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Lecter_H
202 abonnés
866 critiques
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4,5
Publiée le 4 novembre 2021
Quel film audacieux ! Et pourtant, ce Film n'a pas un énorme succès. Ce n'est pas mon avis, voici pourquoi. Même si c'est clairement un western, on y trouve tous les ingrédients d'une revisite du genre grâce à pas mal d'originalité pour y arriver. L'histoire commence par une banale histoire de meurtre qui va induire ensuite la conduite du film : la vengeance. Mais le film va évoluer en apportant des compléments d'histoire notamment par plusieurs rencontres pour finir par un final en apothéose comme seuls les western peuvent en faire. Alors, en quoi c'est audacieux comparé au style western classique ? Déjà, ce n'est joué que par des afro-américains présent dans les villes. J'ignorais que cela pouvait exister dans le far west. Ensuite, il y a ce style nouveau dans le tournage : énormément de plans rapprochés, des travelling parfois assez longs, des ralentis : on joue avec la caméra (et même les titrages). Aussi la gestion de la lumière et de la couleur : c'est volontairement intense et chatoyant (sur un Oled en dolby vision, c'est un régal pour les yeux). Et puis il y a la musique très présente et qui participe au style particulier du film. Le film est très violent mais cela n'est pas pris au sérieux ce qui est troublant mais encore une fois, je pense que c'est volontaire. Très originaux aussi, les personnages sont pour la plupart très bouillonnants (ils apportent beaucoup de fraicheur). Ils ont tous une signature, un style très différent : c'est pour moi, très réussi et crédible. Quand au rythme : il est soutenu. On ne s'ennuie pas, ça déménage. J'adore les western mais j'adore surtout quand c'est revisité avec prise de risque comme c'est le cas avec ce film. J'ai adoré et qu'importe si ces personnages ayant réellement existés n'ont pas joué ce rôle dans la vie réelle. C'est la magie du cinéma.
Au vu des critiques on a l'impression que peu de personnes ont compris l'œuvre. Peu importe que les personnages aient existé, et que que leurs faits soit fictifs ou réels. L'histoire raconté est assez habituelle (vengeance, mort etc...). Par contre la mis en scène est assez brutal (dans le bon sens du terme), la BO est bonne même si parfois un peu trop présente. La photo est magnifique et les acteurs sont bons.
un western nouveau genre avec d'excellents acteurs, une histoire dont on se souviendra, des dialogues qui frappent comme des uppercut et une B.O qui marque le rythme. pour les haters et racistes qui critiquent ce film juste parce que c'est un western qui narre l'histoire de hors-la-loi noirs, si ce n'est que ça que vous trouvez comme critique, c'est navrant. Idriss Elba et Regina King déploient leur talent mieux que jamais. ce western œuvre la porte à une nouvelle manière d'appréhender ce genre. les deux heures passent sans problèmes, on ne les sent même pas.
Visiblement agacé par le fait que les westerns omettent souvent l'existence d'Afro-américains dans le vieil Ouest, Jeymes Samuel cherche ici à corriger le tir, de manière volontairement outrancière. Il reprend ainsi des figures noires historiques de l'Ouest, pour les combiner dans une intrigue totalement fictive. On se retrouve donc dans un univers original, où presque tous les personnages sont noirs, les blancs étant relégués à une poignée de troisièmes rôles peu glorieux. Et rapidement, "The Harder They Fall" donne le ton. Le film se réapproprie les codes du western classique, pour mieux les déconstruire et les réassembler à sa sauce. Un peu comme "Le Bon, la Brute, et le Cinglé", où Jim Jee-woon transposait ces codes dans la Manchourie des années 30, Jeymes Samuel joue avec eux, faisant mine d'amener le spectateur dans une zone de confort, pour mieux le déstabiliser. On démarre par exemple avec une séquence de meurtre et une intrigue de vengeance, évoquant "C'era una volta il West", appuyée par une musique conventionnelle. Pour embrayer rapidement vers de la soul et autres musiques associées à la culture afro-américaine. Et le film jouera en permanence entre le respect des codes et leur "trahison", avec une mise en scène bien relevée. Outre des fusillades dynamiques et des confrontation tonitruantes, "The Harder They Fall" propose une imagerie colorée de très bel effet, exploitée par plusieurs originalités bienvenues : un combat dans une teinturerie, la perception qu'ont les Noirs d'une ville "blanche"... Et le thème de la vengeance est surtout un prétexte pour mettre son méchant sur un piédestal. Car si les acteurs du film sont très en forme, c'est Idris Elba qui ressort clairement. Esthétisé et présenté par la réalisation comme une espèce de force tranquille démoniaque, il fait partie des méchants dont l'aura en impose sur tout le film, malgré le fait qu'il parait agir peu. "The Harder They Fall" est donc une très bonne surprise, qui fait partie des œuvres ré-inventant intelligemment un genre souvent perçu comme éculé.
Bon....on revisite tout, même le western...et si les afro-américains n'en étaient pas absents, cette histoire est nanardèsque, voulue comme l'affrontements de gangs de narcos. Il n'y a rien à en tirer.
Une vision du Far West un peu fantasmagorique avec une ségrégation farfelue, des villes avec que des noirs et des villes avec que des blancs. Tout cela fait sourire quand on sait qu'à l'époque du Western aucun shérif ni hors la loi n'étaient noir. Pourquoi ce choix ? Certains aspects du film sont aussi ridicules, on décroche vite.
" The Harder They Fall " diffusé sur Netflix est un western qui sort des sentiers battus . En effet ce film sévèrement noté par les spectateurs et malgré une durée excessive (2h19) m'a tenu en haleine de bout en bout, avec des séquences épiques, ludique, moderne offrant des duels prenants et violents sous fond de vengeance avec en prime un casting 5 étoiles (Idris Elba , Regina King, Lakeith Stanfield,Zazie Beetz) qui remet les femmes et les hommes noires au centre de l'histoire.
Des cowboys noirs ? Si Hollywood a souvent oublié de nous le montrer, de nombreux noirs issus de l’esclavage l’étaient pourtant. Entre Sergio Leone et Quentin Tarantino, Jeymes Samuel se glisse sur Netflix avec “The Harder They Fall”. Nous assistons au massacre d’une mère et d’un père devant les yeux d’un gosse. Bien des années plus tard, petit est devenu grand et va bien entendu chercher à se venger, face à face, gang contre gang. C’est dans une mise en scène soignée que le réalisateur impose ses influences prises par-ci par-là pour nous en mettre plein la vue. Les paysages, costumes, effets spéciaux, mouvements de caméra, tout aurait pu être là pour faire du western un mythe. Malheureusement, la faiblesse réside dans un scénario trop faible, une écriture des répliques plus ou moins réussie et une musique signée Jay Z pas toujours adaptée à la situation. Nous saluons quand même l’audace d’un premier film presque digne de ses pères. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ceci est mon avis , faites vous votre propre idée !! Grosse daube , scénario inconsistant , personnages caricaturaux , scènes de duels ridicules ( dans les fêtes foraines de mon enfance les ballons dans les cages bougeaient plus vite que les acteurs ) .
L'archétype du film faussement cool, le scénario est ultra décousu et s'étirant plus que de raisons, pourtant il est d'une banalité déconcertante, enchaînant les clichés et les scènes de blablas à rallonge sans intérêts. Le casting est plutôt réussi et vouloir signer un western affro-americain aurait pu être intéressant, mais rien ne fonctionne vraiment, les dialogues, situations, voir même les décors par moments font cheaps. Il suffit pas de balancer 2-3 musiques stylées sur fonds ralenti pour rendre un film novateur, surtout quand Tarantino est déjà passé par la quelques années auparavant, sans compter le remake des 7 mercenaires. Une déception, car même en simple divertissement il ne fait pas le job.
Mais c'était grave cool en fait The Harder They Fall. Western survitaminé, qui emprunte autant au remake des 7 Mercenaires qu'au cinéma de Tarantino. C'est rythmé, bien mis en scène, créatif, attachant, bien joué, efficace et cette bande son reggae.
Huit ans après "They Die by Dawn", Jeymes Samuel revient avec un nouveau western qui met en scène des personnages historiques au cœur d'événements fictifs. Ils ont réellement existé, mais n'ont pas grand-chose à voir avec les personnes dont ils portent le nom. Le réalisateur prend donc de nombreuses libertés sur la réalité comme cela avait déjà été le cas dans son premier projet. Parmi ces personnages, on retrouve une nouvelle fois Nat Love, qui est cette fois-ci au centre du récit. Incarné par le regretté Michael Kenneth Williams dans le moyen-métrage, c'est ici Jonathan Majors qui endosse le rôle de cet homme qui souhaite se venger de celui qui a tué ses parents. Une simple histoire de vengeance et plus globalement, une vendetta entre deux bandes de hors-la-loi. "The Harder They Fall" est un western très pop et moderne à la bande-son efficace qui s'éternise malheureusement trop. Le scénario, qui tient sur un bout de papier, est si simple qu'il en devient un peu idiot. Le réalisateur ne sait tellement pas comment amorcer cette vengeance qu'il envoie des personnages bêtement dans la gueule du loup ou plutôt du diable. Le film est assez stylé et comprend quelques scènes d'action efficaces, mais cette histoire de vengeance s'éternise inutilement sans pour autant développer les personnages ou complexifier cette rivalité entre les deux chefs de gangs. En plus de deux heures, les moments intenses ou divertissants se font malheureusement très rares. Au final, c'est un film très banal et plutôt ennuyeux malgré un bon casting et cette volonté de faire un western moderne.
Western revisité pour plaire à un public d'afro-américains. Pour ma part, je n'ai pas du tout adhéré à cette façon de transformer l'histoire, un peu comme dans "La Chronique des Bridgerton" où la reine d'Angleterre est une femme noire. Il est vrai qu'un gang d'hommes de couleur a existé, donc ce n'est pas ça le souci, c'est qu'il déforme totalement l'histoire. En effet, cette troupe violait et tuait femmes et enfants or ce n'est pas ce qui nous est présenté dans ce film. Bref, j'aime bien le genre western mais ce film se traine en longueur et m'a vraiment ennuyé.
Pourquoi n'y a-t-il que des noirs dans ce western ? S'il y a une raison scénaristique, il faut l'expliquer. Si c'est juste un délire "je ne fais jouer que mes potes noirs pour lutter contre le patriarcat blanc hollywoodien", c'est un peu limité comme raison pour faire un film. Quoi qu'il soit, c'est très mauvais et sans intérêt.