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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 novembre 2015
Une histoire d'amour terriblement attachante pour un film impitoyable avec ses personnages, qui va jusqu'au bout de l'horreur de la dégénérescence, avec tout ce que cette marche funèbre engendre de conséquences psychologiques. On n'assiste à tout ce drame sans compromis. La Mouche n'est pas totalement terrassant pour autant et ne sombre pas dans le pathos, le film est quand même plus chaleureux et bien plus intelligent que ça. LE chef-d'oeuvre de Cronenberg.
Un film de David Cronenberg est toujours une sacrée expérience. "La Mouche" le prouve une fois de plus. "La Mouche" est un film effrayant, émouvant mais surtout terrifiant. Les maquillages sont superbes pour l'époque. Un must qui a quelques défauts (quelques longueurs) mais qui, grâce à son casting parfait et à son histoire parfaite reste un film incontournable.
Pour moi, le Canadien David Cronenberg est un des plus grands et des plus effrayants cinéastes de sa génération ; la liste de ses œuvres est trop longue pour être citée ici et je ne voudrais pas paraître trop partisan avant même d'avoir commencé. Pourtant, le film dont je vais parler maintenant et sans doute son œuvre qui m'a le plus fasciné. « La mouche » est un remake d'un vieux classique des années 1950, bien connu des amateurs de fantastique. Pour l'époque, il représentait déjà une petite merveille de technologie et les amateurs attendaient la nouvelle version avec une certaine excitation. Mais absolument rien ne pouvait les préparer à une telle claque cinématographique ! Cronenberg, conscient du défi à relever, met le paquet sur les effets spéciaux et les maquillages qui se révèlent absolument terrifiants mais il ne s'arrête pas là. Il va beaucoup plus loin dans l'horreur, voire le gore, et s'accapare définitivement l’œuvre en lui imprimant sa patte inimitable... Cette atmosphère profondément sombre et désespérée qui n'appartient qu'à lui et qui marque l'ensemble de sa filmographie. L'interprétation n'est pas en reste avec deux acteurs impeccables. Couple à l'écran comme à la ville, Jeff Goldblum et Geena Davis sont impressionnants de vérité et donnent à leurs personnages une dimension inédite, qui accroît encore l'impression de malaise qui se dégage du film. Un classique à déguster sans modération ! Mais attention, âmes sensibles s'abstenir !
L'histoire est assez géniale, sur cette expérience de téléportation. Mais certaines scènes sont à éviter quand on a l'estomac fragile. spoiler: A partir du moment où Brundle se transforme en mouche et est attaqué dans son labo, ça tourne au "gore" . En même temps, c'est aussi un film d'horreur.
Il est plutôt rare que je me montre élogieux avec Cronenberg, dont la plupart des films m'ont souvent ennuyé par leur lourdeur narrative et intellectualisante. Fi de tout cela avec La Mouche, remake efficace et habile, où Jeff Goldblum fait des étincelles, tout au long d'une histoire riche en tensions. Certes, la fin est un peu courue d'avance, mais l'on ne peut pas remettre en cause la précision et la qualité du travail fournie ici pour livrer un film devenu classique en son genre, avec des effets visuels impressionnants et des personnages aux archétypes bien trempés. Beau boulot.
La mouche est un vrai film de science-fiction et d'épouvante comme on en fait plus. David Cronenberg met en scène un biologiste très doué qui met au point un téléporteur, et qui fusionne avec une mouche après un essai raté. Le personnage principal, magnifiquement campé par Jeff Goldblum, va peu à peu se transformer, perdre son humanité et devenir même effrayant. Le personnage est d'autant plus attachant qu'il vit une romance avec une journaliste ( Geena Davis au top ). La mouche fait clairement dans le gore et le dégueulasse, et certaines scènes sont vraiment écœurantes, d'autant plus qu'elles sont d'un réalisme fou. Parlons-en de ce réalisme ; ce n'est pas pour rien que le film a eu l'Oscar du meilleur maquillage : Goldblum devient une créature hyper repoussante grâce à eux. Les effets visuels n'ont presque pas pris une ride, la mise en scène est soignée et la BO est très bonne. Un film qui marque longtemps ceux qui l'ont vu.
Mouais, je reste pas mal dubitatif quant à ce film. Il est assez difficile d'y émettre un avis critique argumenté constructif vraiment pertinent dans le sens où je le visionne près de 30 ans après sa sortie quand même. Donc pour l'époque les maquillages sont vraiment impressionnants, comme tout le monde a salué ça unanimement, mais il faut attendre seulement les dix dernières minutes du film pour avoir une scène de mutation vraiment intéressante, et donc un côté "épouvante" un tant soi peu efficace. Pourtant en amateur d'horreur et de science-fiction je l'ai visionné pour ça. Pour tout le reste pas grand chose à dire à part que la love-story n'est pas très palpitante et le scénario peine à décoller véritablement et à trouver une quelconque force dans la répercussion qu'elle peut avoir sur les âges. D'ailleurs dans tout ça on peine à cerner si c'est le côté transformation en abomination qui sert à mettre en valeur cette histoire d'amour, ou si c'est cette love-story qui est prétexte à cette détérioration du corps humain car les deux peines à me convaincre véritablement au final malgré le bon jeu des deux principaux. A noter la fin qui est pas mal et assez émouvante en soit quand même mais qui n'a encore pour le coup pas été assez poussée car assez vite expédiée. Tout ça manque singulièrement de force, d'enjeu et d'émotion je trouve, que ce soit dans tous les genres abordés ( romance, épouvante, SF, fantastique... etc), et même dans cette volonté (qu'elle soit volontaire ou non) de croiser plusieurs récits et contes connus comme "La Belle et la Bête" et "Franckenstein" par exemples. Bref, déçu.
A sa sortie dans les années 80, ce film était un événement. Il ne laissait pas indifférent de par l'originalité du scénario (fusion de 2 corps vivants avec téléportation), bien qu'il s'agisse d'un remake. Trente ans plus tard, cette production reste intéressante si on laisse de côté le démarrage un peu lent, la technologie désuète avec un traitement quelque peu simpliste de l'ordinateur ("je te pose des questions tu me réponds") ainsi que les compétences d'un "brillant pseudo-scientifique" travaillant SEUL dans son labo et mettant au point une machine extra-ordinaire. Pour le reste, certaines scènes surprennent toujours et apportent à l'ensemble un savant mélange de science-fiction, d'épouvante et fantastique surfant sur notre imaginaire à propos des insectes et des inventions jamais réalisées. On ne regarde plus les mouches de la même manière après visionnage...
1987, je n'étais pas encore né que la mouche terrorisait déjà un public impressionnable. Surfant sur la vague Science fiction horrifique générée par Alien, ce film était assez traumatisant pour l'époque. Et je dois dire que ce dernier à très bien vieilli. Scénaristiquement parlant, ce film reste très abouti et captivant. Les références en matière de téléportation de la matière sont rares, et le concept fait encore son petit effet aujourd'hui. Il est vrai qu'en terme d'effets visuels, la technologie a nettement évolué, d'où l'apparence plastifiée de la créature mi homme, mi mouche, mais l'originalité est là et les sueurs froides sont au rendez vous. Malgré les années, la trame de ce film et l’intérêt qu'il suscite restent inchangés. Jeff Goldblum affichait un corps athlétique en bon savant révolutionnaire. Il se place au centre de sa propre expérimentation et nous fait part de sa plus belle abomination. Il en devient répugnant au passage de divers stades de transformation. Une prouesse de maquillage remarquable pour l'époque. Une œuvre intemporelle, à la fois palpitante et angoissante. Culte. 4,5/5
Dieu qu'il me tardait de découvrir ce film là. Je dois dire que malgré certains avis que l'on m'avait donnés, La Mouche ( ou The Fly ) n'a pas autant vieillit que l'on aurait pu l'imaginer. Ne serait-ce que le passage ou Seth rampe sur le plafond, même si on devine l'astuce de construire un par terre muni de lampe à l'envers, m'a finalement décidé à admettre que le film n'avait pas prit une ride. Certes, vous pouvez crachez votre haine à la gueule des maquilleurs, n'empêche que eux ont eu leur Oscar pour ce film. Bref, après une tentative de téléportation fructueuse mais cependant problématique, le physicien Brundle se voit muter en peu à peu en une créature repoussante. Dès lors, Cronenberg établit parfaitement les étapes suivant la mutation : Pertes de cheveux, dent et ongle tombantes( Aaah cette scène... ), capacité physique décuplée et surtout changement de caractère. Et je ne sais pas si c'est ici que Cronenberg se goure mais je pense qu'il n'établit pas très bien les bonnes étapes. Entre les incessantes venues de Veronica, se ponctuant d'abord d'engueulades et ensuite d'accolage, leur relation s'intensifie quand il le faut pas et se dégrade quand il le faut pas non plus. Le réalisateur des Promesses de l'Ombre se montre en revanche brillant dans la réalisation, ne tombant pas dans le gros plan ou l'insert en faisant monter crescendo une musique stridente, mais en englobant une scène pour guetter chaque réaction des personnages. Un classique du film d'horreur.
Film culte de David Cronenberg. Prix Spécial du Jury au Festival International du Film Fantastique d'Avoriaz. Avec un excellent trio : Jeff Goldblum dans le rôle de Seth, un scientifique en passe de réussir à téléporter des êtres vivants, Geena Davis dans le rôle de Veronica, une journaliste couvrant l'évènement et John Getz dans le rôle de son rédacteur. La musique d'Howard Shore colle bien à l'ambiance. Les maquillages (Oscar des Meilleurs Maquillages) et les effets spéciaux sont étonnants. L'histoire captivante d'un scientifique qui décide de tester sa machine sur lui-même, seulement il ne s'aperçoit pas qu'une mouche fait partie du voyage. La transformation de Seth est à la fois terrifiante et triste.
Rien ne me préparait à un tel choc... J'ai mis le film un peu par hasard en cherchant sur Allociné un top des films d'horreurs, c'est dire ! Le film était classé 50ème au moins mais j'ai vu "Cronenberg" donc ça valait le coup ! Le début du film m'a un peu déçu, et a failli me faire lâcher, c'est pas très bien joué (surtout le personnage de Veronica), pas très bien écrits même. D'ailleurs ce souci d'écriture réapparaitra parfois. Après ce début assez lent est aussi un mal pour un bien car on ne s'attend pas à ce qui va suivre. Mais dès que les expérimentations avec le télépod commencent, on est en plein dedans, un mélange de stress, d'excitation et d'horreur parfois. Jusqu'au moment fatidique où s'arrête le synopsis: la téléportation avec une mouche. Déjà la scène de téléportation est une merveille car on sait déjà que ça va se passer mais Cronenberg arrive quand même à instaurer de la tension et du drame dans la scène. Et à partir de là, Cronenberg ne se refuse rien ! Un mélange de thriller, d'horreur et de gore. Et il faut avoir le cœur bien accroché car d'une part les effets sont hyper biens réalisés et filmés, mais, d'autre part, c'est tout le concept du film (la téléportation d'un humain avec une mouche) qui fait écho dans ces scènes gores. On n'est pas dans le film d'horreur classique où rien n'est justifié et le gore juste là pour faire vomir. Là il y a un vrai fond, on se sent mal physiquement mais aussi mentalement pour le personnage de Brandon. On sent aussi le scientifique aliéné par sa création. En fait je n'ai jamais éprouvé un tel sentiment de dégoût devant un film. Rien que le fait de m'imaginer à la place du personnage principal était dur mais surtout ce qui est montré à l'écran est tellement horriblement réaliste qu'on n'en ressort pas indemne. En plus la transformation est très bien calculée, le film procède par phase très bien trouvée, notamment au tout début, on voit apparaitre quelques signes, tout doucement. Tout ce processus assez lent ne fait que renforcer le dégoût car on vit la transformation en même temps que le personnage. Et le film ne laisse aucun moment de répit jusqu'à la fin. J'étais vraiment en état de choc, j'ai vécu le film limite en apnée ! Dommage que le début soit un peu raté en fait. Car franchement, il s'agit réellement du film m'ayant le plus retourné (dans l'horreur) et ce, j'insiste, tant au niveau des souffrances physiques que mentales, ce qui est rare ! Un must !
Magnifique modernisation des mythes qui ont nourri l'imaginaire et l'horreur de ces dernières décennies. A la manière de Frankenstein, lui-même Prométée moderne, Seth Brundle joue avec la science jusqu'à se faire pousser des ailes, puis les bruler. Plusieurs scènes sont mémorables, et l'horreur est amenée petit à petit avec brio. Alors bien sûr, les effets font "cheap" de nos jours, mais ça fait aussi le charme de ces films des années 90. Dans le genre, j'ai tout de même préféré eXistenZ, mais La Mouche vole tout aussi haut.
Après avoir vu ce film, je me suis posé une question. Le film a été placé dans la classification des films d'horreur, science-fiction et fantastique. Sauf que je me demande si le thème de l'horreur devrait être supprimé car les seules choses qu'on voit d'horrifique dans ce film, c'est ce que devient l'ingénieur Seth Brundle dans le film après s'être téléporté avec une mouche. Ce film que je classerais donc dans science-fiction et fantastique est une superbe adaptation du film "La Mouche Noir" réalisé par Kurt Neumann en 1958. Le réalisateur David Cronenberg nous emmène dans un univers unique. Et le maquillage réalisé par Shonagh Jabour est incroyablement réalisé, surement l'un des meilleurs maquillages jamais réalisés en science-fiction (et horreur) au cinéma. On retrouve les performances de Jeff Golblum (Jurassic Park, Independence Day) et Geena Davis (Beetlejuice). Film que je conseille à tous les fan du genre, aux cinéphiles ... et à un public avertis.