Certes ça a vieilli (je parle des effets-spéciaux), mais le sujet n'est-il pas passionnant ? David Cronenberg s'intéresse à la téléportation avant de s'en prendre à la mutation (à ne pas confondre avec "La mèche" de David Kronenbourg, merci Les Nuls). Un film désormais culte qui ne manquera pas d'égayer notre curiosité. A voir forcément au moins une fois.
Inoubliable film des années 80, La Mouche reste une référence du genre épouvante-horreur. On est captivé par la transformation inexorable de Seth en hybride humain-mouche. A ne pas manquer!
Le côté science-fiction sert ici de toile de fond à ce qui est probablement l'un des chefs d'œuvres du film d'horreur. Malgré un scénario qui peut paraître simpliste, le film fonctionne parfaitement grâce à une mise en scène intelligente et un très bon jeu d'acteurs ! Le personnage incarné par Jeff Goldblum est particulièrement bien campé, figurant un veux garçon maniaque saisi par une spoiler: soif de partage qui tournera en idylle . Geena Davis en contrepoint éclaire le film de sa beauté et de son talent, spoiler: d'abord simplement curieuse, puis amoureuse elle développera ensuite un syndrome de le "Belle et la Bête" et cela jusqu'au bout. La progression dramatique (on devrait dire la progression dans l'horreur) est particulièrement efficace (certaines images sont d'ailleurs assez insoutenables, exerçant sur le spectateur un mélange de répulsion et de fascination assez rare au cinéma).
La mouche est une perle de la science fiction/fantastique avec une intrigue taillé comme un diamant et des maquillages très honorables même pour aujourd'hui. Un chef d'oeuvre de David Cronenberg.
Retrouvant les thèmes préférés de Cronenberg, à savoir les mystères du corps et de l'esprit, la Mouche est un des rares remakes à égaler l'original. Il explore l'animalité et l'humanité ainsi que les dangereuses dérives de la science, dans un scénario riche qui ne s'appuie pas que sur le fantastique et l'histoire d'amour. Le casting est très réduit, si bien que l'ensemble des personnages sont utiles à l'intrigue. Les effets spéciaux et le maquillage sont à saluer particulièrement, se mêlant à la tension du huit-clos et à l'approche du dénouement. Cronenberg a signé une belle et impressionnante réalisation.
Le biologiste Seth Brundle travaille depuis des années sur la téléportation et il est quasi certain d’être à deux doigts de révolutionner le monde moderne. Mais lorsque les tests passent au niveau supérieur il ne peut s’empêcher d’être le premier cobaye humain, entrant par erreur avec une mouche dans l’un de ses modules leurs génomes se mêlent lors du phénomène et le corps du scientifique présente des réactions suspectes jusqu’à annihiler complètement son côté humain. Au même titre que le classique "Alien", le film de David Cronenberg est considéré par beaucoup de cinéphiles comme un chef d’œuvre de la science-fiction horrifique, malheureusement je vais une nouvelle fois devoir m’inscrire en faux. "La Mouche" à des qualités indéniables, l’énorme travail effectué sur le maquillage en est la preuve la plus flagrante, grâce à cela le spectateur peut assiter avec horreur et dégout à la dégradation du scientifique. Et même si elle reste très bateau dans ce genre de films, la réflexion sur le savant se prenant pour Dieu est ici bien mise en valeur. Cependant c’est à peu près tout ce qu’il y a d’intéressant dans ce soi-disant chef d’œuvre. L’excès de gore prend le pas sur une quelconque ambiance angoissante et la love story traine beaucoup trop en longueur, en bref le résultat final s’avère très indigeste.
Un film qui a donné ses lettres de noblesse eu film d'horreur. Même si le film a mal vieilli, il associe à l'instar d'"Alien", la science-fiction avec l'horreur. C'était à l'époque, un mix de genre original.
Obsédé depuis ses débuts par le lien entre le support organique et le cheminement spirituel, David Cronenberg réalisa, avec ce remake de La mouche noire de 1958, une réflexion profonde sur la métamorphose d’un jeune savant dont l’ambition scientifique va pervertir la nature humaine. Toute la force dramatique du récit viendra de la façon avec laquelle il va devoir jongler entre sa métamorphose en insecte géant et son amour naissant pour une journaliste. Jeff Goldblum est excellent dans ce rôle devenu un symbole du cinéma fantastique. Le réalisateur utilise avec une créativité très originale les codes du film d’épouvante pour créer une ambiance angoissante, voire morbide. Une impression amplifiée par la qualité des effets spéciaux et des maquillages qui rendent particulièrement réaliste le processus de transformation auquel nous assistons.
J'ai adoré les effets spéciaux et le jeu des acteurs mais l'histoire d'amour ne m'a pas captivé, quant bien même on explore la fragilisation du couple à travers cette expérience. Je pense que je m'attendais à mieux et je suis assez déçu.
Certes, comme beaucoup de films des années 80, les effets spéciaux ont ici un côté un peu cheap. Pour autant, on est ici face à un très bon film, qui évoque de manière spectaculaire les dérives d'une science non encadrée et du progrès à tout prix. Les thématiques abordées sont d'ailleurs nombreuses : animalité, surhumanité, etc. En bref, Cronenberg a réussi un film dont la forme a un peu vieilli mais dont le fond reste profondément actuel.