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    Le Salaire de la Peur
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    J31frites
    J31frites

    10 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2024
    Quatre européens perdus - on aurait aimé savoir comment- chargés de transporter à bord d'énormes camions une grosse quantité de nitroglycérine jusqu'à un puit de pétrole.
    Un noir et blanc magnifique, un rythme lent pour installer l'ambiance, le stresse et profiter de la psychologie des personnages. La tension est énorme et les personnages sont attachants, même Jo finit par suciter notre empathie. Un final magnifique en terme d'intensité dramatique.
    Une utilisation intelligente du son et de la musique, utilisée quand il faut. Autre idée interessante : l'usage des différentes langues.
    Les quatre acteurs sont exceptionnels, Yves Montand en tête livre une prestation marquante.
    Quelques incrustations qui ont mal vieillis, un début lent au démarrage mais rien de bien méchant.
    Valégri75
    Valégri75

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2024
    Quand vous serez dans une situation délicate, dans une galère, ce film vous rappellera qu’il existe toujours pire que soi.
    Un très bon film, qui mérite amplement sa réputation de classique.
    Quelques longueurs ici et là font ressentir le passage du temps.
    Romaric R.
    Romaric R.

    27 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2024
    Un film avec un scénario novateur pour l'époque, mais justement le scénario pointe le bout de son nez après presque une heure de scènes inutiles, théatrales ou les personnages sont présentés, mais globalement survollés...on a d'ailleurs du mal à s'y attacher tellement ils sont peu sympathiques. Les acteurs américains insufflent un peu de crédibilité dans le jeu au moment ou le film prend une autre tournure...sauf que c'est lent, il se passe pas grand chose et le peu de sympathie qu'on a pour les personnages ne nous permet pas de s'inquiéter pour eux. La fin est ridicule et un peu baclée, le montage est pas franchement dynamique...bref c'est à voir, mais pas à revoir...peut être qu'avec les yeux de 1953 ça vallait le coup, mais pas en 2024. On aime quand même bien Yves Montand qui crêve l'écran naturellement
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    39 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2024
    Il y a de nombreux grands classiques avec lesquels il est compliqué de sympathiser. En tant que fan de cinéma, nous ne sommes pas obligés de les apprécier, et c'est un point important à retenir. Il est toujours intéressant de les voir, mais rien, ni personne, ne doit vous forcer à les aimer. Pour ma part, il y a quelques grands films qui n'ont jamais réussi à me toucher, pour différentes raisons à chaque fois. Et dans ce lot, "Le Salaire de la Peur" est l'un des meilleurs exemples pour les illustrer. Sorti en 1953, le projet est un film extrêmement important pour le cinéma français, car il était l'une des plus grosses productions de cette époque. Mais personnellement, même si je lui reconnais des qualités, je n'ai pas apprécié le visionner. Réalisé par Henri-Georges Clouzot, le long-métrage nous plonge dans une ambiance extrêmement particulière, où l'ennui règne. Et je ne parle pas forcément de cela pour le rythme, mais bien plus par rapport à l'état d'esprit de nos personnages et leur situation. L'histoire part d'une idée assez intéressante et permettant d'explorer différentes thématiques, avec ce concept de la mission mortelle, mais qui paraît inespérée, pour des personnages bloqués dans une vie monotone et sans distraction. Se déroulant en Amérique centrale, le film traite donc de la situation de cette partie du monde à cette époque. Et sur le papier, il démontre bien l'envie de fuir que nos personnages ressentent, car ils sont prêts à risquer leur vie pour espérer s'en aller. Au niveau de l'esthétique, je n'ai pas grand-chose à lui reprocher, le réalisateur faisant dérouler son action au sein de décors crades, qu'il filme avec beaucoup de lenteur, pour y symboliser sa monotonie. Mais malheureusement, pour accentuer cette lenteur, il décide de prendre son temps pour nous la faire ressentir. Et c'est là que je commence à trouver des faiblesses à ce projet, car si je comprends l'intention, il est difficile de se sentir embarqué par ce dernier, quand celui-ci met près d'une heure avant de démarrer. Toute la première heure n'est qu'une mise en place pour l'univers, dans le but d'y montrer le quotidien barbant de nos héros. Et selon moi, c'est beaucoup trop long, car tout ce qui sera développé dans cette partie ne servira pas à grand-chose. Certes, on nous montre des conflits, de l'ennui et l'emprise des Américains du Nord sur la population, mais faire cela pendant une heure, ça a très rapidement tendance à m'ennuyer. J'aime les ambiances très lentes et qui prennent leur temps, mais il ne faut pas en abuser. Surtout que les héros, qui vivent cet ennui, n'ont rien de très passionnant à nous raconter. Le plus grand exemple de cela étant notre personnage principal, un héros antipathique au possible. On nous le montre comme un homme vraiment mauvais, et cela, pendant tout le long-métrage. Je peux l'accepter pour la base du scénario, mais j'ai du mal à y trouver de l'intérêt s'il ne change jamais et si cela n'apporte rien à la thématique globale du projet. spoiler: On essaie de nous faire croire qu'il change légèrement en fin de film, mais quand il écrase volontairement la jambe de son ami à la scène d'avant, j'ai bien du mal à trouver cela crédible.
    Dotant que je me pose vraiment la question, est-ce que c'était nécessaire de le faire aussi méchant ? J'ai beau chercher, je ne comprends pas ce que cela amène à notre histoire, j'ai la sensation que cela ne dit rien. On aurait été face à un héros gentil, je ne suis pas sûr que les thèmes du film auraient été moins bien exploités. Cela dit, il est possible que je sois passé à côté de l'intérêt du personnage, je peux essayer de le croire. Mais globalement, cela n'enlève rien à ces actes, et la façon dont certains personnages passent l'éponge sur ces actions diminue énormément la crédibilité de ce récit. La façon dont Linda se montre extrêmement idiote face à lui m'a vraiment tendu, j'avais juste envie de la secouer pour lui dire de se réveiller. Par conséquent, avec un début bien trop long pour rien et un héros qui ne m'inspire pas grand-chose, comment ce film pouvait-il me plaire ? Pour le coup, la deuxième partie se montre un peu plus intéressante, en jouant sur du suspense et une tension constante. On joue sur la dangerosité de ce convoi, au travers de séquences vraiment bonnes, comme celle du virage à bord de falaise ou celle de la pierre. L'absence de musique accentue énormément la tension de ses scènes, et elles se montrent comme les meilleures du film. Mais encore une fois, je ne suis pas totalement emporté par celles-ci, n'ayant aucun attachement à nos personnages. À cause de cette distance, je n'ai jamais peur pour eux, et je ne ressens rien quand quelque chose de dramatique se déroule. Tout cela aboutissant à un final que je trouve extrêmement caricatural et trop rapidement bâclé. Dans l'ensemble, je ne nie donc pas les quelques qualités de ce long-métrage, qui sait utiliser son style pour amener une ambiance vraiment prenante par moments. Mais avec une écriture qui gâche son potentiel, et de très grosses lenteurs, le film n'est jamais très agréable à regarder. C'est un long-métrage bien trop lourd à visionner, qui aurait pu durer une heure de moins, que cela n'aurait pas été gênant pour exprimer tous les thèmes qu'il avait à aborder. Pour conclure, un classique que je n'apprécie pas vraiment.
    Emmanuel LHostis
    Emmanuel LHostis

    31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    Un pure chef d'œuvre pour 2 grands acteurs. (3)
    Suspens du début à la fin, on est dans le camion avec eux. Tenu en haleine jusqu'a perdre la sienne.
    Du grand cinéma
    tisma
    tisma

    298 abonnés 2 016 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2024
    Le salaire de la peur est un film rempli de tension, de suspens, et de beauté. Et en plus dans tout cela, on retrouve un joli développement des personnages
    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juin 2024
    Ma critique est celle d'une génération qui a du mal à s'identifier à ces personnages de 1953 : leur personnalité, leur façon de parler, tout cela me fait comme voir un film d'extra-terrestres! Et puis on a 40 premières minutes qui n'aident pas avec un village perdu où on croise des indiens à moitié nus, une femme noire qui dirige un bar avec une esclave blanche qui lave le sol à 4 pattes et des paumés qui passent le temps comme ils peuvent. Il faudra que je lise des infos pour savoir qu'il s'agit d'un "pamphlet contre la dictature capitaliste des États-Unis envers les petits pays d'Amérique Centrale" (coupé à l'époque pour la diffusion aux États Unis). Après certes il y a le suspens du transport de la nitro sur la route qui traverse mieux le temps mais ça reste encore trop daté.
    GéDéon
    GéDéon

    89 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2024
    Avec « Le salaire de la peur », Henri-Georges Clouzot signe un drame intense sous forme de huis clos. En effet, alors que l’histoire prend place en Amérique centrale au cœur de grands paysages, le récit s’appuie essentiellement sur l’association de Charles Vanel et Yves Montand. La première partie, dans une ambiance crasseuse et moite, prend le temps de présenter le caractère gouailleur, oisif et viril des deux personnages. La seconde partie change complètement de rythme mélangeant suspense (le convoi de glycérine sur des routes sinueuses) et confrontation caractérielle du duo. Face à la peur de mourir, chacun réagit à sa manière, la lâcheté ou le courage. Bref, un classique du cinéma français ayant remporté le Grand Prix du Festival international du film à Cannes en 1953 (ancêtre de la Palme d’or).
    Dynastar21
    Dynastar21

    35 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2024
    Que d'années passées avant de voir ce classique du cinéma français ! Surtout que mon cheminement cinématographique a été particulier : j'avais visionné le remake américain de William Friedkin, "Sorcerer" (le "Convoi de la peur" en français) il y a quelques années avant de voir ces jours-ci l'œuvre originale d'Henri Georges Clouzot. Et le tout sans avoir jamais lu le roman de "Georges Arnaud" dont sont tirées les deux adaptations.
    Comme souvent, il faut remettre le film dans son contexte, ce qui nous donne des éléments de compréhension sur deux caractéristiques au moins. Tout d'abord, à l'époque la majorité des films sont tournés en studios ! Or le réalisateur a ici fait le choix du milieu naturel (en Camargue dans le sud de la France) avec des décors entièrement réalisés à l'échelle réelle ! Un choix novateur mais comme pour de nombreux grands films, qui s'est accompagné de nombreux ennuis sur le plateau et qui a participé du fait que le tournage se soit révélé chaotique ; ce qui l'a fait rentrer dans la légende des films torturés lors de leur création. Ensuite, et c'est une des principales qualités du long-métrage, la mise en scène millimétrée et précise et le montage de qualité ont accouché d'une tension palpable (et d'un suspense allant crescendo) tout le film durant, fait assez exceptionnel pour les années 50 sans les effets spéciaux ni les outils informatiques d'aujourd'hui. L'ensemble étant renforcé par un duo d'acteurs Yves Montand / Charles Vanel (que je découvre avec ce "Salaire de la Peur") très charismatique dans la pure tradition du jeu d'acteur, à la manière d'une tragédie grecque ! Les deux protagonistes perdus au milieu de cette pampa humide et boueuse, sans le sou, courent à leur perte avec cette mission suicide pour une conséquente somme d'argent : le courage et la couardise de certains se révèleront au fur et à mesure de l'aventure.
    Le metteur en scène glisse des pistes de réflexion sur la nature humaine, la destinée, la bravoure donc, ou encore la rédemption et inclue une critique acerbe de l'impérialisme américain en Amérique du sud et centrale, ce qui lui vaudra d'ailleurs une censure lors de la sortie sur les écrans noirs états-unien.
    Concernant les faiblesses du film, je noterais la difficulté à s'immerger dans l'univers de la première partie relativement longue et la présence anecdotique de la femme de Henri Georges Clouzot, Vera Clouzot dont je peine à comprendre la réelle utilité de mon point de vue.
    En conclusion, cette poésie du risque et de la peur remporta le grand prix du festival de Cannes de l'époque (la Palme d'or n'ayant pas encore été inventée) et l'Ours d'or à Berlin la même année, en 1953, fait assez rare pour être souligné.
    TUTUR29
    TUTUR29

    35 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Je découvre Le Salaire de la peur et même si j’avais déjà vu Le Corbeau et L’assassin habité au 21, Le Salaire de la peur est pour l’instant mon film préféré d’Henri Georges Clouzot ! Le seul point noir est que l’introduction du film est à mon sens beaucoup trop longue mais sinon, le film est la définition du suspens et de la tension, avec une approche très réaliste Clouzot arrive à installer une ambiance pesante qui transforme le moindre ponton ou flaque de pétrole en véritable ennemi. Si on ajoute à ça un personnage de Mario malveillant qui habite tout le long métrage avec des acteurs au top et un destin logique pour chacun d’entre eux, on se retrouve face à un film super prenant et divertissant. A noter que la mise en scène de Clouzot est vraiment excellente et n’a pas pris une ride !
    Lionel33000
    Lionel33000

    37 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Bonjour
    Quel plaisir de redécouvrir ce grand film français de 2h35 de tension et suspens
    Une très bonne distribution, un grand Montant, et même si Gabin a refusé le rôle au dernier moment, Vanel est énorme en lâche
    A redécouvrir ou voir, en oubliant le remarque nullissime de 2024
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2024
    J'ai vu un film... qui m'a tenu en haleine du début à la fin... Quel film ce " Salaire de la peur" de Henri-Georges Clouzot. L'idée est aussi simple que géniale : quatre hommes acceptent de convoyer deux camions remplis de nitroglycérine sur les routes défoncées d'Amérique du Sud. A la clé, une récompense qui leur permettrait de quitter le village où ils ont tous atterris, plus ou moins par choix. Mais à tout instant, au moindre soubresaut, tout peut sauter... Et nous avec ! Rien à voir avec la version récente de Netflix... (à venir...)

    Clouzot construit un habile suspense, mais avant que les personnages ne prennent la route, il prend également le temps de nous les présenter. S'ils se sont retrouvés dans ce village perdu au fin fond de l'Amérique du Sud, ce n'est pas pour rien. Ce sont tous des salauds, des types sans foi ni loi et ambigus. Chacun va d'ailleurs se révéler au cours du trajet éprouvant qu'ils font, en particulier Jo, gros dur à cuire qui va rapidement changer d'attitude. Et on ne peut pas vraiment lui en vouloir, la trouille on l'a aussi, à chaque instant du film.

    Le film fonctionne encore aujourd'hui grâce à la double tension qu'il dégage (celle de la route contre les personnages et celle psychologique entre les protagonistes), au jeu impeccable de ses acteurs (Yves Montand et Charles Vanel en tête) ainsi qu'à la mise en scène incroyable du réalisateur qui fait entrer son film dans la catégories des classiques indémodables.

    Il a reçu de nombreuses distinctions internationales : le BAFTA (les César anglais) du Meilleur film en 1955, l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1953, le prix d'interprétation masculine pour Charles Vanel et le Grand Prix (équivalent de la Palme d'Or) du Festival de Cannes la même année. Et c'est incroyablement mérité !

    Le film Le Salaire de la peur est tiré du roman de Georges Arnaud, publié en 1950.
    Yann Cantegrit
    Yann Cantegrit

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2024
    C'est un bonne grosse bouse dans la laquelle tout le monde n 'est pas à sa place " qu'ils ne sachent pas où se mettre ok mais il ne rest qu'un épisode marrant quand la fille canarde de la potiere ,elle aurait put éviter une blessure pour rien .
    Si c 'est le cinéma français je crois que d 'autre production auront l' air plus juste .
    Catherine Rousseau
    Catherine Rousseau

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Film clairment pas a la hauteur de ce qu'est capable gastanbide.

    Les actions sont mal joué

    Scénario naze

    Vraiment nul
    Corinne JOUAN
    Corinne JOUAN

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2024
    Bonjour je ne m attendais pas à ce type de script
    J m bcp et oui je trouve k c bien interprété
    Alors jugez par vsm
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