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    Le Salaire de la Peur
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    199 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juillet 2019
    Incontestablement un des grands films francais
    Du 20 ième siècle le face à face montand vanel
    restera à jamais dans nos mémoires
    La façon dont Charles vanel se disloque psychologiquement au fil du film restera un
    grand moment de cinema
    prix d interprétation a cannes pour sa composition
    ce film a la mise en scène poisseuse reste
    Pour moi le meilleur film de clouzot
    n oublions pas non plus deux seconds rôles
    intenses interprétés par folco lulli et peter van eyck
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2019
    Le titre du film est l’expression au risque exposé du métier, dignité, dévalorisant, amour du danger, abnégation malgré, rien que pour l’argent roi au service du compte de l’or noir. Entre l’original et le remake, c’est plus spectaculaire chez l’américain comme toujours expert en la matière, cela marque son territoire cinématographie d’anthologie distinctement. La frayeur de voir du chemin dans l’imprévu des intempéries et de se prendre les branches poussant de stupéfaction. Les camions bourrés de nitroglycérine prêt à péter son thermos liquide coulant, allez les chauffeurs ! Il faut que le moteur chauffe afin de rouler plus vite que la course prime compétitive, rouler après et pour le fric, en éteignant à l’autre coin de leur village, le voyage voyage folklorique au bout parcourant une piscine bain de marée noire. Je n’étais pas aussi impressionné par cette réalisation, ce maudit puits de pétrole embrase le capitalisme d’individualiste, affolant les hommes ensanglantés en sueur, aucune histoire positive à tirer de ces loubards. Ça reste tiré du roman éponyme, et on assiste à deux styles de mise en scène, l’écriture du scénario différemment selon le point de vue de cinéaste. Lentement découvrant cette dénonciation sans gêne de l’impérialisme USA Coca-Cola, sa boisson soda rafraîchissante dans ces climats caliente, ses habitants lézards stéréotypés laissez-passer, l’image que se fait la France donneuse de leçon. Il n’y a pas meilleur réponse réalisation américaine de William Friedkin au chauvinisme, son passé pas tout aussi clean, d’Amérique centrale au sud comparée à l’Afrique, le maestro enrichi euphorique longe la route tortueuse cynique, merci pour ce final concluant.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2019
    Le Salaire de la Peur, sorti en 1953, est le seul film auquel on pense à l’évocation du nom de Henri-Georges Clouzot – en partant du principe qu’on le connaisse, déjà. C’est un succès qui le dédommage au centuple du mépris posthume dont il souffre encore. Et si la qualité cinématographiques n’y suffisait pas, c’est le tournage qui aurait pu le justifier ; entre sa cheville qui se rompit – sûrement en manque d’une flagornerie méritée – et les yeux de ses stars qui se conjonctivèrent au contact d’un pétrole authentique, et puis entre le budget et les dates butoirs repoussées, Clouzot s’est clairement payé lui-même du salaire de la peur. Si l’on doit s’en sortir avec un fond sonore composé de cigales parce qu’il n’a pas su maquiller la Provence en Amérique du Sud, ce n’est clairement pas cher payer pour les 2 000 $ de prime.

    J’ai vu Le Salaire de la Peur pour la première fois à un âge où le noir et le blanc étaient pour moi synonymes de « chiant ». En plus, le film est long. Je crois que c’est le premier du genre qui se soit laissé dompter par mon jeune esprit, même si je l’ai bien senti passer… pendant… deux… longues… heures… et… demi. Je suis ravi, avec ce second visionnage, d’avoir totalement vaincu ce sentiment.

    J’ai même retrouvé la fascination devant la mise en scène de la prison et ses principes contre-nature : trop grande pour qu’on s’en évade, désolée et affamante, occupée d’arides écorces et peuplé de personnages à rides précoces. Les détenus n’ont pas des tenues mais sont tenus de dessiner l’arche du métropolitain sur les murs comme d’autres affichent un poster de Rita Hayworth. Bref, le parangon du désert, les racines même de sa polysémie.

    Quant à leurs racines propres, Montand et Vanel ne vont avoir de cesse de se les renvoyer tour à tour, avec moult argot (une langue à ajouter à la VO déjà quintilingue !) et se montant le bourrichon sur leur Paname perdue au profit de ce panam éperdu. C’est dans une grâce toute douce, au milieu de ce proto-dieselpunk, que l’affection liant les deux hommes va retourner sa veste jusque dans les tréfonds les plus intenses de l’incompréhension et de la méchanceté mutuelle.

    Chez Clouzot, des Ricains s’activent au pied de leurs derricks, tout nus – métaphoriquement – quand cette source de leur richesse est fragilisée. Révélées au grand jour, ces tours cracheuses d’or noir qui se parent soudain de flammes duotones sont de véritables invitations à se moquer de la mégalomanie ou des inégalités. Mais l’inégalité est la source, elle, d’un bénéfice réciproque, et je crois que c’est cette révélation fabuleuse qui sert de liant à l’horreur, la rendant supportable, voire plaisante. Car le régisseur tient à notre satisfaction, ne reculant que devant l’ornière que représente le soufflage de l’incendie par la nitroglycérine. Il en fait presque trop : les jurons magnifiques de Montand qui jacte le jars mieux que Michel Simon ne suffisent pas à aplanir la grandiloquence avec laquelle les problèmes s’enchaînent ; sérieusement, je ne tiens pas à multiplier les références anachroniques, mais on se croirait dans un film spatial !

    Le simple fait qu’il y a deux camions donne déjà un peu trop d’épaisseur aux « problèmes » ; quand on voit la solution de l’un, on est mis dans l’expectative de la solution de l’autre. C’est un peu tout ce qui donne le rythme jusqu’à ce que HGC joue enfin la carte de l’inattendu. Une façon de se remettre tout seul sur le droit chemin de son idéal : bien faire comprendre que la peur n’est qu’histoire de conscience, et que chacun l’exorcise à sa manière, ou galvanisé ou statufié par elle.

    L’allégorie d’un road movie auquel Gabin a refusé de s’affilier, ne voulant pas risquer de jouer un couard devant son audience soumise ; il a peut-être ressenti le besoin de se racheter avec Gas-oil (Gilles Grangier, 1955), car Le Salaire de la Peur donne à de multiples reprises des raisons de rester bouche bée aux mâchoires les plus carrées. Car au-delà de son emploi d’acteurs compétents dans la peau de mécanos débrouillards, Clouzot illustre qu’on n’est jamais éloigné de rien. On n’a pas idée d’où ça mène, le Nord-Sud…

    septiemeartetdemi.com
    Fabios Om
    Fabios Om

    53 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2018
    Une histoire dramatique,belle ,et dangereuses.
    un Yves montant excellent meme si on peux trouver que sont role par moment et un peu méchant dasn ses dialogue. ce film montre que les plus peureux c'est pas souvent ceux qu'on crois. le problème du film cest le même que titanic une grosse partie du film ne servent à rien et apporte rien à l'histoire. sinon un beau drame et on ce demande si ils vont réussir.
    hardoise667 .
    hardoise667 .

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    Si vous venez lire cette critique vous devez déjà savoir que ce film a plus de 60 ans et vous pensez donc bien qu'il s'agit ni plus ni moins d'un CHEF D’ŒUVRE, l'intérêt qu'il suscite malgré sa longévité l'atteste. Ce film est de ceux que dans nos moments de lâcheté nous préférions oublier, trop dur de voir cette réalité qui fait suer pour vivre, suer jusqu'à la mort. Des personnages façonnés par la pauvreté, la rude et âpre existence, les errances et finalement le danger mortel, avec en prime, un lardeux qui dispose de vos vies comme il dispose des billets de la banque. A chaque battement de paupière je me disais que de nos jours nous n'en étions plus là, mais qui a tort? le film qui démontre les instincts, la fatalité de notre condition et la volonté de vivre pour rompre avec la misère ou mes illusions sociales qui évoluent au gré de la macro économie? Malheureusement, le film donne la réponse et très vite! tout le reste n'est que suspense, mais quel suspense!
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2018
    L’œuvre de Henri-Georges Clouzot est de grande qualité, dommage donc qu'elle soit plombée par une première partie lente et inintéressante. Le film aurait gagné à passer plus rapidement à la partie qui nous intéresse, à savoir celle du convoi.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2018
    Un film culte qui mérite le détour pour son discours réaliste et cru, enlevé par un Yves Montand plus sérieux que d'ordinaire. Le Salaire de la peur nous montre le parcours catastrophique de convoyeurs de glycérine, qui peuvent perdre la vie au premier cahot sur la route, et sont donc littéralement "payés pour mourir". Beaucoup n'en réchapperont pas... Et c'est bien ce qui nous émeut dans ce film, on sait que de tels hommes ont existé pour le confort de l'industrie, et l'on suit alors les déboires d'Yves Montand avec d'autant plus de chagrin (le sort réservé à l'ami est tout bonnement horrible et son agonie face à un Montand dépité par la situation est bien triste). Le final nous révolte du peu de compréhension du directeur du convoi face aux victimes qu'il a provoquées, on a tremblé pendant deux heures pour un constat bien pessimiste. D'ailleurs, le film accuse une durée trop longue (plus de 2h30) pour rester passionnant de bout en bout, surtout que le début est laborieux avec son bavardage interminable, on le voit une fois, mais deux... Un drame réaliste émouvant et dur, qui fait suite à un début long et mou, et dont la durée en rebutera plus d'un spectateur. Mais en finalité une prise de conscience assez triste.
    Le raleur
    Le raleur

    3 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Jeudi 8 mars 2018 : j'ai redecouvert ce film avec un immense plaisir trente ans après l'avoir vu
    Du très grand "Clouzot" ou suspens, aventure et comédie se complètent à merveille sans ennui.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2018
    Vu et avis le 20180208

    Première fois que je le vois en entier.

    Sous une apparente simplicité, un film riche.

    Je pense que le thème principal du film est la camaraderie. Dans le film elle subit plusieurs épreuve le manque d agent et le désœuvrement, les femmes (le jour de congé de Linda entre autre), l appât du gain (le mouchoir blanc, les planches pour signaler le trou), la peur (jo et le ponton vermoulu, Luigi qui essaie d éteindre la mèche).

    Le film est très long, on sent bien qu'il est long, mais il passe très vite quand même.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2018
    Quel plaisir que de pouvoir revoir sur grand écran « Le salaire de la peur » de Clouzot sorti en 1953.
    La première partie montrant ce petit village d’Amérique du sud brûlé par le soleil et où traîne une faune de persona non grata dans leur différents pays, enfermés « dans une prison à ciel ouvert » est peut-être un peu longue même si elle permet de comprendre pourquoi tous sont prêts à accepter cette mission dangereuse. Vera Clouzot n’est pas spécialement mise en valeur car exploitée par le tenancier d'un bar-hôtel-épicerie … interprété par Dario Moreno ! Quelques touches « politiques » également vis-à-vis d'une société pétrolière américaine… ce qui vaudra au film quelques coupures par la censure américaine !
    Mais ensuite et malgré les 2 h 30 de ce film, quel plaisir que de retrouver le tandem Yves Montand – Charles Vanel car même en connaissant l’histoire et son issue, on se laisse envahir par le suspense de ce convoi pour le moins explosif ! L’image est magnifique avec une série de gros plans montrant la peur de chacun et des cadrages audacieux pour l’époque. A l’esthétique du film, s’ajoute une analyse psychologique fine des 2 conducteurs spoiler: oscillant entre des mots très durs « Salop, fumier, ordure …. Tu n’es qu’une gonzesse » et des gestes de compassion touchants.
    Les acteurs – comme toujours avec Clouzot – donnent le meilleur d’eux-mêmes et Charles Vanel dont la jambe est écrasée dans une mare de mazout restera un grand moment de cinéma … surtout quand on sait que Clouzot a imposé au grand Charles Vanel de l’époque, de jouer réellement dans une mare de mazout pour être au plus proche de la réalité. Le tandem conduisant le second camion, formé par Luigi, maçon italien aux poumons ravagés par le ciment, et Bimba est tout aussi touchant.
    Bref un film magistral en termes de suspense ce qui a valu à HG Clouzot le surnom de "Hitchcock français" et d’obtenir la même année la palme d’or à Cannes et le Lion d’or à Berlin, Clouzot étant avec avec Michelangelo Antonioni et Robert Altman, le seul cinéaste à avoir remporté les 3 récompenses suprêmes des 3 principaux festivals européens.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2018
    Nous sommes dans un village d’Amérique du Sud où quelques Européens ont échoués espérant trouver du travail. L’occasion se présente lorsqu’une compagnie pétrolière propose deux milles dollars à qui voudra bien être chauffeur et transporter de la nitroglycérine pour éteindre un feu dans un puits de pétrole à 500 kilomètres. Le chargement est explosif, la mission suicidaire. Bon nombre vont alors lâcher l’affaire, mais quatre hommes postulent. Après une heure d’hésitations et de questionnements sur cette mission qui met en jeu des vies pour le l’argent, Henri-Georges Clouzot nous emmène sur les routes en piteuses états avec ses protagonistes joués notamment par Yves Montand et Charles Vanel. Le cinéaste réalise un film étouffant, fascinant, et sans aucun doute stressant du fait que la mort rôde à tout moment dans le chargement des camions. Clouzot a si bien préparé son intrigue qu’il ne lui reste qu’à nous montrer des cailloux sur une route, un virage trop serré, des gouttes de sueur sur des fronts ou faire fumer ses personnages près des camions. Grand Prix à Cannes, meilleur film aux BAFTA et Ours d’Or à la Berlinale en 1953, le chef d’œuvre méritait bien une ressortie en version restaurée en 2017.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2018
    Puissant malgré l'époque (le film date tout de même de 1953). Une intro un peu longue mais après quel suspense !!
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Le convoi de l'extrême !
    Henri-Georges Clouzot nous propose un film à grande tension avec ce concept de transport de nitroglycérine en terrain périlleux. "Le salaire de la peur" est une aventure aussi prenante que stressante, emportée par des acteurs d'exception et une brillante mise en scène.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    LE SALAIRE DE LA PEUR est un condensé de l'art de Clouzot. Une première partie un peu longue, permet la mise en place des personnages et de leurs relations masochistes, dont Vera Clouzot est une victime aussi touchante que sexy. Cet univers topographiquement très précis (un village d'Amérique du sud filmé en Camargue !) devient rapidement concentrationnaire. Pour en sortir il faut de l'argent, postulat qui amène la deuxième partie : le transport de la nitroglycérine sur 500 km de route défoncée, moyennant une forte prime. Commence alors un enchaînement de morceaux de bravoure, mais pas que… La tension et la peur exacerbera la relation entre Montand (dont c'est le premier grand rôle au cinéma) et le génial Charles Vanel (Gabin refusa le rôle). Le courage de l'un et la peur de l'autre finiront par inverser le rapport dominant dominé. Le réalisateur réussit parfaitement la synthèse entre un thriller psychologique et le film d'action pur, une première à l'époque, réalisant un film « américain » à la John Huston, la noirceur en plus, Clouzot étant nettement moins optimiste sur la nature humaine.
    Le film rencontra un immense succès planétaire et inspira un remake (remarquable) de William Friedkin. La tragique et ironique scène du BEAU DANUBE BLEU décida certainement Kubrick pour un des choix musicaux dans 2001.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    Des repris de justice exilés dans un pays latino-américain acceptent une mission périlleuse pour gagner une prime : transporter de la nitroglycérine en camion sur des pistes défoncées pour aller éteindre un puit de pétrole.
    Scène d’exposition des personnages un peu longue avant que le convoi ne parte.
    Extraordinaires images dans la mare de pétrole.
    Suspense.
    La manière machiste de se comporter du personnage joué par Montand avec Vera Clouzot dérange aujourd’hui ainsi que quelques remarques racistes.
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