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Cinéphilion
57 abonnés
201 critiques
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4,0
Publiée le 9 janvier 2017
Porté par Sara Forestier, « Primaire » essaie d’explorer avec grande finesse toutes ces minorités qui compose le quotidien de nos professeurs : les illettrés, les handicapés, l’autorité naturelle, l’apprentissage, mettre les enfants face à leurs responsabilités, la difficulté d’enseigner très bien démontrer d’ailleurs par le personnage de Laure, une stagiaire emprunt aux doutes… Autant de points élémentaires qui posent le contexte d’un hommage cinématographique au plus beau métier du monde. C’est ainsi qu’Hélène Angel signe LE film politiquement engagé de cette rentrée 2017. Avec des messages clairs et distincts sans arrondis, « Primaire » vise ouvertement nos politiques. Plusieurs scènes aux répliques cinglantes traduisent cette dénonciation. Dans le synopsis, le spectateur aurait tendance à croire que Sacha va faire parti intégrante de l’intrigue, mais cette promesse n’est qu’une des péripéties de Madame Mautret. L’histoire n’est qu’un élément du scénario qui dénote l’aspect maternel et humaniste des institutrices. En plus d’être un vivier sociologique, le long-métrage est empli de curiosité, d’espoir, et de courage. Des qualités propres qui expose cette facilité dont dispose les enfants à affronter les épreuves de la vie, parfois mieux que leurs parents, dû à une insouciance des enjeux. Bilan : Politiquement engagé, volontairement dénonciateur, « Primaire » est un hommage réalistement combatif au plus beau métier du monde.
Un film qui, compte tenu d'une com assez faible et des attentes pas trop importantes s'avère être une bonne surprise ! Oui il y a plusieurs d'éléments vus et revus et parfois clichés ou un peu faciles provenant de nos comédies dramatiques françaises visant le sourire ou l'identification, mais il y a aussi beaucoup de réflexions, et une grande part d'originalité et d'engagement à cette réalisation plus importante qu'elle n'en a l'air ! Sara Forestier est tout bonnement superbe, elle joue avec ses élèves sur la corde sensible d'un très beau violon, avec naturel, fraicheur mais épaisseur, opacité, nécessaires à la dimension didactique du film. Vraiment, c'est un film qui au-delà de son apparente naïveté peut apporter une multitude de sentiments et de pensées à des personnes qui en ont besoin, vis-à-vis de l'école comme du rôle parental ou de l'humanité. Caché derrière des sourires d'enfants, Primaire a de l'émotion à revendre et à partager, comme un mélange d'insouciance et de responsabilité, de vitalité : à voir !
Émouvant film, entre rires et larmes, d'une grande justesse et rendant encore hommage au rôle si important et ô combien difficile des maîtresses d'école. Sara Forestier est lumineuse dans le rôle et les enfants éblouissants de réalisme. Coup de projecteur sur un âge moins traité (9-10 ans), avant l'adolescence, déjà rempli de complexités, entre rêves de rébellion et envie de bien faire, entre violence non contenue et tendresse à revendre.
Voici un très beau film dramatique sur une institutrice en classe de CM2. Elle a un logement dans l'école et son fils est scolarisé dans sa classe. Elle prend son métier très à coeur et c'est vraiment une institutrice formidable. Elle va être amenée à s'inquiéter énormément pour un élève garçon en difficulté familiale et sociale, ce qui va causer des problèmes. Cette histoire est vraiment poignante, bouleversante, touchante.
C’est l’émotion qu’elle a ressentie lorsque son propre fils est arrivé à la fin de son parcours à l’école primaire qui a déclenché chez Hélène Angel l’idée et l’envie de réaliser un film se déroulant dans une classe de CM2. Désirant que son film soit le plus juste possible, elle a passé beaucoup de temps dans des classes, durant deux années, afin de comprendre de l’intérieur le métier de professeur des écoles. Dans un premier temps, elle n’arrivait pas à trouver l’actrice ou l’acteur le plus à même d’interpréter ce héros particulier et puis la chance lui a souri : elle a fini par trouver la guerrière qu’il lui fallait, la comédienne parfaite pour ce rôle difficile, Sara Forestier. Très bien documenté, passionnant de bout en bout, porté par une magnifique comédienne, "Primaire" est un hymne réussi et très sincère au difficile métier de professeur des écoles.
En fin d'année scolaire, une professeure des écoles enseignant à des CM2 réalise qu'un élève d'une autre classe est livré à lui-même, sa mère étant absente depuis plusieurs jours. J'ai trouvé que par moments, ce film semblait refléter justement l'ambiance d'une école primaire, notamment à travers le point de vue d'une professeure stagiaire ou dans les discussions collectives des enseignants, mais certains aspects m'ont tout de même questionnés. Bien que Sarah Forestier soit impeccable dans son interprétation, son personnage m'a parut complètement déconnecté de la réalité, surtout de par ses réactions et les décisions qu'elle prend. L'histoire de l'élève dont elle veut s'occuper a finalement peu d'intérêt et son implication n'est pas crédible. J'avais par moment l'impression qu'elle faisait un burn-out, davantage en lien avec sa vie privée qu'avec sa vie professionnelle au vu de l'efficacité dont elle fait preuve pour gérer sa classe et de la représentation qu'elle a de l'enseignement.
Enfin un film réaliste sur ce beau métier que j'exerce depuis maintenant plus de 10ans. Ni trop édulcoré, ni trop dramatique, juste vrai. Bravo et merci!
Un film assez émouvant, avec lequel on traverse plusieurs émotions .. le rire, la joie, la nostalgie de l'école, on assiste à la passion de l'institutrice qu'incarne sara forestier avec un jeu d'actrice très convaincant, juste et touchant. Grand bravo aux enfants qui sont formidables, naturels et qui nous rappellent nos bêtises d'autrefois ! En somme, un film tres agréable à regarder.
Drôle, émouvant, captivant ! Sarah Forestier y est géniale et les enfants étonnants de naturel et de spontanéité... une merveille à voir absolument !!!!
Un joli petit film qui aurait pu faire un excellent téléfilm. Mais la fable est trop mignonne et ne ressemble pas à la réalité du monde de l'école d'aujourd'hui.
Vu en avant première - Malgré quelques scènes d'émotion convaincante, l'ensemble est assez ennuyeux dans ce (presque) "huit clos" à l'intérieur d'une école maternelle.. L'intrigue principale et le questionnement qu'elle ouvre sur le personnage central dans sa propre relation mère-fils & son approche métier est pourtant intéressante. Sara Forestier livre une interprétation remarquable !! Elle est très juste, très convaincante ! Vincent Elbaz apporte son énérgie, sa "fraîcheur", son naturel.. Le duo fonctionne très bien dailleurs! Peut-être est-ce simplement le thème et/ou la narration qui ne me "parle pas" ? Plus un téléfilm qu'on long métrage cinéma selon moi ce qui n'enlève en rien la qualité de sa mise en scène
critique dithyrambique de la presse et des spectateurs , incompréhension de ma part , moi je n'ai vu qu'un film accumulant les clichés , on sait déjà ce qu'il va se passer dès le début du film ,les acteurs font ce qu'ils peuvent mais on s'ennuie . dans le genre , gérard klein avec son instit était plus intéressant , c'est dire!
un très joli film touchant rempli de diverses émotions. tous les enfants donnent le meilleur d'eux mêmes sans tricher. Sara Forestier est magnifique dans son rôle d'institutrice. un début d'année cinématographique plein d'espoir pour 2017.
Le film oscille entre comédie dramatique et réalité. Au montage, la réalisatrice a mélangé les scènes écrites et les scènes d'improvisation avec les enfants lors des répétitions. Cela donne une vraie spontaniété au film. La réalisatrice nous parle des obstacles de l'apprentissage, de l'intégration des élèves handicapés, et de la maltraitance à travers le jeune Sacha. Tout ceci est abordé avec beaucoup de rigueur. Le film est plutot bien rythmé meme si il y a parfois quelques faiblesses Florence est une femme passionnée et passionnelle. Le portrait est beau. La jeune professeure des écoles se dévoue pour son métier. L'expérience qu'elle va traverser avec Sacha va la faire changer. Elle sait désormais qu'elle ne peut pas sauver le monde. Le rôle est fait pour Sara Forestier, jeune femme exaltée et très naturel. Vincent Elbaz est Mathieu. Les scènes entre les deux personnages amènent un peu de douceur à l'ensemble
Primaire est un beau portrait de femme et un joli hommage au corps enseignant et à l'humain. L'histoire, comme le film, est simple et généreuse.
Florence est enseignante en CM2. Elle se dévoue corps et âme à son travail. Tous ses élèves ont son attention : Tarah qui ne sait pas lire, Lamine qui sème la zizanie en classe, Charlie et son assistante de vie scolaire… Un matin arrive Sacha un enfant laissé sans surveillance par une mère « abandonnique ».
À vos ardoises… et à vos mouchoirs. Vous avez adoré « Être et avoir » le documentaire de Nicolas Philibert ? Vous adorerez « Primaire » un film noyé de bonnes intentions qui aurait fort bien pu être sponsorisé par l’Éducation nationale – et sera probablement visionné par tous les professeurs-stagiaires d’IUFM/ESPE.
J’adore les films qui font pleurer. Et celui ci le fait plus qu’à son tour. On pleure à la détresse de Sacha. On pleure à la passion de Florence pour son travail et aux doutes qui l’assaillent. On pleure aux progrès de Tarah. On pleure au handicap de Charlie. Et, comme si la coupe n’était pas déjà suffisamment pleine, on pleure encore un peu quand Florence tombe amoureuse de Mathieu (Vincent Elbaz), le beau-père de Sacha.
J’aurais un cœur de pierre si je ne me laissais pas émouvoir par ce film attendrissant. Servi par l’énergie ébouriffante de Sara Forestier et par une bande de gamins qui ne minaudent jamais, « Primaire » fait souvent mouche. Mais l’entêtement de Hélène Angel, sa réalisatrice, à vouloir tout traiter en cent cinq minutes (le beau métier d’enseignant, le handicap à l’école, l’apprentissage de la lecture, les mères célibataires, les relations mère -fils…), condamne son film à l’overdose.