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Sebastien02
43 abonnés
51 critiques
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5,0
Publiée le 25 juin 2020
« Call me by your name » est un très beau film sur l’éveil du désir et la force du premier amour. L’histoire commence doucement, le temps que les deux garçons s’apprivoisent. Puis l’intensité augmente jusqu’à un final plein d’émotion. Le charme de la campagne italienne et la réalisation soignée de Luca Guadagnino créent un cadre propice à cette romance. Les acteurs jouent bien, notamment Timothée Chalamet. Il livre une interprétation sensible et nuancée. Il affiche aussi une belle complicité avec son partenaire, Armie Hammer. Évitant le pathos et les clichés, le film trouve le ton juste pour aborder l’homosexualité. C’est une histoire touchante qui donne envie de tomber amoureux.
Une éducation sentimentale et sexuelle à l'ancienne (le scénario adapté est signé James Ivory). La tonalité est sensible et délicate. La réalisation laisse le temps au temps, c'est bien. Dommage que le style soit aussi académique, mais cela n'empêche pas les émotions de filtrer sur la fin, avec force et finesse, notamment lors d'un dialogue père/fils remarquable et mémorable. Enfin, la qualité du film doit beaucoup au jeune acteur Timothée Chalamet qui "mange" l'écran. Une présence exceptionnelle.
Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas déjà fait il faut d'abord mettre de côté quelques tabous et laisser venir à soi le sentiment amoureux dans ce qu'il a de plus pur. Ceci étant fait, Call me by your name est un cadeau, baigné par le soleil de Lombardie et son climat d'une grande douceur. C'est un film dont on aimerait qu'il existe une version longue, avec des scènes bonus, comme lorsqu'on déguste un macaron en conscience qu'il en reste encore deux à partager, à se porter en bouche. C'est pur, doux, fort, plein d'intelligence de cœur et d'esprit. A regarder à tout âge ou presque, pour le plaisir de l'âme, tout simplement
D'apparence plutôt légère au début, le film gagne en profondeur au fur et à mesure qu'il avance. Et les dernières scènes, de loin les meilleures, finissent de lui donner cette grâce. Les deux acteurs principaux sont bien sûr très bons. Mais mention spéciale aux parents, dont les rôles plus importants qu'il n'y paraît sont interprétés avec brio (notamment par Amira Casar que cela fait plaisir de revoir). Et les choix musicaux originaux contribuent à construire cette ambiance qui n'appartient qu'à ce film.
Je vais être honnête, quitte à ce qu'on me jette des tomates à la figure, mais j'ai halluciné pendant les deux premiers tiers du film de la réputation de chef-d'oeuvre criée par les critiques et les spectateurs. Je me suis vraiment ennuyé en regardant "Call Me By Your Name" qui raconte les premiers émois amoureux d'un adolescent de 17 ans pendant ses vacances familiales passées en Italie à la veille des années 80. Le rythme est lent, les dialogues tournent autour du pot pour ne rien dire et on ressent le temps de latence des chaudes journées d'été. Je n'arrivais pas à rentrer dans le film, à m'attacher à ses personnages qui me paraissaient superficiels et pédants avec leur côté très cultivé et polyglotte. Je ne comprenais pas comment un film aussi plat sur le point de vue scénaristique puisse être autant adulé. Quand tout à coup, au détour d'une scène contemplative où il ne se passe rien, j'ai commencé à comprendre et à me dire "c'est vrai que c'est beau quand même", "tient, ça me rappelle ça...". L'amour d'été éphémère devient soudain objet d'identification, d'émotion et de mélancolie. L'été ennuyeux devient soudain palpitant et on aimerait, tout comme ses personnages, qu'il ne finisse jamais. La force du film réside essentiellement dans l'écho du propos, pourtant si anodin et personnellement étouffé en nous, qui résonne des heures voir des jours durant. Je vous jure, j'ai détesté ce début si creux et ça a été tout le contraire avec cette fin si forte et touchante, marquée par la sublime scène clés entre le père et son fils, teintée d'espoir et d'acceptation. Timothée Chalamet, très naturel et solaire, semble pouvoir tout faire dans le rôle principal de ce récit initiatique amoureux et nous touche par sa sensibilité et son désarroi face à son premier amour. Armie Hammer, son partenaire, ne manque pas de charme et de sincérité. L'image est chaude, la campagne italienne réveille d'anciens souvenirs de vacances et les scènes d'amour sont filmées avec passion et pudeur. La bande originale, quant à elle, intensifie toute la nostalgie de cet éveil des sentiments. Au final, "Call Me By Your Name" m'a parlé et touché mais je n'irai pas jusqu'à parler de chef-d'oeuvre...
Bouleversant. "Call me by your name" c'est un peu l'anti-Moonlight (Oscar du meilleur film 2017). On a tendance à toujours représenter la découverte de l'homosexualité en milieu hostile. Or, ici, c'est tout le contraire. C'est un peu la découverte de l'homosexualité au pays des bisounours. Cela peut agacer mais c'est aussi ce qui fait l'originalité du film et du traitement de son sujet. Difficile également de s'identifier à son personnage principal, interprété brillamment par Timothée Chalamet, qui a une personnalité hors du commun (polyglotte, pianiste, culture infinie). Facile de tomber amoureux de quelqu'un comme ça vous me direz ! Pourtant, malgré toute cette distance utopique qui existe dans le film, le charme opère. Et puis, tout de même, sans en dire trop, tout n'est pas si rose, mais juste très éloigné, à mon avis, de ce qui se passait dans les années 80 lorsque quelqu'un découvrait son homosexualité. Le film est magnifique tant par ses images que par sa bande sonore. Au-delà du thème de l'homosexualité, le film vaut également pour son ambiance qui permettra à certains de se replonger avec nostalgie dans les sensations ressenties pendant des vacances d'été d'adolescents passées sous le soleil du sud de la France ou de l'Italie.
Italie du Nord, été 1983. Elio, adolescent intelligent et cultivé, voit ses parents littéraires accueillir Oliver, un brillant étudiant américain, pour quelques semaines. Arrogant et séducteur de prime abord, Oliver dévoilera une personnalité plus complexe qui ne laissera pas Elio indifférent. "Call Me by Your Name" est un film subtil et fin, évoquant une histoire d'amour à travers des non-dits, des regards, des dialogues en apparence anodins, ou des symbolismes de mise en scène. Ce qui n'est guère étonnant quand on sait que le scénario est signé James Ivory (le film fait d'ailleurs parfois penser à "Maurice"). Ainsi, la finesse du jeu des acteurs prend une place importante, et à ce niveau Armie Hammer et surtout Timothée Chalamet font preuve de beaucoup de talent. Mais la réalisation de Luca Guadagnino est loin d'être en reste, dépeignant une Italie campagnarde pittoresque, une nature omniprésente verte et à la fois relaxante et tentatrice, et mettant bien en avant les tourments du protagoniste. Sans parler de quelques plans ou scènes assez marquantes. A noter que le film choisit d'évacuer presque totalement la composante potentiellement moraliste ou politique d'une histoire d'amour gay (pas de jugement des autres, peu d'interaction avec eux). Un choix original, qui permet de ce centrer pleinement sur celle-ci.
Pur chef d'oeuvre de sensibilité et de finesse. les deux acteurs sont sublimes,les parents aussi(merveilleuse Amira Casar). Filmé dans cette Italie si belle et si authentique ce film est un joyau sur les premiers émois et le sentiment amoureux. Il ya bien longtemps que je n'avais pas éprouvé un si merveilleux moment de cinéma.....
Oubliez tous les préjugés que vous pouvez avoir lu sur ce film, avant d'être une romance gay, comme certains veulent le décrire, Call Me By Your Name est une magnifique histoire d'Amour qui réussit là où bien d'autres long-métrages du même genre ont échoués. Dès les premiers instants on est transportés dans une Italie pittoresque protégée de toute trace de technologie et où la nature est reine. En effet, la première chose qui frappe est sans conteste la beauté des paysages choisis pour accueillir le film. Tous sont d'une splendeur inégalée et s'intercale parfaitement dans l'esprit de la scène ou même dans l'histoire en général. Il faut d'autant plus souligner que ces paysages sont mis en valeur de manière fantastique par Luca Guadagnino. La réalisation et la maîtrise de ce dernier sont une telle réussite qu'à aucunes secondes le spectateur ne se sent mis de côté ou laissé pour compte. Il a surtout cette faculté à rendre une scène beaucoup plus prenante ou émotionnellement riche que prévue. On pourrait citer de nombreux instants mais celui qui reste indubitablement le plus en mémoire est ce plan final absolument bouleversant. Scène finale bien aidée par un des plus beaux castings qu'il m'ait été donné de voir au cinéma depuis un moment. Timothée Chalamet et Armie Hammer dégagent une alchimie à toute épreuve que bon nombre de films romantiques ont désespérément cherché à atteindre sans jamais y arriver. Ces deux acteurs savent nous emmener dans leur voyage, leurs découvertes, leur vie avec force, beauté, richesse et sans aucun doute une grande admiration l'un pour l'autre. Cependant, résumer le film à la seule performance de ses deux acteurs principaux serait ne pas rendre justice aux splendides performances des autres acteurs et actrices tout autant talentueux. Il faut surtout souligner le très émouvant monologue de Michael Stuhlbarg qui résume à lui seul la vie et l'amour avec une justesse irréprochable. Parler de Call Me By Your Name sans mentionner sa musique serait un affront, la bande originale du long-métrage est remplie de tendresse, de beauté et d'émotions. Les morceaux de classique ou bien composés par Sufjan Stevens sont un pur ravissement et transmettent toute l'essence du film en quelques notes. Après le visionnage, on ne peut s'empêcher de se replonger dans ces chansons et écouter Mystery Of Love ou bien Visions Of Gideon nous procurent des frissons tout en nous ramenant directement dans le nord de l'Italie. L'adaptation menée par James Ivory est irréprochable, pour avoir lu le roman d'André Aciman, on retrouve ici tout ce qui fait la beauté de l'histoire d'Amour que vivent nos personnages et de cet été qui changera leurs vies. Alors oui, on pourrait résumer Call Me By Your Name à une romance gay mais ce serait à mon sens terriblement réducteur que de le cantonner à quelque chose d'aussi restreint quant on voit tout ce qu'il transmet et le message universel qu'il véhicule. Finalement, Call Me By Your Name est bien ce pur chef-d'oeuvre qui ne vous laissera pas indemne et qui vous hantera longtemps après sa fin.
Voilà le premier chef-d’œuvre de l’année. « Call me by your name ». Un film d’une grâce et d’une beauté incommensurables. Une œuvre d’une douceur et d’une magie qui vous prend au cœur pour ne plus vous lâcher deux heures durant. Rarement la passion n’a été montrée de manière si prégnante au cinéma. Peu importe qu’elle soit entre deux garçons, la manière dont elle est ici évoquée appartient à l’universel. Dès les prémices de leurs rapports, on vibre avec eux, on ressent leurs émotions, on frémit à leurs hésitations comme on est transporté lorsque, enfin, le désir prend corps lors d’ébats amoureux montrés avec pudeur. A la fois chronique estivale, histoire d’amour et récit initiatique et d’apprentissage de la sexualité, ce long-métrage accumule les qualités avec une justesse inouïe qui confine à la perfection. Cette œuvre lumineuse emporte tout sur son passage dans sa langueur éthérée. Et la bande originale qui emballe « Call me by your name » rajoute au côté hypnotique et merveilleux qui résonne et fait frisonner nos âmes de spectateurs.
Le long-métrage de Luca Guadagnino a le bon goût de se dérouler à l’aube des années 80, à une époque où les smartphones n’existaient pas et où l’on s’amusait encore de rien. Où la lecture, les jeux d’enfants et la communion avec la nature étaient la panacée. D’ailleurs, le cinéaste filme l’été comme rarement on l’avait fait. La douceur de la rosée du matin, le bonheur simple de baignades dans la rivière ou de balades en vélo ou encore les repas arrosés qui finissent la nuit tombée sont retranscrits d’une manière si juste qu’on ressent juste l’envie de les vivre avec les personnages. Il plane ici un doux parfum des films français d’antan sans pour autant rendre le film passéiste ou poussiéreux. On a l’agréable sensation de la Madeleine de Proust mais où l’on ressent davantage l’envie de vouloir vivre ceux que vivent les personnages plutôt que de le revivre. La fibre nostalgique fonctionne donc à plein régime et notre esprit s’en retrouve complètement envoûté. « Call me by your name » semble totalement intemporel - le temps semblant s’être arrêté - baigné dans une insouciance et une volupté dont on ressort complètement groogy.
Et puis quelle alchimie entre ces deux interprètes! Timothée Chalamet nous réserve la composition d’acteur la plus impressionnante et juste vue depuis des lustres. S’il ne reçoit pas l’Oscar du meilleur acteur cette année, c’est à n’y rien comprendre. Il est à l’aise dans tous les registres, s’emparant de chaque scène, de la plus banale à la plus difficile, avec une aisance et un naturel qui n’inspire rien d’autre que le respect. Armie Hammer ne démérite pas et à eux deux, ils forment le duo romantique le plus beau vu sur grand écran depuis bien longtemps. De plus, l’art et la culture sont mis à l’honneur avec finesse, loin de rendre le long-métrage pesant ou prétentieux. On y discute en plusieurs langues dans un univers solaire et lumineux, bercé de poésie, qui entête et enivre bien longtemps après la projection. L’émotion n’est jamais forcée et cette histoire sentimentale a le bon goût d’éviter toute mièvrerie pour se focaliser sur l’essentiel, les ressentis les plus élémentaires du cœur et le désir des corps qui se frôlent puis s’étreignent. D’ailleurs une scène d’une intelligence rare entre l’adolescent et un père compréhensif synthétise tout un pan de la notion de passion. Et lorsque le film se termine dans un long plan sur le visage de Chalamet, on nous assène le plus beau coup de grâce qui soit. Son regard exprime tout ce qu’est le deuil d’un amour de manière définitive. On est alors juste le cœur en miettes, triste de quitter ces amants malheureux mais heureux d’avoir vécu avec eux une passion si belle dans un si joli écrin. Cette œuvre inclassable et hors du temps est immanquable!
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Un très bon jeu d'acteur, Timothée Chalamet est splendide dans son rôle. Une mise en scène très poétique en plein cœur de l'Italie. Je recommande vivement.
Une œuvre d’une grande pureté. Intelligente et sensible à la fois. La sobriété de la prise de vue laisse ainsi la place aux acteurs qui sont tous dirigés de manière sublime. À commencer par Timothée Chalamet dans la peau d’Élio qui fait preuve d’une maturité déconcertante pour un jeune acteur. Il est libre, il prend le temps de recevoir avant de réagir ce qui lui permet de rester continuellement en processus de vérité. Le spectateur s’y attache au point d’en devenir son ange-gardien. Arnie Hammer en Oliver dégage effectivement beaucoup d’arrogance mais cela n’enlève rien à la qualité de son jeu. La construction dramatique de son personnage est bien rendue et sa relation amoureuse avec Élio est vécue de manière assumée et toute en subtilité. Un scénario et une mise en scène qui ne cherche pas à souligner ce que le public devrait comprendre. On laisse les personnages vivre leur situation et on est touché par leurs sentiments. L’attitude des parents et celle de la petite amie d’Élio en conclusion portent le propos du film. Au lieu des reproches et de la condamnation, on pardonne, on approuve et on va même jusqu’à envier l’aventure charnelle entre les deux tourtereaux. Le film nous enseigne que l’immoralité ne réside pas dans la satisfaction des désirs lorsqu’ils sont vécus dans le respect et que la déception douloureuse qui suit les aventures passionnées sera soignée avec le temps par les souvenirs heureux. Une œuvre à grand déploiement intérieur à travers laquelle la beauté est omniprésente.
« Call me by your name » est une romance où rien ne dépasse... Entre l’Italie des années 80 façon « Dolce Vita », la superbe propriété rêvée, les parents intellos et ouverts à tout, le réalisateur met déjà tout de son côté pour que cette idylle amoureuse coule de source ! Entre Elio et Oliver, c’est un jeu de séduction évident, puis la naissance d’une relation sans fausse note, tout en délicatesse évidemment qui sans être désagréable à regarder, n’arrive cependant pas à surprendre, à étonner pour être véritablement un sujet digne d’un intérêt crucial ! C’est beau, l’Italie et l’été donnent envie, tout a l’air facile et naturel, et même si on peut s’émouvoir de voir nos deux tourtereaux s’amouracher l’un de l’autre, tout reste convenu et un peu mièvre quand même ! Les dialogues, les sujets de discussion ne vont pas non plus nous bouleverser plus que cela, même si quelques échanges entre Elio et son père peuvent amener tout de même à réflexion. Les deux acteurs Armie Hammer et Timothée Chalamet ne révolutionnent rien dans leur prestation, mais nous offrent des moments assez tendres à travers leurs sentiments... Alors malgré une forme agréable, une ambiance douce et sensuelle qui peut plaire, rien de bien transcendant n’émerge pour autant de ce film de Luca Guadagnino... Dommage !
Une perle, une claque visuelle, un jeu d'acteurs époustouflant, bref un chef d'oeuvre comme le cinéma en produit très peu et qui passera malheureusement inaperçu pour le commun des mortels...dommage. En attendant, pour ceux qui ont la chance de pouvoir le voir, courez au cinéma voir ce film d'une beauté et d'une poésie bouleversante. Magnifique!