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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 janvier 2014
Difficile de regarder ce film sans être touché par la tension des situations et des personnages. L'histoire prend son temps pour s'installer, ne rendant le trajet en camion que plus angoissant. En plus d'une intrigue très bien menée, les personnages sont intéressant à suivre. Chacun réagissant différemment, évoluant, ils amènent à nous demander comment nous réagirions dans ce type de situation. Un classique à ne pas manquer!
Un film assez long qui use jusqu'à la corde ses personnages et reste assez basique. Si Clouzot nous a habitué à délivrer des chefs-d’œuvre, celui-ci, apriori, n'échapperait pas à la règle. Malheureusement, il arrive qu'on ne rentre pas dans un film, quelle que soit sa réputation. La mise en place est très longue et reprend quelques clichés du genre (des ratés coincés dans un village d'Amérique du Sud) sans jamais s'en affranchir. Après une heure de considérations qui m'ont peu intéressé, on entre dans une histoire beaucoup plus passionnante qui tente d'explorer la peur, l'amitié et la cupidité. Si l'histoire parvient parfois à faire monter le suspense, l'évolution des personnages reste caricaturale et la mise en scène bien trop classique.
Dans de magnifiques paysages, le réalisateur film un combat épique entre quatre hommes pour qui le résultat final sera la liberté...Ou la mort!!! A partir d'une trame assez simple, t parvient à tenir en haleine le spectateur et maintient une tension palpable du début à la fin. Impossible de quitter son fauteuil tant le stress est a son comble et qu'à tout moment un rebondissement peut survenir. Les acteurs sont au diapason d'un scénario qui donne la part belle aux hommes et à l'amitié virile; Et nous ressentons en même temps que ces hommes, la chaleur du soleil, l'odeur du cambouis, le sable qui brule les yeux et les bouteilles de nitro qui s'entrechoquent...Alors on vit, on souffre et on meurt avec eux!!!
Adapté du best-seller éponyme de Georges Arnaud à peine deux ans après sa parution, Le salaire de la peur fut à l’époque une superproduction couronnée de succès et prix qui reste encore aujourd’hui un film d’aventures passionnant et artistiquement irréprochable. La qualité de la photographie en noir et blanc accentue la tension et l’ambiance aride qui se dégagent de cette expédition mortelle au cœur de décors sud-américains. Les héros aux visages burinés interprétés par Yves Montand et Charles Vanel réussissent à devenir attachants malgré leurs mauvais côtés, rendant ainsi l’action encore plus captivante. Les dialogues et l’intrigue sont eux-aussi magnifiquement écrits, donnant une image terrifiante de la situation des personnages et de la cruauté des exploitants. Les deux heures et demie passent ainsi à toute allure, les moments de suspense se succédant sans qu’à aucun l’intensité ne rechute.
Une ambiance si pesante qu'on croirait le film vraiment tourné en Amérique Centrale. Le pitch est simple mais bien amené, bien contextualisé la longue séquence d'introduction est à ce propos remarquable) , et bien rendu. Il n'y a aucun personnages positif dans ce film, (Vanel fait le dur mais c'est un couard, Montant est misogyne et même raciste). La photo et les cadrages sont excellents, la direction d'acteur nous montre un Yves Montant parfois quelque peu hésitant, mais un Charles Vanel véritablement bluffant. Quant au suspense, il est distillé à la perfection. Les personnages secondaires sont très bien brossés, notamment Vera Clouzot, sublime en serveuse de troquet et Dario Moreno, son patron. Un classique incontournable.
Le Salaire de la Peur est un film qui a première vu met du temps à rentrer dans le sujet principale ( le transport d'une cargaison dangereuse, la nitroglycérine ), le réalisateur Henri Georges Clouzot nous livre ici une histoire très lente au départ pour vraiment nous placer le contexte. Puis par la suite, les personnages réussissent à faire ce qu'ils souhaitaient jusqu'à ce que la situation se dégrade. spoiler: Charles Vanel qui au départ joue le costaud, puis se retrouve comme lâche et peureux de la situation qui leur fait face.
Il faut bien sûr parler du rôle magnifique de Yves Montand qui nous prouve encore une fois qu'il est un acteur d'exception. La fin du film reste pour moi assez "violente" et "directe". La musique du "Beau Danube Bleu" que l'on retrouvera 15 ans plus tard chez Kubrick, nous accompagne sur la fin d'un air magnifique. Ce film reste un classique qui doit être vu par tout le monde.
Un film que j'ai vu pour la première fois tout petit, et qui m'avais profondément marqué à l'époque. Malgré une introduction un peu trop longue qui peine à rentrer dans le vif du sujet, "le salaire de la peur" nous tient en haleine tout au long du film grâce à un suspense quasi-insoutenable, qui commence dès que les protagonistes mettent un premier pied dans la camion et se termine seulement à la fin du film. On rentre tellement dans le film, qu'on transpire presque autant que les personnages. Difficile également de ne pas faire un petit peu de tachycardie à certains passages. Les gens qui n'ont pas vu ce film ne savent pas ce qu'est le vrai suspense !
Bien filmé, nous tient en haleine et reste génial presque 60 ans après. Un must du cinéma à voir et revoir. Même les quelques longueurs nous donnent plus d'informations sur les protagonistes et c'est vraiment jusqu'au bout qu'on reste surpris.
Ce film est une pure merveille scénaristiquement, et Yves Montand en personnage avide et égoïste est tout bonnement détestable, on adore ! De plus, il y a un suspense qui s'est installé, et ne disparaît qu'à la fin de l'intrigue, ce qui est génial car malgré l'ancienneté du film, ça marche toujours autant. On peut voir ici véritable un concentré de talent.
Souffrant d'un démarrage assez long, voir même quelque peu narnolepthique, le salaire de la peur monte petit à petit en puissance pour arriver au moment où ces hommes, acceptent de risquer leur vie pour de l'argent. Un film au suspens palpable, avec des acteurs au maximum de leurs possibilités, qui donnent tout ce qu'ils ont et parviennent à nous émouvoir au plus haut point. Bien que le film date de près de soixante ans, le salaire de la peur, pour moi, est un des meilleurs film du genre qui m'ait été donné de voir. Un film d'aventure, boucoup de supens, et même, rare pour l'époque, presque choquante (comme quand Vanel qui s'est brisé la jambe se couche pour permettre à Montand de passer). Un très beau film, qui, écourté d'une bonne vingtaine de minutes, aurait, sans contestation possible, été un chef d'oeuvre. Très très beau.
Un grand classique de l'aventure avec une distribution de choix : Charles Vanel et Yves Montand, dont c'est à mon avis, le meilleur rôle. Danger et drame sont au rendez-vous. Henri-Georges Clouzot a réalisé un film de référence dans le domaine où le spectateur est rivé à son siège jusqu'à la fin, tellement l'histoire est intense.
Je vais dire ceci avec beaucoup d'aplomb: Henri-Georges Clouzot est certainement l'un des cinéastes les plus marquants de l'histoire du cinéma français et je pense que personne ne pourra contredire cela. On a une nouvelle fois la preuve de la grandeur de Clouzot, qui signe avec ce "Salaire de la Peur" l'un des films français les plus connus. C'est un chef d'oeuvre, il n'y a pas d'autres mots. Un mélange parfait d'aventures et d'action. Concernant les acteurs: simplement excellents: d'un côté Yves Montand et de l'autre Charles Vanel. L'un a ses débuts alors que l'autres est déjà une vedette. Une collaboration entre deux générations. Merci Mr. Clouzot, votre film est superbe et ne vieillit jamais.
Une réussite captant parfaitement le contenu médiocre et crasseux d'un site misérable pourvu d'une poubelle humaine en fin de parcours attendant sous une chaleur accablante l'apparition d'une opportunité.
Une condamnation éternelle à tuer le temps dans un espace gigantesque, sans barreaux complètement démuni avec la faim, la lèpre, et les fièvres comme relationnel quotidien.
Constat alarmant sur un état dont l'occasion de l'anéantir s'avère encore plus négatif.
On quitte la perversité et l'oisiveté pour la lâcheté et la terreur sans espoir de découvrir la fin des tourments.
Un film exemplaire sur la misère intellectuelle et les incontournables transformations caractérielles d'esprits déchus de toute luminosité se débattant furieusement dans des évasions impossibles.
J'ai un vif souvenir de ce grand film de 1953.Quatre hommes décident de transporter 400 kg de nitroglycérine à bord de gros camions sur des routes impraticables d'Amérique centrale.Je suis sur qu'un tel film re-tourné aujourd'hui ferait un "tabac".