réalisateur de renom, nous fournit un excellent film d'anticipation, qui a certes vieilli, mais pourrait s'avérer d'actualité d'ici quelques années. L'intrigue est efficace et pleine de rebondissements. Ce film marque également une critique de l'auteur vis-à-vis de la société américaine. Quant à Kurt Russel, il trouve là un de ses meilleurs rôles. Dans les seconds rôles, on note Lee Van Cleef dont c'est l'une des dernières apparitions à l'écran, Ernest Borgnine, comédien mythique à la filmographie impressionnante, et enfin, Isaac Hayes, le chanteur de soul music dans le rôle du super méchant, le duc de New York.
Encore une bonne réussite de John Carpenter New York 1997 nous emporte dans l’immense ile prison de Manhattan ou pèse une ambiance sombre. Beaucoup d’action de bons acteurs (surtout Kurt Russell) une très bonne musique qui accompagne certains moments du film. Une très bonne fin. Un film à voir au moins une fois.
Un très bon film qui, si il a pris un sérieux coup de vieux, est toujours une œuvre culte. Avec ses décors d'un New York transformé en prison géante et son ambiance soignée, il convainc amplement. En revanche je suis un peu plus perplexe sur la nature des scènes d'actions franchement molles et ce même compte tenu de l'époque.
Au niveau des acteurs, celui qui retient notre attention est évidemment Kurt Russel ultra charismatique dans le rôle mythique de Snake Plissken. Voir Lee Van Cleef est aussi toujours un plaisir ainsi que le récemment regretté Ernest Borgnine et ce même dans un rôle assez mineur.
Un bon film qu'il faut voir au moins une fois, ne serait ce que pour mieux comprendre son influence sur le cinéma actuel.
Comme souvent chez Carpenter, "New York 1997" décrit un combat contre le mal absolu. Absolu car rien ne vient réellement justifier ou excuser le comportement violent du Duc et de ses disciples. Mais, les films de Carpenter étant généralement sans concessions, à se mal ne s'oppose pas le bien, seulement l'instinct de survie des personnages qui n'agissent que dans leur propre intérêt. Snake Plissken (Kurt Russell) ne part à la recherche du président américain retenu prisonnier du Duc que pour sauver sa vie, aucunement par patriotisme ou pour le bien du monde. Cinéaste du mal par excellence (Michael Myers, la Chose, les vampires, les extraterrestres et même Satan en personne), Carpenter ne parvient pourtant pas à convaincre ici, la faute à des personnages superficiels, un rythme mollasson et à un manque d'enjeux réels. Le contexte politique et social est réduit au minimum alors que dès qu'on s'attaque au genre de l'anticipation, il est bon de créer un monde cohérent, différent du notre mais pas trop. "New York 1997" ressemble plus à un banal film d'évasion ou seul l'emballage (le futur) est un peu original.
L'un des meilleurs films de John Carpenter, et un chef d'oeuvre de plus pour le septième art. Le cinéaste nous offre des décors incroyable et une superbe utilisation du cinémascope, son format de prédilection. Si beaucoup de films post apocalyptique s'inspire de "Mad Max" pour cette ambiance fin du monde, pour ma part je préfère la vison sombre de John Carpenter avec son "New york 1997". Mais surtout il a crée l'un des grand anti-héros bad ass du cinéma, qui inspirera le personnage du meilleur jeu vidéo du monde: Snake Plissken, héros de guerre s'étant détourné de la loi de son pays qu'il n'aime plus tellement, pour se consacrer uniquement à sa gueule. Incarné par un Kurt Russel habité qui avouera que Sake Plissken fut le personnage qu'il a préféré incarné durant toute sa carrière.
Peut-être un des rôles les plus marquants de Kurt Russell. Un film d'anticipation qui a quand même un peu vieilli (quoique pas tant que ça) mais qui reste d'excellente facture, bien joué. John Carpenter réalise ici un très bon coup.