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    Le Salaire de la Peur
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    Henri Q
    Henri Q

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2024
    Film "culte" que j'ai vu enfant et dont je ne me souvenais que de la scène du camion dans la mare de pétrole, j'ai voulu le revoir et extrême déception!
    Film très long à démarrer. Première partie non seulement inutile mais grotesque, avec un Montand qui joue les machos et traite son entourage comme du bétail. La fille joue l'esclave à quatre pattes et a l'air contente de son sort. Enfin le départ. Ca se corse un peu. Allez, 30 minutes intéressantes. spoiler: Fin grotesqte, hyper téléphonée (chute dans le ravin) et surtout très longue à arriver (il y a bien 2 mn de virages filmés). On est pressés qu'il tombe pour aller se coucher.

    Déçu.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2024
    Deux camions, deux équipages (Yves Montand et Charles Vanel, Folco Lulli et Peter Van Eyck) convoient à travers le relief hostile d'un pays d'Amérque centrale de la nitroglycérine destinée à éteindre l'incendie d'un puits de pétrole.
    On a retenu du film de Clouzot, adapté d'un roman de Georges Arnaud, les conditions extrêmes et dramatiques d'un voyage au danger omniprésent et au suspens continu. On se souvient aussi de l'investissement total, manifeste et non feint, que Clouzot a su imposer au long d'un périple éreintant au jeune Montand et au moins jeune Vanel.
    Pour autant, le long préambule qui forme la première partie du film, avant que les protagonistes poussés par l'appât du gain ne postulent à la mission quasi suicidaire, constitue un remarquable moment de cinéma en même temps qu'un aperçu de la vision désenchantée que Clouzot a de l'humanité. En quelques plans, le cinéaste plante un décor réaliste, celui d'une ville (aux allures mexicaines) où des aventuriers de toutes nationalités végètent, désoeuvrés et désargentés, croupissant dans la même misère que la population autochtone. C'est un microcosme authentique et, peut-être, symbolique de la diversité des caractères humains -dont on verra, concernant les personnages de Jo et Mario comment ils évoluent dans l'action périlleuse- sinon de la condition humaine considérée par Clouzot.
    Ce cinéma-là n'a pas vieilli parce qu'il témoigne, dans son âpreté, d'une exigence constante.
    Marie Helene B
    Marie Helene B

    6 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2024
    N’en deplaise aux prétentieux de La Nouvelle Vague, Clouzot a fait 3 chefs d’oeuvre, et ce film en est un. Extraordinaires acteurs au service d’une histoire au suspense infernal. Je ne me lasse pas de cette épopée.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    Ce film, réalisé par Henri-Georges Clouzot, qui a d'ailleurs marqué la carrière de ce dernier, et sorti en 1953, est très bon ! Pourtant, même si l'histoire m'intéressait, je n'étais pas très enclin à le voir car je redoutais la durée du film qui est tout de même de deux heures et demie. Et cette durée, on la ressent en réalité surtout dans cette longue introduction du plus de quarante minutes ! Quarante minutes en effet durant lesquelles on nous présente les personnages et le contexte, durée qui peut sembler beaucoup trop longue pour ce qu'elle propose mais qui a en réalité une importance cruciale dans la suite des évènements mais surtout dans le sous-texte du film. On nous présente donc plusieurs immigrés, dont plusieurs français, partis en Amérique du Sud afin d'y trouver un travail. Mais les conditions de vie là-bas sont très difficiles et surtout, le pays est assez pauvre et ne propose pas assez de travail pour tout le monde. Jusqu'à ce qu'une compagnie pétrolière, dirigée par des américains, propose un travail très dangereux mais bien payé : transporter de la nitroglycérine dans des camions qui tiennent à peine debout, devant en plus rouler sur une route très escarpée. On suivra alors quatre personnages dans cette aventure, deux par camion, aventure intense qui laisse en plus un sentiment de malaise. En effet, on ressent toute la souffrance de cette bourgade d'Amérique centrale qui rêvait d'une vie meilleure mais qui doit se contenter de ce qu'elle a. Ensuite, le côté dérangeant passe par les nombreux choix que doivent faire les personnages, et je pense notamment à cette scène dans le pétrole qui est particulièrement marquante, notamment dû à sa manière crue de montrer les évènements. De plus, le film nous tient littéralement en haleine du début (enfin du moins après la scène d’introduction) à la fin, puisque chaque manœuvre, chaque nid-de-poule et chaque obstacle représente un danger qui peut survenir à n'importe quel moment. De plus, on ressent également cette chaleur étouffante que vivent les personnages, encore une fois très bien rendue à l'écran grâce à la mise en scène de Clouzot. Et enfin, nous avons également le sous-texte, tellement présent qu'on ne peut pas le mentionner ni passer à côté, qui est la relation pratiquement homosexuelle entre les personnages. En plus de cette virilité tellement exacerbée qu'elle en devient suspecte, le film construit un espèce de triangle amoureux entre Mario, Jo et Luigi, ce pourquoi la scène d'introduction est si importante. En effet, lorsque Jo arrive en ville, Mario n'a littéralement d'yeux que pour lui, délaissant sa petit amie et créant même une scène de jalousie avec Luigi avec qui il partageait une chambre et qu'il a ensuite très rapidement viré de sa vie. Après cette énorme bromance entre Mario et Jo (qui me fait d'ailleurs beaucoup penser à James Dean et Marlon Brando, même si ça ne reste que des "rumeurs"), les rapports de force s'inversent, laissant place à des sortes de crises de couple et à de l'amour vache. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement Yves Montand, Charles Vanel, Folco Lulli et Peter van Eyck qui jouet très bien. "Le Salaire de la peur" est donc un film intéressant sur bien des aspects mais qui tient surtout son spectateur en haleine, tout en le rendant bien souvent mal à l'aise.
    Michael78420
    Michael78420

    46 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Quelle épopée ! Voir Le Salaire De La Peur soixante-dix ans après sa sortie, c'est plonger dans un passé authentique. Ou presque vu que tout a été en Provence alors que l'action se passe en Amérique du Sud. On y apprend aussi que "pisser en Suisse" (on dirait plutôt aujourd'hui "pisser comme un Suisse"), signifie "uriner seul de son côté". Du côté des acteurs Yves Montand est bon, déjà charismatique, parlant français, espagnol et italien à la perfection. Le pauvre Charles Vanel quant à lui n'a pas été épargné, allant jusqu'à plonger dans le pétrole, pire que les bains de boue de Koh Lanta ! Pour le spectateur du XXIe siècle, les trois premiers quarts d'heures paraissent lents, tout en sentant la moiteur poisse d'un pays où il fait trop chaud et où l'hygiène est toute relative. La suite montre une mise en scène talentueuse, sans les fioritures d'effets spéciaux auxquels nous sommes habitués de jours, et ça fonctionne très bien. À (re)voir en faisant preuve de patience.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2023
    « Tu crois que t’es payé pour conduire un camion ? Pauv’ môme… T’es payé pour avoir peur. T’as pas compris ? C’est ça la division du travail. Toi, tu conduis pis moi, je crève de peur. Crois-moi, t’as la meilleure place. »

    Expressionniste parfois, jouant avec les ombres comme un virtuose, Henri-Georges Clouzot plonge cette fois sa caméra dans le naturalisme, ce qui lui permet de laisser libre cours à son amoralisme profond et nous offre quelques scènes d’un réalisme parfois sordide (l’Allemand qui nargue le chien, la jeune Linda qui se fait violer par le tavernier), souvent poisseux (les enfants, les flaques, les crachats), toujours pointilleux, comme cet ensemble d’interprètes, au début, qui communiquent en des langages différents de la manière la plus naturelle qui soit, français, espagnol, allemand, anglais, italien.

    Premier grand rôle d’Yves Montand qui démarre au même moment et avec un succès égal sa carrière musicale, Le Salaire de la Peur est aussi interprété par un tout grand Charles Vanel, à la fois cabotin insupportable et geignard pitoyable, Vera Clouzot en femme enfant de 40 ans, violentée par tout le monde, actrice hélas uniquement visible dans les films de son mari, Dario Moreno en patron de bar falot, bien éloigné des opérettes qui l’ont rendu célèbre et qui rejouera sous la direction de Clouzot dans La Prisonnière (1968), Folco Lulli, « gueule » du cinéma italien, exceptionnel en maçon bonhomme, et Peter van Eyck magnifique de froideur élégante. spoiler: Il m’est arrivé à plusieurs reprises de comparer Clouzot à Melville pour la noirceur du propos, la maîtrise des ombres et du détail, il est un autre point commun aux deux réalisateurs, Charles Vanel en homme tout-puissant qui s’écroule et supplie, comme il le fera dix plus tard face à Belmondo dans L’Aîné des Ferchaux.


    Si l’ont fait abstraction de la maîtrise parfaite du suspense, marque de fabrique de Clouzot, on retrouvera ici plusieurs de ses thèmes de prédilection, dont l’emprise (celle qu’exerce, au début, Jo sur Mario). On pourrait regretter la longueur du film mais c’est précisément cela qui donne à l’oeuvre sa dimension, son intensité, la lente présentation des personnages principaux, comme on le retrouvera onze ans plus tard chez Henri Verneuil (Cent Mille Dollars au Soleil, 1964). En adaptant le roman de Georges Arnaud, Clouzot signe plus qu’un chef d’oeuvre, un véritable manifeste narratif. Visuellement, la transition entre la première heure et le voyage est un sommet du genre, qui ne quitte plus l’image, alternant plans larges et gros plans.

    Il ne fait aucun doute que ce chef d’oeuvre absolu a inspiré un nombre incalculable de cinéastes. Du génie.
    Saintenoy Samuel
    Saintenoy Samuel

    4 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2023
    Grand classique du cinéma français, "Le Salaire de la peur" serait un quasi chef d'oeuvre si la première heure du film ne se trainaît pas un peu trop en longueur. Tout le reste c'est du grand Clouzot. Réalisation, acteurs, tension. On reste captivé par ces 500 km de parcours semé d'embuches et une cargaison de 400 kilos de nitroglycerine pouvant les tuer à tout moment. Ce film à reçu la palme d'or à Cannes. Grand film.
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Un film d'aventure mouvementé, sous le soleil chaud de l'Amérique centrale, quatre hommes livres deux camion de nitroglycérine, pour 4000 dollars. Yves Montand, donne de son charisme et de sa vitalité, pour divertir, joue un mario impitoyable. Surtout sur cette route de l'extrême. Du suspens, de la tension au menu. De bon dialogues, bien dites. Un final dramatiquement joyeux. Radicale. Un must du genre.
    Florian Mortreux
    Florian Mortreux

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2022
    J'ai vu ce film quand j'étais adolescent et depuis, je m'en souviens très bien tant il est culte.
    Un Chef d'oeuvre, plein de suspense, d'humilité, d'imprévus, de joies, d'entr'aides, de drames, d'une intensité rare, qui font de cette chevauchée tout au long de cette route d'Amérique latine : "le salaire de la peur".
    J'aime à le revoir, tellement il me prend aux tripes à chaque fois, du début à la fin, avec un Yves Montand au sommet de son art.
    Et quand on croit qu'il est le seul rescapé de cet infernal périple, l'accident, tragique et inattendu, qui vient conclure le film.
    Alors là, je n'ai plus de mots, tout s'arrête et chaque scène reste gravée dans ma mémoire.
    barnabarin ludocratique
    barnabarin ludocratique

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2022
    Très bon film même si Yves Montand est beaucoup trop beau dans la saleté, et Charles Vanel peu convaincant dans la veulerie. .
    Es-assurances Es-assurances
    Es-assurances Es-assurances

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Un film d' aventure au suspense presque insoutenable. Un scénario dantesque rappelant parfois le cultissime film de Spielberg "Duel" dans l' esprit des convois de camions en pleine montagne. Lino Ventura est parfait en vieux baroudeur désirant coûte que coûte amener son très dangereux chargement( de la nitroglycérine) à destination.
    Beaucoup d' actions, dans ce vieux film en noir et blanc mais qui n' a pas vieilli contrairement à d' autres.
    A voir ou revoir pour le jeu d' acteurs ainsi que les nombreuses scènes de tension qui amènera le téléspectateur à faire corps avec les protagonistes du film. Explosera, explosera pas....................
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2022
    Excellent film d'aventure et de suspense. Je lui reprocherai quand même de démarrer beaucoup trop lentement. Toute la première partie avant le départ avec la présentation des personnages est beaucoup trop longue. Ensuite cela démarre et le film commence avec les silences, les attentes. Il y a comme un air de western et en même temps il y a du Hitchcock, car les hommes sont assis sur des bombes. Explosera? Explosera pas? Tous les ressorts du drame sont là.
    Passionnant.
    Starwealther
    Starwealther

    78 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2022
    "Le salaire de la peur" est un film culte français que je me devais de voir un jour. C'est chose faite! Malgré une première heure assez longuette pour mettre en place l'histoire, la deuxième moitié du film se révèle palpitante. On sue, on stresse et on prie pour Yves Montand et son acolyte, tous deux pris dans une mission presque suicide. Je me rappellerai de ces scènes de conduite en camion bourré de nitroglycèrine et prêt à exploser à la moindre secousse un peu trop violente. Un bon momernt de cinéma et une belle performance du très bon Yves Montand.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2022
    Un groupe d'étrangers disparates on tous échoués dans une ville mexicaine déserte. Aucun d'entre eux n'a de travail et tente à peine de survivre et ils n'ont pas assez d'argent pour payer un billet pour quitter la ville. Le principal employeur de la ville est la Southern Oil Company. Il y a un incendie dans les champs pétrolifères et la compagnie a besoin d'explosifs à la nitroglycérine pour l'éteindre. La première moitié du film est un peu lente car nous passons du temps avec les différents personnages qui errent dans cette ville poussiéreuse. Clouzot comme la plupart de ses contemporains a des idées bien arrêtées sur la façon dont il perçoit les sociétés américaines à l'étranger. Clouzot nous montre une ville poussiéreuse au milieu de nulle part où un groupe d'expatriés principalement européens passe son temps dans la chaleur accablante sans rien faire. La seconde moitié est l'un des films les plus palpitants qui soient. Le désespoir et le sentiment de malheur imminent ne quittent jamais ce voyage et on le voit dans le regard d'Yves Montand...
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Débutant tel un drame social à la portée politique, le récit s'embourbe dans ses ambitions, s'installant lentement par sa redondance et son rythme peu dynamique. Une fois lancée la partie aventureuse, malheureusement, tant la mise en scène que les péripéties montrent leurs limites par leur caractère désuet et peu haletant. Malgré un casting impeccable, ni émotion ni empathie n'affleurent. Le Sorcerer de Friedkin se révèlera bien plus efficace!
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